Photos visage des orphelins (es) de Duplessis
Hervé Bertrand
Témoignage du Génocide des Orphelins de Duplessis tout les politiciens canadien et Québécois sont témoins du massacre des enfants née hors mariage sans le consentement des deux diocèses de Montréal et Québec
Extrait des archives d’Ésotérisme expérimental Thème : Un Orphelin de Duplessis Invité : Joseph Martin un des nombreux «enfants de Duplessis»
Tout ceci fait partie du Génocide des Enfant nées hors mariage sans la permission de deux diocèses de Québec et de Montréal la religion Catholique secte très puissant qui est dirigé par le Vatican JOSEPH MARTIN ORPHELIN DE DUPLESSIS |
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En rapport avec ce projet, nous aimerions souligner qu’après une sérieuse analyse du rapport présenté par les autorités du Mont-Providence, nous avons constaté qu’une proportion assez considérable d’enfants appartiennent à une catégorie supérieure de décicients mentaux, et à cause de leur quotient d’intelligence devraient normalement tomber sous la tutelle de la Commission scolaire. Comme vous le savez déjà sans doute, notre ministère accepte en principe et pratique la nécessité de confier les groupes inférieurs de déficients à la charge des organismes qui s’occuppent de la santé même. Toutefois, pour ce qui est de Mont-Providence, malgré l’admiration que nous éprouvons pour le travail accompli par les autorités religieuses et laïques, nous nous demandons si l’absence des services d’un psychiâtre et le quotient intellectuel d’un nombre d’enfants permettent de justifier le montant de l’octroi déjà approuvé et les demandes futures de subvention.»
Lettre de O. Leroux, M.D., 1er avril 1953
«L’expression «malades» signifie les personnes atteintes de psychopaties, de l’un ou l’autre sexe, confiées aux Soeurs par le Gouvernement.!»
Arrêté en conseil, Chambre du conseil exécutif, no 1082, Québec, 3 novembre 1954.
«Jusqu’à l’âge de quatre ou cinq ans – et l’auteur de ces lignes en a été témoin – ces enfants n’ont pas encore appris à parler comme les autres, pour la raison qu’aucun adulte n’a pu converser avec eux régulièrement. Il en est parmi eux qui ne peuvent alors que pousser des cris d’animaux. Tous ou presque tous, sont devenus des arriérés mentaux, qui ne pourront jamais reprendre le temps perdu. C’est le massacre des innocents.»
Arthur Prévost, Toute la vérité sur la fille-mère et son enfant, Editions Princeps, 1961, p.146.
«Tous l’admettent, les déficients mentaux entraînables présentent des problèmes et des besoins très différents de ceux rencontrés avec les véritables malades mentaux. (…) L’intérnat coûte plus cher que l’externat, tous en conviennent. Si l’on peut obtenir, sans concession de principes, un même résultat pour la formation de l’enfant, il serait illogique de ne pas préférer la solution la plus économique . (…) Nous pouvons affirmer que dans l’état actuel de la question, les services complets de diagnostics auprès des enfants déficients mentaux entraînables sont ou inexistants ou inadéquats.»
Collectif, Le problème du déficient mental entraînable, Rapport du sous-comité des déficients mentaux relevant de la sous-commission des exceptionnels du Département de l’Instruction publique de la province de Québec, 1961, pp.7, 12 et 13.
«Officiellement, le responsable des admissions est le surintendant médical de Saint-Jean-de-Dieu, mais en pratique… (les) enfants sont admis à la suite de diverses pressions politiques auprès des religieuses ou sur la recommandation de la supérieure ou pour une série de motifs très variés. (…) L’enquête dirigée par l’abbé Albini Girouard, conclut que malgré l’entente de 1954, suivant laquelle aucun enfant éducable ne devrait être admis au Mont-Providence, les admissions continuent de se faire sans beaucoup de discernement. (…) Des enfants éducables continuent d’être admis au Mont-Providence après 1954.»
Sous la direction de Marie-Paule Malouin, L’Univers des enfants en difficulté, Montréal, Bellarmin, 1996, p.370.
«En 1950, je déplorais, comme chrétien, l’espèce de connivence passive de la quasi totalité de la presse et de la majorité de la population, connivence qui permettait au gouvernement Duplessis de laisser croupir des milliers d’enfants et de laisser s’étioler des milliers de jeunes vies. Nous devons tous, c’est exact, accepter notre part de responsabilité dans cette affreuse situation. Tous, sauf les communautés religieuses en contact quotidien avec cette misère? Tous, sauf les autorités écclésiastiques qui détenaient alors le pouvoir de faire bouger l’autorité civile et qui ont refusé d’utiliser à cette fin l’énorme influence qui était la leur?»
Gérard Pelletier, Je n’ai pas signé, Monseigneur, Cité Libre, avril-mai 1993, p.17.
«La société québécoise est-elle restée muette devant la situation des enfants dits «illégitimes»? Que non! Bruno Roy a raison: cette question a été débattue de nombreuses fois durant les années 1940, 1950 et 1960.»
Micheline Dumont, historienne, Université de Sherbrooke, Bulletin d’histoire politique, vol.8, no 1, automne 1999, pp.176-177
L’oeuvre changeait. Ça devenait un hôpital, mais elle (la supérieure) a pris soin de nous dire, par exemple, il y a toutes sortes de thérapies, alors, dorénavant, on va appeler ça de la thérapie, à enseigner comme vous le faites, ce sera une thérapie plutôt que de l’enseignement. En réalité, on enseignait clandestinement. Ça nous était défendues.
Soeur Ursule Cantin, Adieu, mes soeurs, Denise Bombardier, SRC, 19 novembre 1999.
– Soeur Lise Pleau : Leur vie changeait complètement parce qulls étaient comme internés. Alors, il y avait beaucoup de restrictions, toutes les sorties qu’on faisait, les sorties éducatives étaient finies. C’était fini, il n’y avait plus rien. C’était triste, dans le fond, de savoir ça. C’était quelque chose qu’on n’acceptait pas. On n’acceptait pas ça. Mais comme on nous avait dit aucun commentaire, c’était le silence. On ne pouvait pas parler.
– Denise Bombardier : Mais vous, est-ce que vous vous êtes senties complices d’un système et d’une situation qui n’était pas admissible sur le plan moral ou si vous étiez dans le voeu d’obéïssance tel qu’il se pratiquait dans les communautés dans les années ’50.
– Soeur Lise Pleau : On n’acceptait pas ça. Entre nous, on en parlait, on trouvait ça d’une grande tristesse pour le genre d’enfants parce que quand l’oeuvre a changé, on a continué l’école avec beaucoup d’enfants.
Soeur Lise Pleau, Adieu, mes soeurs, Denise Bombardier, SRC, 19 novembre 1999.
– Jacques Lacoursière : Il doit y avoir de vos anciennes de l’Ecole de Service social qui ont dû se retrouver dans des maisons où les religieuses gardaient des enfants de la crèche, les fameux orphelins de Duplessis.
– Georges-Henri Lévesque: Oui, oui.
– Etiez-vous au courant de ça, vous?
– Ah! oui, oui. On était au courant. Ensuite, nois diplômés essayaient d’influence les religieuses, là.
– Mais…
– Ils allaient donner des conférences…
– Donc, dans les années 1940, vous saviez fort bien qu’il y avait des enfants normaux qui se trouvaient avec des enfants anormaux pour que le gouvernement ait plus d’argent du fédéral?
– Ah! oui, oui.
Le père Georges-Henri Lévesque, Artisans de notre histoire, Canal Historia, 2 février 2000 (Entrevue avec l’historien Jacques Lacoursière).
La Chorale de l’Accueil Bonneau : que sont-ils devenus?
Le meilleurs chanteur au Mont-Providence André Martelli
Deux chanteur de notre Groupe des Orphelins de Duplessis André Martelli et Colas de Huberdeau
L’ex-Chorale de l’Accueil Bonneau reprend du service pour les Fêtes et cherche des contrats de chant.
Même si elle se nomme La Chorale sous les étoiles depuis un différend avec l’Accueil Bonneau, sa vocation reste la même : réintégrer les exclus. Justement, ces exclus, que sont-ils devenus?
Les 1 400 concerts jusqu’aux États-Unis et en France, les 110 000 CD vendus et les nombreuses marques de sympathie ont aidé plusieurs choristes à remettre de l’ordre dans leur vie.
Léo, autrefois locataire à la Maison du Père, a maintenant un logement et une vie plus stable. Son fils Jocelyn a même créé une entreprise. Après une période d’itinérance, Raynald a repris ses études et est maintenant infirmier urgentiste. Les deux Michel ont eux aussi retrouvé un toit. Comme 60 % des itinérants, ils sont arrivés à attacher les wagons, évitant ainsi l’itinérance chronique qui concernerait actuellement plus de 12 000 Montréalais.
Six des choristes ont désormais atteint 65 ans, ce qui leur permet enfin de toucher une petite retraite qui améliore leur quotidien. Enrico a renoué avec sa famille et est retourné en Corse. Ben, le doyen, vit une retraite paisible en résidence, alors que Stanislas continue de donner des cours particuliers malgré la maladie.
Pour cinq des membres (Guy, Jean-Paul, Gilles, Réjean et Colas), l’aventure a pris fin abruptement, victimes de crise cardiaque, de cirrhose du foie ou du cancer. Colas se creusait depuis 12 ans des trous dans la neige pour survivre à l’hiver sur le mont Royal. Ils avaient en moyenne 58 ans. « Même si on manque de statistiques, cela correspond à l’espérance de vie qu’on observe sur le terrain », indique Pierre Gaudreau, coordonnateur au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM).
Depuis l’année de sa création en 1996, 52 voix sont passées par la chorale. «Au début, les intervenants me disaient que l’idée d’une chorale ne marcherait pas, qu’on ne créait pas un collectif avec des âmes solitaires», se souvient Pierre Anthian, prothésiste dentaire et instigateur du projet. Les sceptiques ont été confondus.
Idée
Les personnes ou les entreprises voulant recruter la chorale pour un tour de chant peuvent contacter la Fondation Brouillon d’idées.
- Cette fondation gère aussi Mairie Christmas, une initiative qui consiste à inviter à dîner un sans-abri, chez soi, pendant les Fêtes.
Go to www.orphelinsdeduplessis.com
Email : h1bertrand@videotron.ca