Le Berceau des Anges enfants nés hors mariage.
Quel bébé ont va vendre.
1954 a 1960
Devenus par un décret 816 tous débilité Mental avec la complicité des 4 colonnes de notre société république de banane ou il y a de la coruption
et de la magouille au style du gangstérisme des Hells
Les faux dossier médical que pratiquât les allemands Canadien et Québécois
L’association –des ouvres Hospitalières et Sociales de Montréal, Incorporée
CONFIDENTIEL
Renseignement sur la cas de Hervé Bertrand
Renseignements sur e cas e ………………. .:.:;;.~!...:.:..c.:.:.;..J … .:.:.r::.:r:l!; ………………………………. .
Admis le ……….. 2 .• .B.51 …………… Hom de l’Insütutlon .. Mont Providence………………………………………………………………………. .
Àlle à l’admission ………….. B ans……………………………………. Réadmission ………………………………………………………………………… Dossier numéro ………. 19.8 ……. .
Dale de naissance …….. ..2.6 .• 1 .•. !tJ …… Lieu ……………. J,1ont.r.éal …………………………………………………………………………….. .
Date de baptême ……… ..22 .• 1 .• 43. ….. Paroisse ……….. Chapelle …. de . la .. .Crèche. .. d’Youville .. ~lot.~e D<imfl . Ge Li.es se . –
Confirmation ……….. uuu…………………………. Première communion ….. non …………………………………. Autres sacrements ……………………………………………….. .
Religion …………….. c .•. r .•………………………………………………………………………………………………………………………... .nationalité …………………….. C .•. .! .•…………………………………………………………….
Légitime ……………………………. Illégitime: Abandonné …….. X ……………….. _……………………….. Réserver»‘ ………………………………….. Adoptif ….non…………………….. .
Orphelin de père et mère …………………. _ ………………………………….. De père ………………………………………… De mère ……………………………………………………. .
10M DU PUE .. méconnu ……………………………………… Age ……………….. Religion ……………………………. NaL …………………………… .
Occupation ………………………………………………………………………………… SI décédé, cause …………………………………………………. _ ……………………………….. _
Adresse ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Tél …………. _ ……… _ ……………….. _
# Vivant ……………….. Veuf ……………….. Remarié ………………… Concubin ……………….. Déserté …………….. Non marié …………….. Hospitalisé pareille ……………… .
Hospitalisé temp. . ………………… Internas ……………………. En prison ………………….. Disparu ……………………………………………………………………………………….. .
NOM DE LA MÈRE .;~ …………………………………………….. Âge ……………….. Religion ……………………………. NaL …………………………… .
Occupation …………………………………………………………………………. Si décédée, cause ……………………………………………………………………………………………. .
Adresse ……………………………………………………………………. .
Vivante ………………… Veuve ………………… Remariée …………………….. Tél. ……………………………………… .
Concubine ………….. Désertée …………… Fille-mère …………… Hospilalisée perm ……………. .
Hospitalisée lemp. . ………………………… Internée ………………………….. Prostituée …………….. En prison ………………………………….. _ …………………………………. .
tUT CIVIL DES PARENTS ………………………. Mariés …………………… Mariés civilement …………. : ……… Mixle ……………… Séparés ………….. Concubins ……. .
Séparés légalement ……………………………….. Divorcés …………………………….. Désertés ……………………………………….. Vivants ………………………………………. .
nom DU RESPONSABLE … J..ê . 9 . .9..Çj,.~:t.:L . .d .. !.g.dQ.p.:t.iQ.:1 …………… Âge ……………….. Religion ……………………………. Nal. …………………………… .
Degré de parenté …………………………………………………………………………………. Occupation ……………………………………………………………………………………. .
Adresse ……… .B.7.l.: .. ,rlle . Sherbrooke ……. e.s.t,) .. Montréal ………………………………………………… Tél. .. F_t: .8h1.1.j …………….. .
(Lorsque la réponse est affirmative, apposer un Xl
Hôpital Rivière des Praires
DOSSIER: 1521 Prisonnier pour en faire des esclaves
NOM: Bertrand
PRÉNOM: Hervé NAISSANCE: 1943-01-26
DICTÉ OU RÉDIGÉ LE: 1994-04-27 TRANSCRIT LE: 1994-04-27
RÉVISION DE DOSSIER
À sa demande, nous avons rencontré aujourd’hui monsieur Hervé Bertrand qui a été hospitalisé au Mont-Providence pour la période de mars 1955 au mois de juin 1959. Il nous demande la révision de son dossier à cause de l’inexactitude du diagnostic de déficience mentale posé à l’époque et que l’on retrouve, en effet, sur la feuille sommaire du dossier.
Après étude du dossier, nous constatons que les examens démontrent que monsieur Bertrand ne présentait aucune pathologie psychiatrique et les différents tests psychologiques effectués à l’époque dépassent le quotient intellectuel de 70, norme miminale requise pour poser un diagnostic de retard mental. En conséquence, nous concluons que le diagnostic posé sur la feuille sommaire ne reflète pas le contenu du dossier et doit être invalidé.
À notre avis, l’admission de monsieur Bertrand a été faite pour des raisons sociales; il ne présentait aucune pathologie psychiatrique ni retard mental.
MG/ml M.D Manuel Galiana
86·200-055 [Rèv. 89)
Manuel Galiana
Manuel Galiana, m.d. psychiatre
Directeur des services professionnels
ÉVALUATION ET NOTE D’ÉVOLUTION EN PSYCHIATRIE
Le prisonnier Hervé Bertrand 1521 a séjourné de 1955 a 1959 dans un asile de fous.
Mettre temporairement Hervé Bertrand hors l’hôpital par le 1-Psy Bernard Piché Criminel complice du 2-Gouvernement du Québec avec le 3-Gouvernement Santé Canada le tenancier du bordel Les Sœurs de la Charité de la Providence.
Quel Providence reçu par des représentant de Dieu.
enfants duplessis
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Nous pouvons affirmer que dans l’état actuel de la question, les services complets de diagnostics auprès des enfants déficients mentaux entraînables sont ou inexistants ou inadéquats» (p.13).
Collectif, Le problème du déficient mental entraînable, Rapport du sous-comité des déficients mentaux relevant de la sous-commission des exceptionnels du Département de l’Instruction publique de la province de Québec, 1961.
«Rappelons ainsi que ce Conseil d’administration n’est composé que de religieuses de la Providence, propriétaire de l’établissement, à l’exclusion de tout autre représentant de l’état ou de la collectivité. Il est tellement vrai que ce conseil prend toutes les décisions importantes que, lors de la visite de la Commission, le surintendant se référait à la maison-mère «pour des décisions se rapportant à l’enseignement universitaire et au transfert des malades» deux problèmes qui sont pourtant de nature essentiellement médicale. Il semble donc que le droit de propriété amène avec lui le droit de gérance absolue, même quand il s’agit d’une propriété édifiée, agrandie et entretenue à mème les fonds publics».
Rapport Bédard, Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques, Ministère de la Santé, mars 1962, p.24.
«La figure du surintendant est au coeur du processus d’admission des patients. (…) Selon Henri Dorvil, les admissions des patients en milieu psychiatrique durant les années 1940 et 1950 ne relèvent pas exclusivement d’un médecin ou du surintendant médical. Selon lui, «assez souvent à l’insu du médecin, la Soeur Supérieure, l’évêque, le curé, le député, un notaire, bref une pluralité d’individus pouvaient intervenir pour faire hospitaliser, un individu sans abri ou un enfant abandonné.»
Sous la direction de Marie-Paule Malouin, L’Univers des enfants en difficulté, Montréal, Bellarmin, 1996, pp.269-270.
«Officiellement, le responsable des admissions est le surintendant médical de Saint-Jean-de-Dieu, mais en pratique… les enfants sont admis à la suite de diverses pressions politiques auprès des religieuses ou sur la recommandation de la supérieure ou pour une série de motifs très variés. (…) L’enquête dirigée par l’abbé Albini Girouard, conclut que malgré l’entente de 1954, suivant laquelle aucun enfant éducable ne devrait être admis au Mont-Providence, les admissions «continuent de se faire sans beaucoup de discernement. (…) Des enfants éducables continuent d’être admis au Mont-Providence après 1954.»
Sous la direction de Marie-Paule Malouin, L’Univers des enfants en difficulté, Montréal, Bellarmin, 1996, p.370.
«On constate qu’un certain nombre d’enfants hospitalisés au Mont-Providence n’ont pas eu d’autres examens (psychiatriques et psychologiques) après leur admission. […] D’autres [notes] n’ont que deux ou trois lignes et laissent à penser que le médecin qui a signé la formule d’internement n’a jamais lui-ême examiné le malade ou ne l’a fait que d’une façon extrêment sommaire.»
Le Conseil des Oeuvres de Montréal, La classification des enfants et de l’organisation des classes au Mont-Providence, annexe au Rapport Bédard, 1960, p.42.
«Tu n’as jamais souffert d’une maladie mentale proprement dite. Les circonstances de la vie ont fait que tu as connu une enfance pénible, voyageant d’une insititution à une autre. Les séjours dans de multiples foyers ont nui à ta scolarisation. […] Aujourd’hui une telle façon de faire serait dénoncée comme inacceptable … […] … laisse-moi te dire que malheureusement la société a erré».
Lettre du Dr Louis Roy, cité par Michèle Coudé-Lord, Journal de Montréal, 5 septembre 1992, p.7.
«A trente ans d’intervalle, mes souvenirs à cet égard sont intacts et très vifs. Pensez-donc: une équipe de psychologues s’en allait examiner des «arriérés» et, notamment en ce qui concernait les performances pratiques ou non verbales, on rencontrait souvent des enfants qui, à ces épreuves, obtenaient des quotients intellectuels de l’ordre de 105 ou de 110. Les résultats présentés dans le Rapport Barbeau-Houle ne mirent pas ce fait en évidence avec la netteté qu’il eut pourtant convenu.»
Jean Gaudreau, L’été 1961 au Mont-Providence de Rivière-des-Prairies (Souvenirs psychométriques à verser au dossier des Enfants de Duplessis), P.R.I.S.M.E., vol.7, no 2, p.338.
«Si l’on examine la Loi sur les asiles d’aliénés (S.R.Q., 1941, ch.188) telle qu’elle était alors formulée, on constate que seules certaines catégories de personnes pouvaient y être admises, soit, d’une part, les aliénés et, d’autres, part, «les idiots et les imbéciles», mais seulement lorsqu’ils étaient «dangereux, cause de scandale, sujets à des crises d’épilepsie ou atteints de difformité monstrueuse», le tout attesté par certificat d’un médecin. En principe, des enfants atteints de déficience légère ou de troubles de comportement bénins ne pouvaient dont être admis dans des hôpitaux psychiatriques. Toutefois, si l’on jette un coup d’oeil sur les formulaires de certificat intégrés à la loi, on observe que leur libellé est beaucoup moins précis que les termes du texte de loi et qu’il semble laisser une marge de manoeuvre d’appréciation aux médecins. Cet élément, et beaucoup d’autres, a pu faciliter les abus qui ont eu cours. (…) Il est à noter que cette loi connaît des modifications importantes en 1950. Désormais intitulée La Loi concernant les hôpitaux pour le traitement des maladies mentales (S.Q., 1950, ch.31), elle autorise l’admission dans ces établissements de <<tout malade chez qui le désordre mental constitue l’élément prépondérant de son état pathologique>>. Cette nouvelle formulation consacre une discrétion médicale presque sans limite.»
René Joyal, Sciences juridiques, U.Q.A.M, Bulletin d’histoire politique, vol.8, no 1, automne 1999, p.185.
Jeanne Corriveau Le Devoir
12 avril 2012
225 000 dossiers d’enfants orphelins seront numérisés
Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Jeanne-Mance a entrepris de numériser les 225 000 dossiers qui s’empoussiéraient depuis des décennies dans les locaux de l’ancien hôpital de la Miséricorde, là où des milliers d’enfants sont nés avant d’être abandonnés par leur famille. Convaincus que ces documents avaient été détruits, des orphelins de Duplessis ont accueilli avec stupéfaction la nouvelle de l’existence d’un nombre aussi élevé de dossiers.
« Au cours des années, des centaines d’orphelins ont demandé leur acte de naissance et on leur a fait accroire que les dossiers avaient été détruits», a expliqué Lucien Landry, le président du Comité des orphelins de Duplessis victimes d’abus.
L’hôpital de la Miséricorde, situé rue Saint-Hubert, était l’un des plus gros établissements à avoir accueilli des « filles-mères» et des enfants abandonnés. L’hôpital est devenu le Centre hospitalier Jacques-Viger en 1975.
Pour les orphelins, l’existence de 225 000 dossiers s’échelonnant sur une période allant de 1908 à 1974 est une découverte. Mais ce n’en est pas une pour le CSSS Jeanne-Mance. «Les archives de l’hôpital de la Miséricorde sont sous la responsabilité du CSSS Jeanne-Mance depuis de 2004 lorsqu’a eu lieu la fusion du Centre Jacques-Viger avec d’autres établissements de santé, explique Martine Dubois, coordonnatrice du Service des communications du CSSS Jeanne-Mance. Il n’y a pas de dossiers qui ont été perdus ou qui ont été retrouvés.» D’ailleurs, ajoute-t-elle, le CSSS traite chaque année environ 200 demandes d’accès à l’information touchant des informations sur les antécédents médicaux, les maladies héréditaires, les attestations de naissance et d’adoption.
Lucien Landry insiste: des centaines d’orphelins ont été induits en erreur lorsqu’ils se sont adressés au Centre jeunesse de Montréal, qui gère les dossiers d’adoption, pour obtenir des renseignements sur leur naissance. Or, c’est le CSSS Jeanne-Mance qui détient les attestations de naissance et d’accouchement. De plus, dans de nombreux cas, les informations permettant de retrouver la bonne personne font défaut.
Pour M. Landry, une telle confusion dans la gestion des dossiers ne devrait pas exister et il réclame du gouvernement du Québec que tous ces documents soient acheminés au bureau du Directeur de l’état civil. «À Pointe-aux-Trembles, il y avait la crèche Saint-François d’Assise. À Notre-Dame-de-Liesse, à Dorval, il y a encore des dossiers. On voudrait que ce soit l’état civil qui assume cette responsabilité et que tous les dossiers y soient centralisés», dit-il.
Le CSSS Jeanne-Mance a décidé de numériser les 225 000 dossiers afin d’éviter leur détérioration. Mais cette opération ne modifiera pas les procédures de demande d’accès aux documents, précise Martine Dubois: «Ça va faciliter nos recherches quand on aura des demandes d’accès à l’information.» La numérisation des documents devrait être terminée à la fin du mois de mai, après quoi, la plupart des dossiers seront détruits.
Il n’a pas été possible de parler à un représentant du Centre jeunesse de Montréal hier.