Hymne des soeurs de la Providence

Le Génocide religieux et Politique

Le plus gros crime commit par la Congrégation des sœurs de la Charité de La Providence (Quelle providence pour ses enfants que Dieu envoie sur la terre ses sœurs sont les bourreaux des ces petit être sans défense elle les ont envoyer a la battoir les massacrée leur donner des faux diagnostics les envoyer a St_jean de Dieu dans un super Hôpital sans raison complicité du Gouvernement du Québec 18 mas 1954 Décréta le décret 816 mettre 360 enfants  orphelins(es) un faux diagnostic signer par Albini Paquette et Maurice le Noblet Duplessis .

Les responsables du Génocide sont: 1er Le gouvernement du Canada par Santé Canada Ministre de la Santé Joseph James Paul Martin

2-Ime Gouvernement du Québec par Maurice Duplessis et Albini Paquette de Mont-Laurier Notaire

3-ime les révérendes sœurs de la Charité de la Providence. 7200 Boul, Gouin orphelinats 1950 a 1954 devenue Hôpital Institue Médicaux Pédagogique .

4-Les psychiatres du Québec complice avec les autres en haut.

Hymne des sœurs de la Charité de la Providence

Première chanson des Révérendes Sœurs de la Charité de la Providence.

Elle croix a la providence du dollars qui va revenir dans les poches

de la congrégation des irrévérentes sœurs de la charité  .

Les vœux temporaires

Obéir a commettre des meurtres au enfants nées hors mariage les traiter de bâtards enfant du péché et autre nom semblable a celui ci que Dieu les punissent .

La novice devient Sœur de la Providence en prononçant les vœux de chasteté, de pauvreté et d‘obéissance. Les vœux temporaires sont renouvelés annuellement pendant une période maximale de neuf ans jusqu’à l’engagement perpétuel. La sœur ayant prononcé ses vœux temporaires poursuit son discernement en s’engageant dans un ministère, idéalement en contact direct avec les pauvres. Durant ce temps, elle peut aussi continuer ses études. Elle est encouragée à vivre une expérience dans un contexte culturel différent du sien.

Depuis plus de 170 ans, cette communauté répond aux besoins des personnes démunies, malades et marginalisées. Les sœurs surtout les tettes forte a la direction qui ont proffiter de ses malades aussi des enfants non psychiatrisées ont leur a donné des faux diagnostic pour recevoir par patients des primes pour amasser leur richesses , donc aujourd’hui ont voie le nom de charité sur la régistration du Vatican a disparue. Avant leur titre : Sœurs de la Charité de la Providence changer pour : Sœurs de la  de la Providence  finit la Charité elle son riche maintenant elle font chanter les gouvernements qui couchais avec elle auparavant.

Crèche d’Youville et Cote de Liesse

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Le Devoir  Lien:

https://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/286394/scandale-sexuel-les-orphelins-de-duplessis-denoncent-l-inertie-de-l-eglise-et-exigent-ses-excuses-publiques

Voir La Collusion,préméditation du Génocide des orphelins (es) de Duplessis en vidéo

youtube  Documentaire et preuve qui va dans mon dossier criminel viole par un préposer un prêtre l’abbé Paul Desroches le dit il a même donner un coup de point sur la gueule qui dit Lui même .

 

O Douce Providence .

Le Berceau des faux Anges pour déformer la vraie des enfants née hors mariage sans la permission des deux diocèses de Québec et Montréal (Les orphelins(es) de Duplessis 1950-1960

du  Métro de Montréal à La Sainte Émilie Gamelin Fondatrice et Une Sainte Miraculée de La Charité de la Providence
La providence est le sobriquet de la chance.

 

 

 

Les images saintes de Révérende Sœurs de la Charité de La Providence, Émilie Gamelin la fondatrice.

 

 

 

 

 

 La salle ou je suis durant 9 ans St-Gérard Majella

La  sœur jeanne Leber  

La Soeur-Émilie-Gamelin
La Soeur-Émilie-Gamelin

 

Femme remarquable, attentive aux besoins de tous et de chacun, Sœur Jeanne demeure soucieuse de conserver un climat de chaleur humaine et de poursuivre l’objectif de l’institution : « Aider les enfants à développer tous leurs potentiels vers une autonomie de plus en plus grande ». Elle est une ouvrière infatigable, attentive aux besoins physiques, intellectuels et moraux des enfants comme des employés. Elle effectue de nombreux voyages pour trouver les façons d’améliorer la qualité de vie et le développement des pensionnaires et du personnel. Nombre de ces derniers ont continué à recevoir son soutien en dehors du cadre de Mont-Providence. Après son départ, les enfants ont toujours continué à l’appeler « la vraie supérieure ».

 

 

 

Histoire d’Huberdeau.

Le Calvaire et le bourreaux des orphelins de Duplessis

Je vais mettre les documents dans un album , j’ai rencontré quelques-uns de ces orphelins)

L’Orphelinat de Huberdeau dans les Laurentides, plusieurs enfants ( garçons ) qui n’étaient pas adopté vers l’âge de 6 et 7 ans quittaient les crèches ou les maternités de Montréal pour cet endroit, qui pour plusieurs d’entre eux n’oubliront jamais cet enfer vécu à cet Orphelinat.

Après des décinies de silence, certain parmi ces centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la Miséricorde hébergeait alors à Huberdeau dans les Laurentides, ont consenti à se livrer d’un douleureux secret: Ils auraient subi pendant de longue années de sevices sexuel et de la violence physique de la part des Frères de la Miséricorde qui les gardaient au pensionat. Ils ont été abusés par des religieux.

Il y a de quoi à faire frémir.
Sodomie, fellation, jeux sexuels divers, on se rend compte que ces enfants étaient pour plusieurs des Frères de la Miséricorde de cet orphelinat non seulement de simples esclaves sexuel, mais en plus de la main d’oeuvre à bon marché que l’on faisait travailler sur une ferme de ces frères.

Pire, les enfants qui ont fréquentés l’institution où on était censé leur prodiguer un minimum d’éducation n’ont jamais reçu aucun bulletin ni aucun certificat de reconnaissance scolaire.

Où est situé Huberdeau: Huberdeau, Arundel, St-Remi d’Amherts, St Jovite, ou par l’autre route au  nord de Morin Heights . Huberdeau est dans ce coin là, au nord de St-Jérôme

 

 

Radio-Canada.ca – Nouvelles: Les orphelins d’Huberdeau brisent le silence

Les orphelins d’Huberdeau brisent le silence

Mise à jour le dimanche 23 février 2003, 7 h 02 .
.

Un reportage de l’émission Zone Libre, diffusé vendredi soir, à l’antenne de Radio-Canada, a levé le voile sur une autre page sombre de l’histoire du Québec des années 1940 et 1950 : celle de centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la miséricorde hébergeait alors à Huberdeau, dans les Laurentides.Extrait vidéo

.                          Le calvaire du Huberdeau pour les Orphelins

Après des décennies de silence, certains d’entre eux ont consenti à se libérer d’un douloureux secret. Ils auraient subi pendant de longues années des sévices sexuels et de la violence physique de la part des frères qui les gardaient au Pensionnat d’Huberdeau.

La Conférence des évêques du Canada a consenti à rencontrer, en avril prochain, les représentants de différents groupes du pays qui estiment avoir été lésés par l’Église catholique. Les orphelins d’Huberdeau y seront. La conférence souhaite ainsi apaiser le ressentiment de ceux qui disent avoir été abusés par des religieux. Mais en ce qui concerne le cas du pensionnat d’Huberdeau, Mgr Schonenbach reste évasif sur les actions que pourrait prendre l’église.

Martin L’Écuyer, un ancien pensionnaire qui a brisé le silence et ses camarades du pensionnat d’Huberdeau exigent des excuses et une compensation équivalente à ce qu’ont reçu les Orphelins de Duplessis, soit 25 000$. Mais avant tout, ils espèrent que les Québécois les croiront.

 L’enquête fais par Estelle Gravelle une vraie tricherie et corruption cette enquete au niveau criminel geré par les complices et entité de L’époque la religion et la politique la meme culture de tricherie sa ne pas amélioré depuis 1950  et c’est pour ca que le corruption continue de plus en plus il sont beau a faire des commissions par dessus commissions et des policier comme  U.P.A.C . Rien n’a changer.

Le dossier d’uberdeau est similaire au Boy’s St-Vincent l’ orphelinat Mount Cashel de St. John’s , à Terre – Neuve .

La diférance un seul groupe Criminel reconneu Les freres de la Religion Catholique Romaine .

Les Orphelins de Duplessis par quatre criminels 1er Gouvernment du Canada 2ime Gouvernement du Québec 3-Les Sœurs de la Charité de la Providence 4-ime Les Psychiatres du Québec ony créer un double Cénécide.

Huberdeau l’orphelinats                                        Le calvert des orphelins d’ Huberdeau

 L’orphelinat Notre-Dame de la Merci, propriété de l’institution des Frères de la Miséricorde, a accueilli des jeunes en difficulté de 1924 à 1975. La vente de l’institution des Frères de la Miséricorde au réseau des Affaires Sociales sous le nom d’Accueil Vert-Pré de Huberdeau a lieu en 1975. Cet   institut est maintenant connu sous l’appellation de Centre Jeunesse des Laurentides.

L’Orphelinat de Huberdeau dans les Laurentides, plusieurs enfants ( garçons ) qui n’étaient pas adopté vers l’âge de 6 et 7 ans quittaient les crèches ou les maternités de Montréal pour cet endroit, qui pour plusieurs d’entre eux n’oubliront jamais cet enfer vécu à cet Orphelinat.

Après des décinies de silence, certain parmi ces centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la Miséricorde hébergeait alors à Huberdeau dans les Laurentides, ont consenti à se livrer d’un douleureux secret: Ils auraient subi pendant de longue années de sévices sexuel et de la violence physique de la part des Frères de la Miséricorde qui les gardaient au pensionat. Ils ont été abusés par des religieux. 

Il y a de quoi à faire frémir.
Sodomie, fellation, jeux sexuels divers, on se rend compte que ces enfants étaient pour plusieurs des Frères de la Miséricorde de cet orphelinat non seulement de simples esclaves sexuel, mais en plus de la main d’oeuvre à bon marché que l’on faisait travailler sur une ferme de ces frères. 

Pire, les enfants qui ont fréquentés l’institution où on était censé leur prodiguer un minimum d’éducation n’ont jamais reçu aucun bulletin ni aucun certificat de reconnaissance scolaire.

Où est situé Huberdeau: Huberdeau, Arundel, St-Remi d’Amherts, St Jovite, ou par l’autre route au  nord de Morin Heights . Huberdeau est dans ce coin là, au nord de St-Jérome

Voici des détail de l’orphelinat Huberdeau diriger par des frères ce n’est pas très joli, il y’a beaucoup d’information sur le net.

Depuis 2001 au Québec, plus de 3000 enfants de Duplessis ont été indemnisés par le gouvernement. On estime qu’ils sont entre 15 000 et 20 000 dans la province. Plusieurs autres pourraient se manifester. 

«Ces gens-là ont été abusés dans les années 50, dans les années 60 et là, on refuse de les indemniser. Ça fait plus de 50 ans dans certains cas. Je pense qu’ils ont assez attendu», a expliqué Me Marc Bellemare, qui conseille plusieurs enfants de Duplessis. 

«On est très sensibles à leur situation, aux préjudices qu’ils ont subis. J’ai bon espoir qu’en début d’année on soit capable de donner une réponse à tous ces gens», a expliqué Julie Boulet, ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale. 

Depuis 2001, le gouvernement a versé près de 59 millions $ à ces victimes qui ont renoncé à poursuivre l’Église catholique et des professionnels de la santé.

Les enfants de Duplessis n’ont aucune intention de laisser tomber leur cause.  «Où sont les priorités du gouvernement en matière de services aux personnes démunies? C’est ça qu’on se pose comme question», a dit Lucien Landry du Comité de l’orphelin (es) victime d’abus.

LES ORPHELINS D’HUBERDEAU

Faites places dans votre coeur pour ces petits qui n’ont rien

La grande tragédie chez les enfants illégitimes, c’est de ne rien posséder, c’est de ne pouvoir dire ni mon papa, ni ma maman, ni mes frères, ni mes soeurs, pas plus que ma maison ou mon grand-papa, ma grand-maman, non plus que mes vêtements, mes livres, mes jouets. Depuis leur naissance, rien n’a été à eux, rien ne leur a appartenu en propre.

La petite jaquette qui habillait proprement et chaudement le poupon était celle de tous les poupons; le hochet avec lequel il s’amusait pouvait, s’il éveillait la convoitise du bébé d’à côté, passer à celui-ci; la garde qui lui prodiguait des soins et qui penchait sur lui son doux visage devait être un jour ou l’autre remplacée par une autre.

Et toujours, ce régime d’une communauté qui donne tout et rien n’a empêché qu’il ne connaisse cette joie, cette stimulante sensation de la propriété.

Et à Huberdeau, malgré le désir du changement de politique qu’a le directeur, le R.F. Rigobert, qui sent tout le danger d’un esprit communautaire dans un monde qui a le respect de la propriété et qui encourage l’entreprise privée, le système du un pour tous et du tous pour un est, à cause de circonstances incontrôlables, à la base du bon fonctionnement de l’orphelinat.

Il est évidemment générateur d’une substantielle économie, mais il nuit indiscutablement à l’épanouissement de la personnalité. Le petit enfant qui, faute de pouvoir s’attacher aux gens de sa famille, peut s’attacher aux choses qui lui appartiennent, se sent déjà moins seul et est déjà plus sûr de lui.

Nous espérons recevoir bientôt, nous a dit le frère Rigobert, les placards que nous a promis le Service du bien-être de la jeunesse, et alors chacun de nos petits gars pourra avoir sa propre garde-robe et prendre soin de ses propres effets.

Le frère Rigobert est un psychologue, un sincère ami de l’enfance et il sait l’importance chez les illégitimes, surtout, de ce facteur de la propriété

Quelque chose à moi

En visitant les dortoirs, entre autres, j’ai constaté combien ce sentiment «j’ai quelque chose à moi» a de l’importance pour le petit gars que la vie a jeté tout seul dans un monde où l’existence est impossible sans amour. Sur les petites cases de chevet qui jouent le rôle de tables de nuit, j’ai vu des installations touchantes : autels improvisés, photographies d’une excursion, objets décoratifs, exécutés dans les ateliers par l’artisan en herbe, qui identifient l’emplacement alloué au petit gars et en réclame pour lui le droit de propriété.

J’ai même vu, dans un grand bocal de verre, un petit poisson rouge, tout frétillant, tout plein de vie, qui tient presque lieu de famille à un touchant petit gars de 11 ans, Noël Lacoste, qui en hérita alors qu’il était à la Côte-de-Liesse. Lorsqu’il quitta cette institution, soeur Caya s’organisa pour qu’il puisse emporter son protégé; elle lui donna même une provision de nourriture à poissons. Ce petit poisson, soigné avec amour, visité trois fois le jour, a aujourd’hui quatre ans. J’ignore combien de temps une créature de ce genre peut exister, mais je souhaite que ce soit longtemps, car le jour où son protégé le trouvera flottant sur le flanc deviendra un moment tragique dans la vie du petit enfant.
Excellente nourriture

Physiquement, les enfants d’Huberdeau grandissent vite; ils se développent bien. L’excellent médecin du village d’Huberdeau, le docteur Garon, les visite deux fois la semaine, et règle la composition des repas qui sont plantureux et absolument conformes aux normes établies par la diététique : viande, oeufs, lait, beurre, fromage en quantité, bonne variété de légumes, excellent pain fabriqué à la maison, desserts substantiels, faits pour contenter tous les appétits. Persque tous ces produits proviennent de la ferme de l’orphelinat qui méritait l’an dernier le second prix du mérite agricole de la province.

Nous les mesurons, nous les pesons chaque mois, nos enfants, nous a dit garde Pelletier, qui est attachée à l’Institution, et chaque mois le progrès est surprenant. Les cas de strabisme sont traités à l’hôpital, et l’ablation des amygdales ainsi que l’extraction des dents ou leur obturation se pratiquent, dans une petite salle d’opération bien aménagée, par des spécialistes qui visitent régulièrement l’orphelinat.

Physiquement, nous sommes donc en présence de beaux enfants robustes, bien constitués, forts, qui n’auront point, plus tard, à traîner, dans la lutte pour la vie, un pauvre corps débile. À ce stage, le potentiel est excellent et pourrait permettre à ces enfants de devenir, plus tard, des citoyens influents, des individus utiles à une société qui ne pourrait que s’incliner devant leurs mérites.

Il faudrait que la population s’intéresse à leur sort, qu’à ce tournant décisif de l’adolescence, ces jeunes gens se sentent soutenus, aimés par quelqu’un en qui ils pourraient avoir confiance et qui serait susceptible de s’intéresser à eux et de faciliter leur orientation décisive vers l’avenir.

Il y a des centaines de personnes qui pourraient jouer ce rôle de protecteurs d’une jeunesse qui, plus que quiconque, a besoin d’être préparée pour la lutte dans la vie. Pour elle, il n’y aura jamais le refuge suprême du foyer, après les échecs ou les mauvais virages; pour elle, il n’y aura jamais l’aide financière d’une parenté bien disposée, la collaboration de frères, de soeurs. ll faut donc qu’elle soit doublement prête afin que les tâtonnements du départ n’existent pas.
Le dimanche

Le dimanche ? Il y a parfois un visiteur au parloir, parfois deux … m’a révélé le frère Rigobert. Huberdeau est à deux heures de voiture de Montréal. Le trajet est splendide, et l’homme qui porte en lui l’amour des jeunes et qui a la foi dans ce système des compensations qui rend plus heureux, plus chanceux les gens charitables, pourrait s’intéresser à un de ces petits gars, lui rendre visite, lui écrire, lui faire parvenir, de temps à autres, de petits colis qui deviennent, comme on le devine, une grande aventure dans la vie de ces petits abandonnés. Un rien leur fait plaisir, un rien les remplit de gratitude. Ils sont si peu habitués à ce qu’on s’occupe d’eux!

Témoin, ce beau grand gars François Hubert, que nous photographiâmes dans l’atelier de menuiserie. Penché sur sa scie, où il accomplissait un travail minutieux. Il avait le visage presque entièrement caché par une mèche de cheveux. Dresse un peu la tête, François» lui ai-je demandé, et regarde-nous un tout petit moment … Quel radieux sourire ! me suis-je exclamée en constatant l’éclat de ses beaux yeux. Il fut si surpris de mon exclamation que j’ai compris que jamais auparavant on ne lui avait fait compliment de sa personne. C’est pas souvent, mon François, que tu te fais dire que tu es un beau gars ! a dit en riant de bon coeur le frère Edmond, instructeur de l’atelier de menuiserie. Pas souvent? Autant dire jamais !

Noël, cette année à l’orphelinat Notre-Dame-de-la-Merci , ne doit pas être un Noël comme les autres. Et pourquoi ? Parce que vous allez entrer dans la vie de ces petits enfants; parce que vous allez leur apporter l’amitié et la confiance dont ils ont tant besoin; parce que vous allez leur apprendre qu’ils sont des enfants comme les autres, qui peuvent réussir dans la vie tout aussi bien, peut-être mieux que les autres, et que toutes leurs ambitions doivent être employée à devenir quelqu’un.

Et, comme premier geste, faites parvenir votre offrande pré-Noël à l’orphelinat ou au patronage St-Vincent-de-Paul, afin qu’une célébration d’un éclat inaccoutumé apprenne aux petits gars qu’il y a quelque chose de nouveau dans leurs vie.

Par Robert Carrière

Ce qu’il leur faut !

Lors d’une récente visite à l’orphelinat d’Huberdeau, voici les besoins urgents que nous avons constatés chez les jeunes orphelins de cette institution :

1- Il leur faut des patins ! Parce qu’ils en manquent. Ils sont obligés de se prêter l’un à l’autre une centaine de paires qu’ils possèdent actuellement. Il faudrait environ 150 paires de patins, de pointures 4 à 9.

2- Il leur faut des complets : Pour donner à chacun de ces jeunes l’impression qu’ils peuvent être comme les autres, il en faudrait 310, de 10 à 17 ans.

3- Il leur faut des bâtons de hockey, soit 2 pour chaque enfant. Actuellement, ils se fabriquent des bâtons rudimentaires à la menuiserie ou rafistolent les bâtons cassés avec de la tôle ou de la broche.

4- Il leur faut des skis ! Actuellement, les élèves de 2 classes seulement – soit une trentaine – peuvent aller en ski.

5- Il leur faut encore : de la pâte à dents (il est question que le club Richelieu- Montréal leur donne des brosses à dents et aussi des traînes sauvages), des rasoirs et des lames (la barbe pousse chez quelques-uns de ces jeunes adolescents), des disques, des livres de lecture et des albums en images, ainsi que des balles de ping-pong.

6- Il leur faut aussi des canifs, du bois à découper, de la colle et de petits clous à finir, pour accomplir leurs travaux de passe-temps.

7- Il leur faut 600 chaises droites, pour remplacer les longs bancs de bois qu’il y a encore dans les salles et aux réfectoires.

8- Il leur faut les accessoires nécessaires pour aménager un gymnase : tremplin, cheval allemand, matelas, barres parallèles, trapèzes, «punching-ball», hockey intérieur, ballon volant, ballon-au-panier, etc.

9- Il leur faut un autobus usagé, mais en bon ordre, pour les excursions à la campagne et les joutes sportives à l’extérieur.

Tous les dons en nature ou en argent peuvent être envoyés directement à l’Institut Notre-Dame-de-la-Merci, à Huberdeau (Argenteuil). Mais, à Montréal, ils peuvent être aussi adressés, au nom de l’orphelinat d’Huberdeau, au soin du Patronage St-Vincent-de-Paul, 211 ouest, rue Lagauchetière, d’où ils seront expédiés à Huberdeau, au fur et à mesure qu’ils seront reçus.

QUÉBEC – Plus de 300 enfants de Duplessis attendent que le gouvernement du Québec les indemnise comme il avait promis de le faire. Ils ont présenté leur demande au cours de la dernière année, après l’expiration d’un décret gouvernemental. Selon TVA Nouvelles, le conseil des ministres tarde maintenant à approuver le paiement du montant d’environ 5 millions $.

«On ne connaissait pas la vie à 10, 12 ans, au collège. Ce que les frères disaient, fallait les croire et faire ce qu’ils disaient», a expliqué Jean-Paul Henripin, une victime.

Ce dernier a vécu un véritable calvaire à l’orphelinat Huberdeau. Enfant, il dit avoir été agressé sexuellement par des religieux. Son frère Marcel aurait subi le même sort.

«Des fois ils étaient deux frères sur un petit gars», a raconté Marcel Henripin, qui a reçu 15 000 $ du gouvernement du Québec l’an dernier pour tous les dommages subis.

Le décret leur permettant d’être indemnisés se terminait le 23 décembre 2009. Or depuis ce temps, selon TVA Nouvelles, 343 enfants de Duplessis, comme Jean-Paul Henripin, se sont manifestés. Mais, il n’y a plus d’argent disponible.

«Ce n’est pas le 15 000 $ qui me fait le plus mal au cœur, c’est de voir que le gouvernement a commencé des choses qu’il ne finit pas», a-t-il expliqué.

LES ORPHELINS D’HUBERDEAU   

 

Des enfants abusées par les frères de la Miséricorde

Pauline Gill

Les enfants Abusées Dans les institutions Québécoise sur le territoire Canadien tous ont fermer les yeux

AUTEUR / PAULINE GILL / LIBRAIRIE RENAUD-BRAY

Pauline Gill se dévoue à la recherche et à l’écriture depuis 1990. Elle est notamment l’auteure des best-sellers Les Enfants de Duplessis

Livre Les enfant de Duplessis | Libre Expression

Les enfant de Duplessis

Par l’auteur Pauline Gill

Voici l’histoire vraie d’Alice Quinton dont les souvenirs s’animent sous la plume de Pauline Gill. Elle révèle le cruel destin de ces orphelins et orphelines qui, considérés comme « non éducables », furent enfermés dans des asiles. Libérée seize ans plus tard, Alice devra apprendre à vivre dans une société dont elle ne connaissait rien. Elle résoudra l’énigme de sa naissance et conquerra son bonheur.

Pauline GIL
les-enfants-de duplessis

 

 

 

Tout les Livres sur les Orphelins (es) de Duplessis

La Localité St-Ferdinand Halifax dans les cantons l’est il y avait un Hôpital elle est détruite cause
mauvaise réputation en plus des grèves des employer donc le syndical nationaux ont payer une forte amande
Le Gouvernement du Québec décida de fermer et démolir cette institution.

Si intéresser d’avoir le livre de Rod Vienneau faite le savoir je demanderais au propriétaire de vous l’envoyer je lui donnerais vos coordonner voila.

Gérard Pelletier: Écrivait sur les enfants nés hors mariage (Enfants tristes)

Le journaliste a L’époque de De Duplessis
triste1

Après les années passé ses enfants la plupart devenue des itinérants pauvres et démunis de notre société Québécoise.
Ils se sont retrouver à l’accueille Bonneau à Montréal aussi se sont former une chorale pour chanter abord des entré et sortie des Métro.
Mr André Martelli qui avait depuis sont enfance une voie digne d’un chateur d’opéra mais sa destiné le plaça dans une autre personnage
donc il n’aurait pas souhaité. Regarder cette photos qui en dit long.André Martelli 001

Un enfant du Mont=Providence dans la même institution ou moi même Hervé Bertrand, Lucien Landry et bien d’autres ont des histoire horribles donc la vie
de la providence ne souriais pas en eux

Dernière province à adopter une loi sur l’instruction obligatoire au Québec.

Fete National Fleur Lyse
logo-AHQ-V2-Association humaniste du Québec La voix des athées et des agnostiquesUn premier collège classique pour filles est créé en 1907

Charlemagne aura peut-être un jour eu cette idée folle, mais qui oserait aujourd’hui critiquer le bien-fondé de l’école? Certes, il se trouvera toujours des élèves qui, rebutés par l’idée de se retrouver entre quatre murs, grommelleront en s’y rendant tous les matins. C’est qu’ils ignorent encore toutes les luttes qui ont été menées pour que les portes du savoir leur soient grandes ouvertes.

Difficile, en effet, de croire qu’il fut une époque où l’école — même primaire — était un luxe. Au tout début du XXe siècle, dans un Québec extrêmement pieux et rural, elle est élitiste et contrôlée par le clergé. L’enseignement supérieur, dans les quelques collèges (7e à 11e année), d’autres offrant le cours classique (jusqu’au bac ès arts), et plus tard dans l’une des trois universités existantes, est réservé aux enfants de médecin, d’avocat, de notaire…

À l’époque, les parents des élèves doivent payer une rétribution mensuelle à la commission scolaire et assumer le coût des manuels, qui est plutôt élevé. En 1910, les dépenses scolaires d’une famille de cinq enfants représentent près de deux semaines de salaire. Et, signe que l’instruction n’était pas valorisée, la rémunération annuelle d’une institutrice ne dépassait pas les 150 $.

Ainsi, les familles, qui sont très nombreuses, n’ont pas les moyens d’envoyer leurs rejetons se faire instruire. Pire, elles n’en voient pas l’utilité. «Dans le temps, on était retiré de l’école pour travailler et donner notre paye à nos parents. C’était ça, la norme, dans les familles pauvres», m’a raconté ma grand-mère maternelle, qui a fréquenté l’école jusqu’à la 5e année du primaire durant les années 30.

Avant la commission Parent — vaste enquête tenue de 1960 à 1966 qui a restructuré tout le système d’éducation au Québec et soutenu la création du ministère de l’Éducation — l’accès à l’école était aléatoire, résume Félix Bouvier, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières. «Les gens qui voulaient vraiment s’instruire y arrivaient. Mais ils avaient de l’aide d’un oncle ou du curé qui finançait leurs études, de façon un peu secrète. Le système n’était pas égalitaire», explique-t-il.

L’enseignement professionnel public s’organise parallèlement aux niveaux secondaire, collégial et supérieur, mais il est réservé presque exclusivement aux garçons.

Contre l’orthodoxie de l’Église qui cherche à protéger le Québec de certaines idées «pernicieuses», des hommes politiques et des groupes tels que la Ligue de l’enseignement, le Congrès ouvrier et le Congrès du travail réclament une école «gratuite et obligatoire». Même Le Devoir mettra son grain de sel dans le débat en publiant une série d’articles sur l’importance de «l’école pour tous». Ce projet de société verra finalement le jour en 1943, alors que le Québec est la dernière province canadienne à adopter une loi sur l’instruction obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 14 ans, qui devra être gratuite.

Duplessis et les femmes

Au fil de l’industrialisation, le besoin de scolariser les masses s’est fait sentir. Endettées, les écoles publiques de certaines commissions scolaires commencent, elles aussi, à enseigner le latin. Dans les régions, les sections classiques éclosent. L’éducation au niveau secondaire n’est plus l’apanage du sacerdoce. En 1951, le rapport de la commission Massey recommande notamment l’octroi d’une aide fédérale aux universités et un système étendu de bourses d’étude et de recherche. Maurice Duplessis, entêté, s’y opposera fermement jusqu’à sa mort: il n’y aurait pas d’ingérence du fédéral dans l’éducation! Et toute mesure facilitant l’accès au savoir aurait affaibli l’Église et détourné l’attention des jeunes filles.

Jusque-là, celles-ci avaient d’ailleurs été bien mal servies par l’école, dirigée par des congrégations religieuses. Au début du siècle, des pensionnats sont fréquentés non pas par la majorité, mais par une poignée de jeunes filles de la classe moyenne ou supérieure, tandis que d’autres vont en classe dans des écoles publiques mixtes. Exception de taille: une école de métiers féminins accueille les jeunes filles à Montréal et un collège classique est créé pour elles en 1907.

Les écoles ménagères, pour les rares filles qui atteignent les niveaux «complémentaire» et «supérieur», et les instituts familiaux, appelés «écoles de bonheur», s’ajoutent au portrait. Enfin, il faudra attendre 1903 pour voir une première Québécoise franchir le seuil de l’Université Laval et 20 ans de plus pour qu’elle soit imitée par d’autres.

Les limites de la gratuité

Au début des années 50, la province, qui conclut une entente pour percevoir un impôt sur le revenu, se lance dans une vaste entreprise d’évaluation des besoins des Québécois. La commission Tremblay, qui devait se pencher sur les problèmes constitutionnels, dut se préoccuper d’instruction. Parmi les 240 mémoires reçus, 140 abordent les problèmes d’éducation que connaît le Québec. La table était mise pour la commission Parent.

Le débat s’engage alors. Les uns croient que l’enseignement doit être gratuit jusqu’à l’âge de 16 ans et ensuite soutenu grâce à des prêts et bourses. D’autres croient que, au niveau postsecondaire, la facture doit revenir à l’étudiant qui, après tout, accède à un savoir supérieur qui lui bénéficiera en premier lieu.

Enfin, certains souhaitent l’entière gratuité, tout en faisant «payer intellectuellement» l’étudiant par de rigoureux examens d’entrée à l’université. «Rendons l’admission plus difficile, ne lui faisons pas faire la vaisselle», avait déclaré Pierre Dansereau, à l’époque doyen de la Faculté des sciences de l’Université de Montréal. Une revendication semble néanmoins faire l’objet d’un consensus: le fédéral doit payer sa part dans l’enseignement supérieur.

Aide financière et autochtones

De plus en plus nombreux, les étudiants se préoccupent de leur avenir. Le 6 mars 1958, quelque 20 000 d’entre eux organisent une grève d’un jour devant l’Assemblée législative, à laquelle participe Francine Laurendeau, fille d’André Laurendeau, politicien et journaliste du Devoir. Le but de la grève: rendre plus accessible l’enseignement universitaire.

Alors que les premières bourses versées à des universitaires québécois sont octroyées en 1940 — 60 étudiants reçoivent alors 150 $ chacun! — il faudra attendre 1966 avant que ne soit adoptée la première loi québécoise portant sur l’aide financière aux études. Quelque 50 000 étudiants s’en prévalent. Ensemble, ils empruntent 26 millions aux banques.

Les autochtones peuvent aussi bénéficier d’une aide financière pour effectuer des études postsecondaires. Les Métis et les Indiens non inscrits ne reçoivent, quant à eux, aucune aide spéciale, tandis que l’éducation des Cris est prise en charge financièrement par la commission scolaire qu’ils ont eux-même créée.

L’histoire de l’intégration des autochtones dans le réseau de l’éducation est d’ailleurs bien peu glorieuse pour le Québec et le Canada. Au début du XXe siècle, les modifications apportées à la Loi sur les Indiens ont enlevé la responsabilité juridique des parents envers leurs enfants. Avec la réforme de cette loi en 1951, le gouvernement fédéral a obligé ces derniers à fréquenter les pensionnats amérindiens qu’il avait mis en place. L’usage de leur langue y était interdit. Aujourd’hui, malgré de grands progrès, près de la moitié des autochtones ne détiennent pas un diplôme d’études secondaires.

Grèves et droits de scolarité

C’est aussi la décennie qui verra naître les collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps), en même temps qu’elle sera secouée par plusieurs grèves étudiantes. Ces mouvements de protestation ont tout à voir avec le financement des universités et les droits de scolarité. En 1989, l’ancien directeur du Devoir, Claude Ryan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Science à l’époque, doublera en deux ans le montant des droits de scolarité, les faisant passer de 540 $ — montant qui était le même depuis 20 ans — à environ 1200 $. Résultat? Au début des années 90, les étudiants québécois sont deux fois plus nombreux à faire faillite.

Après un calme relatif, une autre tempête viendra balayer le réseau de l’éducation au Québec, celle des «Bourses du millénaire». En 1998, le gouvernement libéral de Jean Chrétien fait adopter le projet de loi C-36, qui permet de distribuer des bourses aux étudiants de toutes les provinces, ce qui ranime le spectre de l’ingérence du fédéral dans un champ de compétence provinciale. Loin de s’éteindre, le mouvement étudiant de protestation sera ravivé en 2004. En réponse aux coupes de 103 millions effectuées dans le Programme d’aide financière, des manifestations étudiantes finissent en une grève générale illimitée en 2005.

Si le Québec a réalisé l’impossible en rejoignant le peloton des pays les plus scolarisés en l’espace de 50 ans, il lui reste pourtant du chemin à faire. Car, fait inquiétant, l’éducation ne semble plus être plus une priorité à l’aube du nouveau millénaire. En 1966, au moment où se terminait le vaste chantier de la commission Parent, 41 % des Québécois souhaitaient que le gouvernement concentre ses efforts pour rendre l’instruction accessible à tous. Mais, en 2002, un sondage fait par Ad hoc recherche a révélé que la priorité accordée à l’éducation n’était souhaitée que par… 5 % de la population.

L’égalité homme femme et la charte des valeurs québécoises=Voleurs de Vies pour les Enfants nés hors mariage.

En dévoilant son projet de charte des valeurs québécoises le gouvernement Québécois vient réitérer le principe d’égalité entre les hommes et les femmes. Selon la première ministre Marois : « Le principe le plus fondamental, c’est l’égalité homme-femme. La liberté de religion, elle sera toujours possible, mais ce qu’on dit, c’est que l’État sera neutre par rapport à l’image qu’on projettera des personnes qui sont au service des citoyens. »                                              Religieuses 1945

Intention louable qui a fait réagir la Fédération des femmes du Québec qui considère qu’il « serait toutefois encore plus efficace pour l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes de reconnaître le même statut aux droits sociaux, économiques et culturels (droit au logement, aux soins de santé, à un salaire décent, etc.) qu’aux droits civils et politiques (liberté d’expression, de conscience, de religion, etc.). »

duplessis mgr

Quand l’État québécois se prostituait avec l’église catholique.  Le ciel est bleu l’enfer est rouge disait le premier ministre Maurice Duplessis

Selon Madame Marois, pour que « le vivre-ensemble, (…) soit rassembleur, il faut que les règles soient claires », puisque le Québec sortira gagnant de « la clarification de ces règles ». En ce sens la première ministre a tout a fait raison, d’autant plus que l’inégalité des sexes au Québec ça fait partie de notre héritage culturel. On sait que les québécoises ont obtenu le doit de vote  le 25 avril 1940. À l’époque, plusieurs s’y opposaient vertement comme en foi cet article publié dans le journal Le Devoir le 2 mars 1940:

 « Nous ne sommes pas favorable au suffrage politique féminin.1º – Parce qu’il va à l’encontre de l’unité et de la hiérarchie familiale;2º – Parce que son exercice expose la femme à toutes les passions et à toutes les aventures de l’électoralisme;Thé avec M le curé

3º – Parce que, en fait, il nous apparaît que la très grande majorité des femmes de la province ne le désirent pas;

4º – Parce que les réformes sociales, économiques, hygiéniques, etc., que l’on avance pour préconiser le droit de suffrage chez les femmes, peuvent être aussi bien obtenues, grâce à l’influence des organisations féminines en marge de la politique.

Ce texte incendiaire est signé Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve (1883-1947) archevêque de Québec  « Pour répondre à de nombreuses instances et mettre fin à diverses opinions qu’on nous prête, à propos du projet de loi accordant aux femmes le droit de vote, aux élections provinciales ».

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Cardinal Villeneuve avec son crucifix

dans le cou symbole de l’oppression féminine

En lisant ce texte je m’interroge vraiment sur les valeurs de laïcité de l’état québécois qui se permet de faire la leçon à propos de l’égalité homme femme dans la société, tout tout en prônant la conservation du crucifix à l’Assemblée Nationale du Québec; un symbole religieux qui a toujours écrasé les femmes catholiques et plus particulièrement les femmes québécoises.

Québec le province le plus de corruption.

La loi et l'ordreBeau monde que le nôtre. On s’attaque à l’eau, à l’air et à ce que nous mangeons. On nous dicte à quelle heure et comment on doit manifester, sous peine de nous faire battre par des fous armés. Et on s’attaque maintenant subtilement, mais avec tout autant de violence, à la transmission de la pensée humaine. Y a pas un dictateur au monde, même le pire, qui en demandait autant ? Est-ce un génocide culturel ou un suicide collectif? Peu importe, faut pas laisser faire. Il faut se battre. Le PQ de Marois, depuis le jour sombre de son élection, a fait plus pour assombrir le Québec que les Libéraux eux même ne l’auraient souhaités dans leurs rêves les plus fous. Un vrai wet dream. De quoi assurer, dans notre système politique psychotique, la réélection des bandits de grands chemins. Assombrir notre société dis-je, au point de nous replonger avec fermeté dans LA GRANDE NOIRCEUR, elle qui a mené nos pères, nos sœurs, à faire la mythique révolution tranquille.

Les enfants, une main-d’oeuvre bon marché – L’école ne deviendra obligatoire jusqu’à 14 ans qu’en 1943

Emprise de l’Église, désintéressement de l’État: un régime qui a fait du Québec le cancre de la scolarisation en Amérique et en Europe. Il y a soixante ans, même après une première loi sur la fréquentation scolaire obligatoire, les élèves décrochaient au primaire. Aujourd’hui, on cherche comment raccrocher jusqu’à 18 ans les 15 % d’adolescents qui abandonnent sans diplôme d’études secondaires.

Boycottage des taxes, vol de registres scolaires, commissaires menacés, saccage et même incendies d’écoles: la première tentative d’améliorer la fréquentation scolaire, en 1845, embrasa les campagnes. Le Québec prendra cent ans pour venir à bout des «éteignoirs», ces opposants à la diffusion de la connaissance parmi le peuple. Avec pour conséquence que, lorsque l’école devient obligatoire jusqu’à 14 ans en 1943, au moins la moitié des francophones quittaient l’école avant la fin du primaire.

L’Ontario a légiféré dès 1871, la plupart des autres provinces l’ont fait avant 1910, mais au Québec la loi arrive «douze ans après celle du Vatican!», s’insurge encore l’historien Pierre Graveline.

Quand le premier ministre libéral Adélard Godbout se donne pour objectif en 1939 d’enfin rendre l’instruction obligatoire au Québec, il nomme Victor Doré au poste de surintendant de l’instruction publique. «Nous nous ferons battre, s’il le faut, mais nous passerons cette loi afin de préparer pour demain une génération plus instruite», promet Godbout.

Avec le secrétaire provincial Hector Perrier, Doré convaincra un à un les évêques qui siègent au Comité catholique du Conseil de l’instruction publique d’appuyer une loi sur l’instruction obligatoire de 6 à 14 ans. Fort des statistiques catastrophiques sur la fréquentation scolaire qu’a fournies l’Alliance des professeurs de Montréal — 50 % de décrochage au primaire! — il convainc 21 membres du comité. Six votent contre, rapporte Le Devoir du 18 décembre 1942. En avril 1943, l’Assemblée législative dit oui. Le Québec se lance dans le rattrapage d’un très sérieux retard en matière d’éducation.

Cent ans de lutte et de noirceur

Quand, en 1845, il essaie de forcer tous les parents d’enfants âgés de 5 à 14 ans à payer une taxe scolaire pour encourager la fréquentation des classes, le surintendant à l’instruction publique, Jean-Baptiste Meilleur, «n’a pas beaucoup de succès», souligne d’un euphémisme l’historienne Andrée Dufour, en référence au soulèvement d’une vive contestation populaire.

Tous les projets de loi meurent ensuite au feuilleton, si bien qu’au tournant du XXe siècle 12 % des élèves de la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) atteignent l’équivalent de la fin du secondaire. Environ 30 % de la population est illettrée. «Et c’était bien pire en campagne!», ajoute l’auteure d’Histoire de l’éducation au Québec.

«Les Canadiens français vivent dans des fermes d’autosubsistance. Ils avaient besoin de la main-d’oeuvre de leurs enfants», explique Pierre Graveline, qui a également pondu un ouvrage sur la question. «Les petits vont à l’école l’été, les grands, l’hiver, rappelle Andrée Dufour. À ce rythme, ça prend énormément de temps pour progresser.»

L’élite se désintéresse de l’école publique, les établissements sont insuffisants et mal pourvus, les enseignantes de rang sont sous-payées et l’industrialisation déplace les enfants des champs vers les usines de textile, de chaussure et de tabac, où ils gagnent le quart du salaire d’un adulte.

L’Église catholique s’oppose à toute tentative de démocratisation de l’éducation: «Il faut bien se garder d’élever l’enfant pour une autre condition que celle dans laquelle il est appelé à vivre. Le propre de la vraie éducation ne doit pas être de déplacer socialement l’élève», peut-on lire dans le journal clérical Mélanges religieux. Un «véritable intégrisme», soutient Pierre Graveline, qui rappelle que, «pendant ce temps-là, le système d’éducation anglophone se développait!»

La véritable démocratisation de l’école

Les effets de la loi promulguée en 1943 tardent pourtant à se faire sentir. «Elle était peu appliquée, dit Pierre Graveline. Il n’y avait même pas de ministère de l’Éducation!» Vers 1960, 30 % des élèves atteignent la 9e année, 14 %, la 11e.

Vrai qu’il «y a eu résistance, note Andrée Dufour. Mais l’idée passe tranquillement dans les mœurs. Tout le monde en parlait. Les syndicats et le journal Le Devoir à l’avant-plan.»

Quand la commission Parent voit le jour, le Québec est prêt. «C’est gratuit, obligatoire jusqu’à 15 ans, on ouvre des polyvalentes et des cégeps. Enfin», soupire Pierre Graveline.

Les Québécois développent un grand appétit pour l’éducation. «Pour tous les parents, les enfants devaient aller à l’université, poursuit-il. Il y a eu excès, avant qu’on ne se rende compte qu’il y a des métiers qu’on avait négligés. Dans les années 70, c’était plutôt mal vu que ça ne te tente pas, les études universitaires!» Moins de dix ans après 1968, la fréquentation des universités a augmenté de 350 %.

L’école jusqu’à 18 ans?

Le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires continue à progresser. À l’année scolaire 2006-2007, 86 % des jeunes Québécois ont pu encadrer leur diplôme à l’âge «typique» (16 à 18 ans), selon les données de Statistique Canada dévoilées en septembre. La fréquentation des cours pour adultes ajoute à la cohorte des diplômés. Si bien que le Québec n’a pas à avoir honte de sa position par rapport aux pays de l’OCDE. Mais les disparités entre garçons et filles ou entre les milieux favorisés et défavorisés sont criantes.

Pour contrer le décrochage, Philip Oreopoulos, professeur à l’Université de Toronto, croit que le fait de porter l’âge de la fréquentation obligatoire à 18 ans ou jusqu’à l’obtention du diplôme d’études secondaires pourrait être une mesure efficace. «Personne n’aime être forcé d’aller à l’école, concède celui qui étudie les effets de la fréquentation scolaire depuis plusieurs années. Dans un monde idéal, tout le monde resterait sagement à l’école jusqu’à 18 ans sans même envisager le décrochage.» Mais, comme il n’y a pas de monde idéal, il faut agir, précise-t-il. «On devra faire respecter la loi au début, puis plus personne ne penserait à décrocher, tant ça deviendrait ancré dans les mœurs.»

Dans ses recherches, il a observé le bénéfice net que donne une seule année de plus passée sur les bancs d’école, «même si, sur le coup, les jeunes ne le perçoivent pas. Mais, quelques années plus tard, ils occupent de meilleurs emplois et gagnent un peu plus.»