Les Orphelins de Duplessis= Enfants née hors mariage sans le consentement des deux diocèses de Montréal et Québec du secte de la religion catholique de Rome
Programme national de réconciliation avec les orphelins et orphelines de Duplessis – LES PERSONNES ADMISSIBLES ONT JUSQU’AU 10 AOUT 2007
QUEBEC, le 1er août /CNW Telbec/ – Le Secrétariat du Programme national de réconciliation avec les orphelins et orphelines
de Duplessis ayantfréquenté certaines institutions rappelle que les personnes admissibles ont jusqu’au 10 août 2007 pour
déposer une demande d’aide financière.
Les personnes admissibles peuvent consulter le site Internet du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale,
www.mess.gouv.qc.ca, sous la rubrique
L’aide financière, afin d’obtenir le document intitulé Guide du demandeur et le formulaire requis, ou encore, sont invitées à
composer le 1 866 225-0270
Pour obtenir de l’aide en vue de remplir la demande d’aide financière. Une équipe de conseillères et de conseillers expérimentés
du Secrétariat du Programme national de réconciliation avec les orphelins et orphelines de Duplessis ayant fréquenté certaines
institutions est disponible pour soutenirces personnes dans leur démarche. Précisons que le programme, en vigueur depuis le 10 avril
dernier, permetd’accorder une aide financière aux orphelins et orphelines qui ontfréquenté certaines institutions non psychiatriques
et qui n’ont pas reçu l’aide offerte dans le cadre du précédent Programme qui a pris fin en 2003.Rappelons qu’une personne est admissible si :
A- Elle était orpheline ou considérée comme telle en raison notamment de son abandon ou de son illégitimité;
B- Elle a été admise, entre le 1er janvier 1935 et le 31 décembre 1964,dans l’une des neuf institutions désignées;
C- Elle a subi une évaluation psychologique avant ou à compter de son admission dans l’une de ces institutions,qui concluait
à une déficience ou à un retard intellectuel la rendant inapte à l’adoption,ou a été considérée ainsi par cette institution;
D- Elle n’a pas reçu d’aide financière en vertu du Programme national de réconciliation avec les orphelins et les orphelines de Duplessis
qui appris fin en mai 2003;
E- Elle est vivante à la date d’entrée en vigueur (10 avril 2007) du présent programme d’aide financière et elle fait une demande d’aide
financière au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS)au plus tard 120 jours après cette date (10 août 2007).
Un comité multipartite est chargé de déterminer l’admissibilité des personnes à ce nouveau programme. Les institutions non
psychiatriques désignées en bas de cette liste improviser du Gouvernement du Québec Par Lucien Bouchard et compagnie.
1 – L’Orphelinat Notre-Dame de la Merci d’Huberdeau;
2- L’Institut Saint-Jean-Baptiste de Lac-Sergent;
3- L’Orphelinat Saint-Joseph de Chambly;
4- L’Hospice du Sacré-Coeur de Sherbrooke;
5- L’Orphelinat agricole Saint-Joseph de Waterville;
6- Le Centre Notre-Dame de la Santé (Institut Val-du-Lac) de Rock Forest;
7- L’Institut Monseigneur Guay de Lauzon;
8- Le Mont Saint-Aubert d’Orsainville;
9- L’Institut Doréa de Franklin Centre.
Renseignements: Claude Morin, Responsable des relations médias, (418)643-2417
Le sort des filles-mères
Date de diffusion : 27 janvier 1970
Les orphelins de Duplessis sont des enfants illégitimes, c’est-à-dire nés hors mariage. Pour comprendre leur histoire, il faut remonter à la source et saisir la mentalité d’une époque qui ne pardonne pas à une femme de donner naissance à un enfant sans être mariée. La jeune femme qui déroge à cette norme est dès lors considérée comme une déviante, pire, une pécheresse, et porte seule le fardeau de l’intolérance de la société à l’égard de la sexualité hors mariage.
Michelle Tisseyre rencontre une mère célibataire qui, confrontée à un dilemme déchirant, a abandonné ses deux enfants dans une crèche et qui lui confie sa douloureuse histoire.
Les jeunes filles et le femmes célibataires qui se retrouvent enceintes subissent une énorme pression sociale. Elles cherchent à dissimuler leur « faute » : elles quittent leur village ou leur ville pour cacher leur grossesse et accouchent en secret derrière les murs d’institutions. Fondés respectivement en 1845 et 1852, les hôpitaux des Soeurs de Miséricorde de Montréal et des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec accueillent les filles-mères pour leur accouchement. Ces maternités ont été ouvertes afin de permettre aux mères célibataires de recevoir des soins, pendant et après leur grossesse, et de « sauver leur honneur et celui de leur famille ».
Dans l’espoir de retrouver une vie normale, les mères célibataires confient leur enfant en adoption afin qu’il soit élevé dans une bonne famille. Toutefois, à partir de la crise des années 1930, le taux d’adoption est en baisse et les enfants grandissent dans les orphelinats.
Plusieurs femmes refusent néanmoins de signer les papiers d’abandon qui rendent le bébé disponible pour l’adoption. Elles espèrent se marier ou économiser assez pour pouvoir récupérer leur enfant. Après plusieurs mois, l’enfant non réclamé peut cependant être donné en adoption sans aucun consentement préalable de la mère.