Octobre 1999

Le Berceau des ses Anges

volé leur vie par la religion Catholique de Montréal

Complice le Cardinal Léger famille Léger le ministère de la Santé Canada a l’occurrence James Paul Martin

Au Provinciale 2 ieme Complice Maurice Duplessis gouvernement du Québec

3 ime complices les Révérende Sœurs de la Charité de la Providence.

4 ime Complice les Psychiatres du Québec.

  Bruno Roy, président du Comité des orphelins de Duplessis,       à la tête d’une manifestation en février 1999, à   Montréal.
—– «Faire des excuses, a dit le cardinal Turcotte à la conférence de Presse du 15 septembre dernier, c’est perdre notre temps». C’est une chose de refuser, c’en est une autre de le faire avec mépris et mensonge volontaire. Bref!

Malgré la gifle brutale et méprisante de l’Église catholique qui refuse d’exprimer des excuses et donc de reconnaître ses torts, nous poursuivrons notre lutte difficile. Nous sommes en ce moment à établir avec le bureau du Premier ministre les modalités d’une rencontre avec monsieur Bouchard, rencontre qu’il a acceptée à ma demande. Cette rencontre doit nous sortir de l’impasse dans laquelle le gouvernement du Québec a mis les oprhelins de Duplessis Si, rencontre ou pas, l’impasse est maintenue, il nous faudra conclure à la fin des négociations avec le gouvernement du Québec. La rupture sera alors totale. La société distincte de l’injustice sera chose faite.

Devant l’échec d’un règlement hors-cour, y a-t-il d’autres recours?  Bien sûr, nous avons déjà commencé à les évaluer. Devons-nous retourner à la Cour? Si oui, comment? Des pistes existent mais il ne faut pas refaire les erreurs du début. Devons-nous aller du côté d’une enquête royale du Canada? La province de Terre-Neuve, par exemple, a commandé et obtenu une enquête royale. Ce qui, dans leur dossier, leur a permis un règlement sur la base d’une indemnisation pour chacune des victimes. Certains m’ont proposé d’aller à l’ONU. Il faut savoir qu’avant d’aller à l’international, il faut avoir épuiser tous les recours dans son propre pays, telle l’enquête royale du Canada, par exemple.

Certains d’entre vous l’ignorez, mais au début de septembre 1999, en Colombie-Britanique, un important jugement de la Cour suprême a déclaré que le gouvernement fédéral et l’Église anglicane sont conjointement responsables pour les abus subis par un jeune autochtone. À ce que je sache, ce ne sont pas tous les prêtres anglicans de la province qui ont l’ont agressé, pourtant l’Église, en tant qu’institution, est responsable. Ce jugement est véritable un espoir pour notre dossier. Selon le juge, 60% du blâme revient à l’Église anglicane et 40% au gouvernement fédéral. L’Église est blâmée plus sévèrement car elle savait que ces abus avaient eu lieu et qu’elle a tenté de les dissimuler. Qu’attendent les autorités compétentes du Québec? Dirigeants religieux, médecins et politiciens étaient au courant des faux diagnostics.

Dans un esprit d’ouverture mais sans naïveté, les orphelins de Duplessis ont annulé le boycot de la quête qui avait été prévu le 3 octobre dernier. Ils ont demandé une rencontre aux représentants de l’Assemblée des évêques afin de leur présenter des preuves historiques (documentaires) attestant de l’authenticité de leur point de vue. Ils ont également profité de l’occasion pour souligner qu’il n’a jamais été question, dans leur recherche de justice, de mettre en cause l’oeuvre historique et le dévouement des religieux et religieuses du Québec. Ils ont également précisé que leur dossier n’est pas centré sur «la question des agressions sexuelles dans un milieu systémique de violence» ainsi que les évêques l’ont laissé entendre lors de la conférence de presse du 15 septembre dernier. Ce qui a été systémique, ce sont les faux diagnostics, l’intemement illégal, la main d’oeuvre gratuite, l’absence d’instruction. À ce jour, à leur demande de rencontre, il n’y a pas eu de réponse affirmative.

Quant au Collège des médecins, il tarde, au nom de la profession, à annoncer ses excuses, sinon ses regrets. Leur silence est lourd d’interrogations. Les orphelins de Duplessis ne les ont pas oubliés. Ils attendent un moment propice pour intervenir.

Le Comité des orphelins de Duplessis – Qui devrait avoir honte ?

Trois orphelins de Duplessis se sont présentés aujourd’hui pour raconter publiquement les traitements atroces qu’ils ont subis lorsqu’enfants, ils étaient alors sous la tutelle du Gouvernement du Québec et internés dans des institutions catholiques. C’est à l’occasion d’une conférence de presse que le Comité des orphelins de Duplessis a fait entendre ces témoignages et déposé les preuves devant les médias, soit des documents d’époque et des dossiers médicaux. Le Cardinal Jean-Claude Turcotte qui, récemment demandait qu’on fasse la preuve de ces abus, fut invité mais n’était pas présent. Le Premier Ministre Lucien Bouchard, lui aussi invité, était absent. Lui, qui a pourtant déclaré à maintes reprises qu’il s’occupait personnellement de ce dossier. Le Cardinal Turcotte suscitait récemment la controverse en niant les nombreux abus commis lorsque, durant les années 40 et 50, près de 3 000 enfants naturels ou enfants nés dans la pauvreté furent confiés au Gouvernement du Québec, placés dans des institutions catholiques et faussement déclarés débiles mentaux afin que l’Eglise puisse profiter de subventions gouvernementales. Il est à noter que les institutions catholiques pouvaient toucher trois fois plus d’argent pour la garde d’un enfant qualifié de malade mental que pour celle d’un enfant normal. Ces enfants ont vécus de nombreux sévices psychologiques, physiques et sexuels et ont de plus vécu la honte reliée aux circonstances troublantes entourant leur naissance. Malgré que le Cardinal dit se porter à la défense des communautés religieuses, il reconnaît aujourd’hui sa méconnaissance de ce dossier.

Maurice Duplessis
Le plus controversé de tous les chefs du Québec est probablement Maurice Le Noblet Duplessis. Il fut Premier ministre de 1936 à 1939 et de 1944 jusqu’à sa mort en 1959. De son vivant l’un des politiciens les plus populaires de l’histoire de la province, il fut largement dénoncé après sa mort par toute une génération d’intellectuels et d’historiens comme étant un véritable dictateur. Il n’en demeure pas moins que ce dernier des grands chefs de la période pré-Révolution tranquille remporta toutes ses élections sauf celle de 1939, ce qui n’est pas une mince affaire (en utilisant des moyens parfois peu orthodoxes, il faut bien le dire).

Alors âgé de 37 ans et originaire de Trois-Rivières, Duplessis fut d’abord élu à l’Assemblée nationale en 1927 et devint rapidement le chef du Parti conservateur du Québec. En 1935, son parti se joignit à l’Action Libérale Nationale de Paul Gouin pour former un nouveau parti politique; l’Union nationale. Duplessis fut élu chef de la formation politique, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

 

 

 

 

 

 

Enfants dans les crèches   avec les sœurs   qui ont plus de 20 a 25 enfants dans une salle

 

 

   Les dortoirs ou il vont se coucher se font taper at abuser par de préposer ou des sœurs