Mouvement Retrouvailles

 

Mouvement Retrouvailles – adopté(e)s – non adopté(e)s – parents
Casier postal 47002
Lévis (Québec)
G6Z 2L3
Caroline Fortin, Présidente et coordonnatrice
Téléphone : 418 903 9960
Téléphone : 1 888 646 1060 (sans frais)
Télécopie : 418 834 9627

Mouvement Retrouvailles – L’organisation

Demande pour devenir bénévole au Mouvement Retrouvailles ›› Le Mouvement Retrouvailles, organisme sans but lucratif, existe depuis 1983. Il compte plus de 13 000 membres inscrits au fil des ans et dont les avis sont inclus dans notre banque de données provinciale. Le Mouvement Retrouvailles siège au niveau de plusieurs régions sur le territoire québécois et offre des services à la grandeur de la province, selon les disponibilités de ses bénévoles.C’est un coéquipier important, un support de qualité qui oriente les personnes concernées par la problématique de l’adoption tout au long de leurs démarches.Un  organisme qui dans le passé qui a aider a trouver des parents au Orphelins et orphelines a trouver leur parent biologique bravo pour cette équipe.Faut pas oublié la TV avec Claire Lamarche un autre qui a fait du bien pour les Québécois.Notre organisme a permis à des milliers de personnes de se retrouver et d’entretenir des relations harmonieuses avec l’autre partie en augmentant la compréhension mutuelle de chacune d’elles.

Depuis 1983, grâce à sa détermination, il a oeuvré à susciter l’intérêt du grand public, des Centres Jeunesse et du Ministère de la Santé et des Services sociaux à l’importance d’obtenir ses antécédents socio-biologiques et de connaître l’autre partie pour un cheminement équilibré.

AUCUN IL NE BERCE,…TOUS IL SOUTIENT
AUCUN, IL NE CONDUIT,…TOUS IL ORIENTE!

Il offre à ses membres son expérience, ses connaissances, son support ainsi qu’un service de concordances dans le cas où la personne recherchée est également inscrite au Mouvement Retrouvailles.

Par son action, le Mouvement Retrouvailles vise à:

  • faire respecter les droits des personnes adoptées, non adoptées, des parents biologiques et adoptifs
  • sensibiliser la population face à la problématique des retrouvailles
  • éliminer les tabous face à l’adoption
  • apporter un support aux personnes vivant une difficulté avant, pendant et après les retrouvailles

POUR LE PARENT BIOLOGIQUE…
…ouvrir la porte sur le passé peut être pénible; rechercher peut être impensable.

POUR UNE PERSONNE ADOPTÉE OU NON ADOPTÉE…
…rechercher son identité biologique peut être difficile et insécurisant.

POUR UN PARENT ADOPTIF…
…voir son enfant à la recherche de ses parents biologiques peut sembler menaçant.

Voilà autant de raisons pour venir chercher de l’aide au Mouvement Retrouvailles.

QUELS SONT LES ENGAGEMENTS ET LES RESPONSABILITÉS DE NOTRE ORGANISME?

  • ÉTENDRE nos actions au niveau de toutes les régions représentées;
  • Donner SATISFACTION à la clientèle en humanisant nos services de façon constante;
  • DIRIGER les membres au Centre Jeunesse (CJ) concerné et les GUIDER dans leurs interrogations afin que chacun puisse prendre des décisions éclairées;
  • Solliciter L’INTÉRÊT des différents organismes et/ou ministères à notre cause;
  • Présenter un MORATOIRE au niveau des structures en matière de retrouvailles (fratrie, cas de décès, accompagnement);
  • RESPECTER l’histoire du Mouvement Retrouvailles, celle d’hier, d’aujourd’hui et de demain!

Note:
Remerciements sincères à madame Reine Landry pour ses convictions, sa volonté et sa contribution personnelle pour la fondation du Mouvement Retrouvailles en février 1983. Son implication en tant que fondatrice, mère et bénévole est toujours très appréciée. Merci beaucoup!

Exécutif provincial
Présidente Caroline Fortin (région de Québec, Portneuf, Beauce, KRTB, Bas St-Laurent, Gaspésie/Les Îles)
Vice-présidente Lucille Gosselin (Frontenac/Estrie)
Relationniste Lise Émond (régions Montérégie, Mauricie/Bois-Franc, Montréal, Laval, Laurentides, Lanaudière)
Secrétaire Réjane Genest (région de Québec, Portneuf, Beauce, KRTB, Bas St-Laurent, Gaspésie/Les Îles)
Trésorier André-Georges Toupin (région de Québec, Portneuf, Beauce, KRTB, Bas St-Laurent, Gaspésie/Les Îles)

Historique

2008 marque le 25e anniversaire de fondation du Mouvement Retrouvailles. Les mouvements bénévoles naissent toujours pour répondre aux besoins spécifiques de personnes concernées par certaines problématiques.

Ne faisant pas exception à la règle, les bénévoles du Mouvement Retrouvailles œuvrent dans le domaine de l’adoption, c’est-à-dire pour les adopté(e)s, non-adopté(e)s, parents biologiques et parents adoptifs.

Il faut remonter à 1976 pour retracer les premières actions qui ont mené…
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Mouvement Retrouvailles – adopté(e)s – non adopté(e)s – parents
Casier postal 47002
Lévis (Québec)
G6Z 2L3

Caroline Fortin, Présidente et coordonnatrice
Téléphone : 418 903 9960
Téléphone : 1 888 646 1060 (sans frais)
Télécopie : 418 834 9627

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En 195 il y avait 5 illégitimes, donc plusieurs d’entre vous ont passés par ces agenc


1-   La société d’adoption et de la protection de l’enfance

2-   Le Service Social de la Miséricorde
3-   Le Children Service Center
4-   Le Jewish Welfare Bureau
5-   Le Catholic Welfare Bureau

En 1953 les enfants illégitimes sont rares chez les juives, ainsi pour l’année 1953, sur 1000 enfants illégitimes nés à Montréal, il n’y en a eu que 5 chez les mamans Israélites.

C’est une des raisons que la connunauté juive allait sur le marché noir dans les hôpitaux et maternités privées.

De Miséricorde
Premières règles d’adoption

Une des règles de l’adoption était et c’était la première. L’adoption d’un enfant de l’un et de l’autre sexe n’est permise qu’aux seules époux faisant vie commune, cependant :

un veuf peut adopter un garçon

une veuve peut adopter une fille

L’adoption doit professer la religion Catholique

De Miséricorde

Voici un résumé
RÉSUMÉ DES ENFANTS ILLÉGITIMES (1954) EN 1954 ON PRÉVOYAIT 400,000 NAISSANCES AU CANADA SELON LE SERVICE DU BIEN-ÊTRE SOCIALET À CHAQUE 25 NAISSANCES, UNE NAISSANCE SERA UN ENFANT ILLÉGITIME. CE QUI REPRÉSENTE DE 16,000 À 17,000 ENFANTS ILLÉGITIMES AU CANADA POUR L’ANNÉE 1954

LES MÈRES DE CES ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIENT ÂGÉES ENTRE 15 ANS ET 24 ANS.

L’OFFICE DES STATISTIQUES DÉMONTRE QUE L’ÂGE MOYEN DES MAMANS D’ENFANTS ILLÉGITIMES EST DE 4 À 5 ANS PLUS JEUNES QUE LES MAMANS D’ENFANTS LÉGITIMES.AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 1954 LE NOMBRE D’ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIT D’ENVIRON 4000

CRÈCHE CATHOLIQUE

SEULS LES PARENTS ADOPTIFS CATHOLIQUES POUVAIENT ADOPTER UN ENFANT D’UNE FILLE-MÈRE CATHOLIQUE DANS UNE CRÈCHE CATHOLIQUE. C’ÉTAIT LA LOI. UNE FAMILLE PROTESTANTE OU AUTRE RELIGION NE POUVAIT PAS ALLER DANS UNE CRÈCHE CATHOLIQUE POUR ADOPTER UN ENFANT. CES FAMILLES NE POUVANT PAS ADOPTER UN ENFANT LÉGALEMENT ALLAIENT PLUTÔT VERS LE MARCHÉ NOIR DANS LES HÔPITAUX OU LES MATERNITÉS PRIVÉES.

 

NAISSANCE ILLÉGITIME À MONTRÉAL EN 1954 IL Y A EU DANS LES CRÈCHES CATHOLIQUES À MONTRÉAL SEULEMENT  2249 NAISSANCES ILLÉGITIMES ET CES FILLES MÈRES NE VENAIENT PAS TOUTES DE MONTRÉAL, IL Y EN AVAIT DE L’ABITIBI, DU LAC ST-JEAN ET DE LA GASPÉSIE.ET SELON LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE POUR L’ANNÉE DE 1954 IL Y A EU 1O12 ADOPTIONS LÉGALES ET 1149 ENFANTS PLACÉS DANS DES FOYERS.

 

LES AGENCES À MONTRÉAL

 

À MONTRÉAL IL Y AVAIT 5 AGENCES RECONNUES DE PLACEMENT POUR LES ENFANTS ILLÉGITIMES

1- LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE 874, EST RUE SHERBROOKE

2- LE SERVICE SOCIAL DE LA MISÉRICORDE 850 DORCHESTER (RENÉ LÉVESQUE)

3- LE CHILDREN SERVICE CENTER 1869 OUEST RUE DORCHESTER

4- LE JEWISH WELFARE BUREAU

5- LE CATHOLIC WELFARE BUREAU 1501 ST-MARC À MONTRÉAL

40 % DES PÈRES DE CES ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIENT DES HOMMES MARIÉS
EN 1950 IL Y A EU 70 JEUNES FILLES DE MOINS DE 15 ANS QUI SONT DEVENUES MÈRES D’ENFANTS ILLÉGITIMES ET EN 1949 IL Y EN AVAIT EU 82, ICI CE SONT DES CAS CONNUS SELON LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION. Miséricorde

Le sort des filles-mères

Date de diffusion : 27 janvier 1970

Les orphelins de Duplessis sont des enfants illégitimes, c’est-à-dire nés hors mariage. Pour comprendre leur histoire, il faut remonter à la source et saisir la mentalité d’une époque qui ne pardonne pas à une femme de donner naissance à un enfant sans être mariée. La jeune femme qui déroge à cette norme est dès lors considérée comme une déviante, pire, une pécheresse, et porte seule le fardeau de l’intolérance de la société à l’égard de la sexualité hors mariage.

Michelle Tisseyre rencontre une mère célibataire qui, confrontée à un dilemme déchirant, a abandonné ses deux enfants dans une crèche et qui lui confie sa douloureuse histoire.

Les jeunes filles et les femmes célibataires qui se retrouvent enceintes subissent une énorme pression sociale. Elles cherchent à dissimuler leur « faute » : elles quittent leur village ou leur ville pour cacher leur grossesse et accouchent en secret derrière les murs d’institutions. Fondés respectivement en 1845 et 1852, les hôpitaux des Soeurs de Miséricorde de Montréal et des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec accueillent les filles-mères pour leur accouchement. Ces maternités ont été ouvertes afin de permettre aux mères célibataires de recevoir des soins, pendant et après leur grossesse, et de « sauver leur honneur et celui de leur famille ».

Dans l’espoir de retrouver une vie normale, les mères célibataires confient leur enfant en adoption afin qu’il soit élevé dans une bonne famille. Toutefois, à partir de la crise des années 1930, le taux d’adoption est en baisse et les enfants grandissent dans les orphelinats.

Plusieurs femmes refusent néanmoins de signer les papiers d’abandon qui rendent le bébé disponible pour l’adoption. Elles espèrent se marier ou économiser assez pour pouvoir récupérer leur enfant. Après plusieurs mois, l’enfant non réclamé peut cependant être donné en adoption sans aucun consentement préalable de la mère.

Le sort des filles-mères

  • En 1952, une thèse réalisée au département de service social de l’Université de Montréal par une Sœur de Miséricorde, S. Madeleine du Sauveur, révèle que sur 900 filles-mères âgées de 13 à 45 ans, 85 % d’entre elles ont confié leur enfant en adoption.• Dans un contexte où l’assurance-maladie n’existe pas et que la survie financière de l’œuvre est précaire, les services hospitalisés doivent être remboursés par les usagères. Afin de rembourser les frais de leur accouchement, les mères reçues à l’hôpital de la Miséricorde doivent travailler pour la communauté pendant une certaine période. Elles sont soumises à des règlements strictes et à une étroite surveillance qui doit les amener à réintégrer la société.• L’enfant vieillissant à la crèche perd ses chances d’être adopté, les familles portant leur choix sur les nourrissons. Vers l’âge de 3 ans à 6 ans, le bambin est transféré de la crèche à l’orphelinat d’une autre communauté religieuse où il mène la vie de pensionnat : le jour, en classe et le soir dans un dortoir sous la surveillance d’une « mère de groupe ».• À l’époque de la Nouvelle-France, les pères sont responsables de leurs enfants, même illégitimes. Les pressions sociales poussent le père d’un enfant illégitime à verser une aide financière à la mère pour qu’elle puisse garder le bébé. Si l’homme refuse de reconnaître son enfant, la loi permet à la femme d’intenter aisément un procès en « poursuite de paternité ».• À partir de 1850, la mentalité change et fait dorénavant porter aux femmes la responsabilité de l’enfant illégitime, tout en dégageant les pères de leurs obligations financières face au nourrisson. C’est aussi vers 1870 que le mot « fille-mère » apparaît, ce qui traduit le durcissement des mentalités.

Le sort des filles-mères

Média : Télévision

Émission : Femme d’aujourd’hui

Date de diffusion : 27 janvier 1970

Ressource(s) : Michelle Tisseyre

      

Archives des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec