La religion Catholique a fais subis des atrocités aux Fille mères du Québec
2018-07-20
Filles-mères: Ottawa sommé de s’excuser
P- 69 Des filles orphelines ont subis des abus
Photo: Capture d’écran CPAC Eugenia Powell a raconté au comité sénatorial, en mars dernier, qu’une travailleuse sociale lui avait expliqué à l’époque qu’elle se marierait probablement et qu’elle oublierait le bébé qu’elle avait dû donner en adoption
Le Canada doit présenter ses excuses officielles aux filles-mères et aux enfants qu’elles ont été forcées de placer en adoption pendant l’après-guerre, somme un comité sénatorial. Bien que ces adoptions aient été gérées par les provinces et les organisations religieuses, le gouvernement fédéral a financé ces maisons de maternité, notent les sénateurs, et doit donc lui aussi en assumer la responsabilité.
« Chaque fois qu’un gouvernement contribue à la violation de droits de la personne, il devrait s’excuser », a tranché le sénateur Art Eggleton jeudi, en présentant le rapport « Honte à nous » du comité sénatorial des affaires sociales.
Sa collègue Chantal Petitclerc pose le même constat. « Quand il s’agit de bafouer des droits de la personne, quand il s’agit de situations comme celles-là, je ne pense pas que le premier ministre puisse trop s’excuser. […] Les excuses ne sont pas juste nécessaires. Elles sont pertinentes, elles sont utiles et elles ont un impact. »
J’espère que ce rapport va mettre un peu de pression pour une réflexion, pour des excuses, pour une reconnaissance à tout le moins du rôle qu’ont eu les différents groupes religieux
— Chantal Petitclerc
Entre 1945 et 1971, le comité sénatorial estime que près de 600 000 enfants de mères célibataires ont été jugés illégitimes et placés en adoption. Pas moins de 95 % des mères célibataires de l’époque ont dû renoncer à élever leur bébé.
Les filles-mères de l’après-guerre étaient placées dans des foyers de maternité pour mères célibataires. « Ces mères étaient souvent victimes de violence verbale et émotive, avaient un contact limité avec le monde extérieur et, dans plusieurs cas, n’ont jamais eu le droit de voir leur bébé », a relaté le sénateur Eggleton.
L’exemple australien
Son comité s’est inspiré des excuses officielles présentées en Australie, il y a cinq ans, aux mères célibataires qui y ont subi le même sort. L’aveu du gouvernement a fait boule de neige et les États du pays se sont ensuite excusés à leur tour, tout comme les organisations religieuses qui avaient dirigé les foyers.
« C’est ce qu’on souhaite ici aussi », a noté la sénatrice Petitclerc, qui s’est avouée déçue que les groupes religieux aient tous décliné l’invitation du comité. « J’espère que ce rapport va mettre un peu de pression pour une réflexion, pour des excuses, pour une reconnaissance à tout le moins du rôle qu’ont eu les différents groupes religieux. »
Les sénateurs réclament que le fédéral s’excuse d’ici un an et qu’il offre un soutien psychologique aux mères touchées et à leurs enfants.
Entre 300 000 et 450 000 célibataires auraient été forcées de céder ainsi leur bébé, selon Valérie Andrews de l’organisme Origins Canada, qui vient en aide aux personnes séparées par l’adoption.
Impossible de savoir combien d’entre elles sont toujours en vie. Mais leurs proches, les pères de ces bébés et les autres enfants qu’elles ont pu avoir par la suite représentent probablement près de deux millions de personnes, selon Mme Andrews, qui a elle-même été séparée de son bébé à 17 ans.
Or, le fédéral finançait ces foyers de maternité. « C’était prévu au Régime d’assistance publique du Canada à l’époque, a rappelé le sénateur Eggleton. Le gouvernement, certainement, est responsable de l’argent qu’il dépense. »
« Sentiment de vide »
Le bureau du ministre de la Famille et du Développement social, Jean-Yves Duclos, ne s’est pas prononcé sur les recommandations du rapport, préférant « prendre le temps de l’étudier attentivement ». « La “rafle des bébés” est un chapitre sombre et douloureux, qui a incontestablement laissé à ces jeunes mères un héritage d’amertume et de souffrance », a consenti un porte-parole.
Eugenia Powell racontait au comité, en mars, qu’une travailleuse sociale lui avait expliqué qu’elle se marierait probablement et qu’elle oublierait ce bébé. « Comment une mère peut-elle oublier son bébé ? avait-elle déploré. Je continue à éprouver un profond sentiment de vide dans ma vie. »
Le comité réclame en outre que le fédéral collabore avec les provinces pour s’assurer qu’elles offrent toutes des dossiers d’adoption ouverts qui permettent de connaître l’identité des parents.
La nouvelle loi 113 au Québec prévoit que ces informations seront dorénavant disponibles aux enfants adoptés — à moins qu’un parent le refuse explicitement, refus qui cesserait d’avoir effet un an après son décès.
Des excuses réclamées au fédéral pour des milliers de victimes d’adoptions forcées au Canada le Québec et les religieuses complice de se massacre et Génocide.
OTTAWA | Le gouvernement fédéral doit s’excuser pour son rôle dans les adoptions forcées de centaines de milliers d’enfants au Canada après la Deuxième Guerre mondiale, réclame un rapport sénatorial déposé jeudi.
De 1945 à 1971, environ 600 000 enfants au pays ont été arrachés des bras de leur mère simplement parce qu’elle était célibataire. Ces bébés, enregistrés comme «naissances illégitimes», étaient ensuite placés en adoption dans des familles «traditionnelles».
Selon le rapport intitulé «Honte à nous», le gouvernement canadien a financé des foyers de maternité où les mères célibataires allaient accoucher en secret. Jusqu’à 95 % des femmes hébergées dans ces foyers devaient abandonner leur enfant, note le document.
Des excuses du Canada pour la «rafle des bébés» représenteraient le «début d’une possible guérison» pour les victimes, a soutenu en conférence de presse la sénatrice Chantal Petitclerc, lors de la présentation du rapport du comité des affaires sociales.
Jusqu’à 400 000 mères pourraient s’être fait retirer un enfant, mais en raison du secret qui entourait la pratique et de la difficulté d’accéder aux archives, il est presque impossible d’établir un nombre précis de victimes.
«Brutales et inhumaines»
«Nous espérons que des excuses nationales […] permettront de faire savoir à nos enfants qu’ils étaient aimés et désirés, et qu’ils n’ont pas été abandonnés volontairement», a ajouté Valerie Andrews, directrice générale de l’organisme Origins Canada.
Survivante de la «rafle des bébés», Mme Andrews s’est fait retirer son enfant en 1969. Quand elle a revu son fils, il était âgé de 31 ans.
Les mères ont laissé aller leurs enfants sous les menaces, l’intimidation et la contrainte physique, a-t-elle confié, parlant de pratiques «brutales et inhumaines».
Elle s’est dite déçue que plusieurs institutions religieuses, dont l’église catholique et anglicane, n’aient pas participé en mars aux audiences du comité bien qu’elles aient géré plus d’une soixantaine de foyers.
Autres recommandations
Le rapport du comité demande également des services de soutien psychologique pour les victimes, ainsi que la mise en place d’une politique commune au pays, à travers les provinces et les territoires, pour faciliter l’accès aux dossiers d’adoption.
Aucune compensation financière n’est demandée dans le rapport pour les dommages subis par les familles, une revendication qui n’était pas prioritaire pour les témoins entendus en comité, d’après la sénatrice Petitclerc.
Reconnaissant que la rafle des bébés a laissé «un héritage d’amertume et de souffrance», le gouvernement compte prendre le temps d’étudier le rapport avant d’y répondre, a fait savoir Michael Brewster, porte-parole du ministre de la Famille, Jean-Yves Duclos.
En mars 2013, le gouvernement australien a présenté des excuses officielles aux victimes de pratiques d’adoption similaires durant la période d’après-guerre.
Origins Statement on Open Records
PRIMARY STAKEHOLDERS
The primary stakeholders in the opening of adoption records are those who have been separated from a family member by adoption. This would include the adult adoptee, natural mother and father, and extended family.
Although adoptive parents may be interested parties, they are not primary stakeholders in that:
a) Any proposed open records legislation would most likely target adopted adults who have reached the age of majority and are not minors
b) No parent, adoptive or otherwise have rights with respect to adult children and their personal affairs
c) Adoptive parents have not been separated from any family member by adoption.
DISCRIMINATION
Personal documentation regarding one’s birth is available to the majority of members of society, except, to our knowledge, people who were adopted and mothers who surrendered their babies for adoption based on their being ‘separated by adoption’. This would constitute discrimination to a segment of the population.
The disparity in open records legislation by province is problematic as basic human rights are available for some Canadians and not others therefore constituting discrination to one sector of the population.
Many Indigenous people separated by adoption during the Sixties Scoop have been denied their native status and, in some cases, Canadian citizenship. Only through transparency and openness in adoption records can those Indigenous people impacted hope to be repatriated to their band of origin.
ADULTS
Adopted adults, natural parents and siblings should have direct access to identifying information on their family members.
Adopted adults are no longer children, but are competent adults capable of making decisions and connections for themselves, or to ask for assistance if necessary. Sealed adoption records continue to treat adopted adults as perpetual children in need of some kind of protection.
FREEDOM OF ASSOCIATION/RIGHT OF CONTACT
Members of our society have the right of freedom of association with any person, including their natural families. At Origins, we are not aware of natural families or persons adopted contacting each other for any nefarious purpose. Usually contact is made to answer questions, exchange information, or to initiate family contact with hopes of a relationship.
In this age of technology, citizens of Canada receive unsolicited calls or technological intrusions from a variety of sources and have the choice as adults on whether or not to interact with those people. Further, all citizens are protected by law in cases of harassment or unwanted contact.
A “special law” enacted by the State for “those separated by adoption” sets them apart from all others in society, appearing to suggest they are a suspect group.
Adoption records are open in many jurisdictions in Canada and around the world without negative consequences.
Natural parents and persons adopted do not have the same right of freedom of association as other citizens in Canada under current legislation.
SEALING OF ADOPTION RECORDS
Adoption records were originally closed for several reasons which do not apply today.
Unmarried mothers were often told adoption would protect their children from the socially and legally constructed stigma of ‘illegitimacy’. In modern society, it is not socially or legally acceptable to stigmatize single parents and their children with ‘illegitimacy’, and with the trend today for openness in adoption practice and law, past reasoning to keep the records closed no longer exists.
Contrary to popular belief, adoption records were not sealed to protect natural mothers. Adoption records were sealed to protect the interests of adoptive parents from any possible interference by natural families and to perpetuate the “as if born to” myth.
CONFIDENTIALITY/PRIVACY
When adoption records open, they are not open to the general public but only to those adopted, and their mothers. Secrecy and shame entwined in past adoption practice have supported the emergence of myths, misinformation, and fear associated with Open Records. Due to liability concerns, governments, religious groups, and social service agencies continue to restrict access to adoption related records.
In many jurisdictions the matter of mothers’ ‘confidentiality’ or ‘privacy’ from their daughters or sons is used not only to blame mothers for legislation they had no part in creating, but also as a condition of their surrender.
To this point in time, Origins Canada has not any document signed by a mother that afforded her ‘confidentiality’ or ‘privacy’ from her son or daughter. We also have not seen any evidence that anonymity was a ‘choice’ for young mothers through a law or document signed by a mother where she was allowed to refuse ‘confidentiality’ or ‘privacy’ from her daughter or son at the time of surrender.
In the absence of specific legislation regarding confidentiality for mothers, adoption facilitators did not have authority to suggest to some mothers there would be ‘confidentiality’ from their daughters or sons.
In contrast, around the mid to late 1970s when the availability of babies began to decrease, some mothers were ‘promised’ by adoption facilitators they would be able to make contact their sons or daughters when they reached the age of majority. A ‘promise’ that most often did not materialize as ‘promised’ because closed adoption records existed or still exist.
The keeping of social secrets of some individuals in society should not be governed by legislation, costly government departments, and civil servants. The keeping of social secrets of some individuals in society does not supercede the right of others in society to have access to their own birth documentation and information about their identity.
There are studies, and our experience indicates that a high percentage (86%) of mothers want to know about and have contact with their now-adult children. With the introduction of the internet and social media, there have been increasing numbers of people searching for each other, often resulting in positive healing reunions.
RIGHTS OF PERSONS ADOPTED
It is a basic human right for every person to know their origins and to obtain their birth documentation from the state.
MOTHERS RIGHTS
Mothers who gave birth to babies who were lost to adoption in the past have also been denied the right to have the original birth certificate even though it was most often the mother who gave the information for the registration of birth. The birth of her baby has not been acknowledged and validated as is the right of all other mothers who give birth in our society. It is not a secret from her. The mothers gave birth, and has the right to obtain paperwork to prove that birth.
Although mothers (many single and unsupported) lost their right to raise their children when they surrendered to adoption, this does not preclude them from seeking their adult children once they reach the age of majority; adulthood.
There is no logical reason today, where openness in adoption is the norm, to preserve the archaic consequences of the closed adoption system of past decades in present day legislation.
OBSOLESCENCE
The keeping of closed adoption records is becoming an obsolete and costly endeavour for governments as those searching for family are increasingly, and with good results, using DNA to find family members. Also with the introduction of the internet and social media, the number of people using this technology has grown expeditiously, often resulting in affirming healing reunions.
VETOES
Origins Canada does not support vetoes for the following reasons:
- No citizen in Canada should have the right in law to prevent another citizen in Canada from receiving their personal government documents, such as a birth registration, or birth certificate.
- A new group of marginalized citizens is created when records open, except to those individuals where vetoes are filed.
- Vetoes are hurtful. Many mothers and adopted persons who search and find a veto at the end of their journey, are devastated with no recourse.
- In provinces where records are open, eg. Ontario, less than 1% of those who had the opportunity to file vetoes actually did so.
- Origins have had reports of fraud in the filing of vetoes. eg. vetoes filed by adoptive parents instead of adopted person.
- The administration of vetoes is costly and ineffective.
- It is not the mandate of government to monitor the social secrets nor the freedom of association of its citizens.
- In jurisdictions where records are open with no restrictions, or have never been closed, no negative consequences have been reported.
OTHER JURISDICTIONS
Not all countries have closed or mediated adoption records. Nations such as France, Saudi Arabia, Mexico, Norway and Israel have never closed their adoption records.
Adoption records have been open in Scotland since 1930, in Great Britain since 1975, in Australia since 1991, and in New Zealand since 1985 with no negative consequences.
In fact, Canada is the last remaining Commonwealth nation that continues to have some closed records in some provinces. Currently in Canada, four provinces and one territory have Open Adoption Records including Newfoundland, Ontario, Alberta, British Columbia and The Yukon.
Adoption Records By Province
Alberta
British Columbia
Manitoba
Newfoundland
New Brunswick
Nova Scotia
Ontario
Quebec
Prince Edward Island
Saskatchewan
Yukon Territory
Northwest Territories
Nunavut
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