Les orphelin(e)s de Duplessis ont été enfermés de force dans des asiles psychiatriques au Québec entre 1930 et 1965. Le gouvernement du Québec a toujours minimissé cette odieuse tragédie touchant près de 30000 orphelin(e)s agressés et abusés.Le 27 juin prochain, le gouvernement du Québec va encore tenter d’étouffer cette sombre page de notre histoire devant la Commission d’accès à l’information.Le droit d’accès à l’information est mise en péril pour l’ensemble des québécois.Réagissons pour sauver le droit d’accès aux documents personnels et le droit à connaitre la vérité historique sur la tragédie des orphelin(e)s de Duplessis.Tout cette mascarade est encore la collusion entre le Canada et Québec avec un partie pris du gouvernement Lucien Bouchard en vers les religieuses ses client du passé et du future pour lui même. Un dossier pire que les autochtones mais eux se tiennes et arrache présentement des milliard au deux palier de Gouvernement se font payer sous forme redevances d’électricité par Hydro Québec les mégawatt ont a pas besoin c’est pour les payer qui nous impose se stratagème car les menaces des autochtones son réelle.
Les Enfants de Duplessis
Monsieur Lucien Bouchard
Premier Ministre
Cabinet du Premier Ministre
Gouvernement du Québec
Hôtel du Parlement
Objet: Mémoire sur les Enfants de Duplessis. Sans préjudice.Monsieur Lucien,
Il nous fait plaisir, par la présente, de déposer une réflexion-mémoire sur les Enfants de Duplessis. Quelques recommandations suivront, histoire d’associer la Province du Québec ou les autorités concernées à éveiller ce dont il est possible de re-connaître et/ou de re-construire, et ce, sans jugement discriminatoire précipité (sans préjudice ni non plus par la voie – trop délicate – des accusations dites, tendrement-parfois, prématurées ou légalement invalides), «avec les yeux du coeur, les yeux des mal aimés», quelques pistes ou quelques espaces de libération et/ou d’autodétermination, de libertés et de présences humaines… .Les Enfants de Duplessis constituent un dossier difficile à aménager, d’autant plus délicat qu’il appartient à l’histoire du Québec. Ce dossier ne cesse, semble-t-il, de relancer ou de refouler des questionnements entourant la gestion et l’administration des identités collectives et individuelles, surtout celles concernant des difficultés majeures de légitimation et d’inclusion nationales précises (…matricide, génocide et/ou eugénisme de nature politico-religieuse, socio-culturelle, économique…) qu’habituellement l’histoire tendrait à associer à des mécanismes de «solution-finale», ou-encore, à des processus inspirant -maladroitement ou non- des éléments en lien avec tout quelconque processus lié à ce que l’on désignerait «crime-d’humanité». Vers un régime d’aide sans égard à la faute…? Oui, et ce, en autant que les raisons l’intéressant soient au moins les plus justes ou les plus exactes et nobles que possible… .
Il va sans rappeler que la présence des Enfants de Duplessis inquiète non seulement le cœur de la Province du Québec, mais aussi précisément son intégrité, sa crédibilité ou ses orientations épistémologiques fondamentales d’intérêts politiques, religieux et sociaux. Cette présence tend à faire re-connaître que leur histoire repose moins sur des activités anthérozoïdes (quand ces personnes provenaient de feuilles de choux) que sur la rencontre entre deux personnes-humaines d’abord et avant tout… . Des personnes appelées, de la cellule familiale aux différenciations patrimoniale et nationale, à assumer leur propre histoire… leur propre tradition… leurs propres moeurs et coutumes, leur propre éthos…. leur propre idiome mental, socio-culturel… .En tant qu’Enfants de Duplessis, sommes-nous, oui ou non, des personnes-humaines d’abord… et avant tout? Sommes-nous conscients que grandir «en dehors» des structures familiales -sous la mention de «bâtard-e-s» ou de «son of a bitch» (Enfance Abandonnée, Illégitime…) -, c’est particulièrement stressant, pour ne pas écrire parfois carrément mortel… Bof… !
1995-02-25 Paul Bégin Non pas justice
D’autres questions peuvent être ici annoncées ou ajoutées aux délibérations relativement à l’histoire de l’Enfance-de-Duplessis et, par conséquent, à celle de la Province du Québec. Contentons-nous de les retenir ou de les indiquer en temps et lieux. Quelques réponses arriveront… sûrement… .
Espérant cette réflexion-mémoire accueillir favorablement votre attention, recevez, Monsieur Lucien, au nom de nos semblables et en notre nom personnel, l’expression de nos sentiments distingués.
*****L’Express – Drummondville – Journal Drummondville