Dossier personnel de Hervé Bertrand.

Le Berceau des anges inventé par Santé Canada 17 mars 1954  Santé Québec Le 18 mars 1954 deux gangstérismes conjointement avec l’Église Catholique du Québec sous le règne de Duplessis . Ont créer un Génocide avec les enfants née hors mariage sans le consentement du Gangstérisme de l’église Catholique.

 Santé Québec République de banane aucun respect pour le Enfants

Gouvernement du Québec Dossier Personnel bio médical sur la collusion des fabriquer des faux malades au Québec par la complicité des quatre colonnes de notre société distinct des autres pays et province Colonne 1-Gouvernement du Canada 2-Gouvernement du Québec 3-Sœur de la charité de la Providence 3-Psychiatres du Québec

1950 a 1954

Photo Hervé Bertrand  c’était un Orphelinat

     

 

Prisonnier Hervé Bertrand 1521 dans un asile de fou au Mont-Providence 1955 a 1959 et suivit en dehors en 1986 par les Marronniers ou les Compagnons   de Montréal par l’abbé Roger Roy et sont équipe travailleurs Santé Social du Québec  quelle société distinct. 

Anciens du Mont-Providence                    Mont-Providence de venue 4 changement

1er École Orphelinat M-P=Mont-Providence 1950 à 1954

2-I-M-P=Institue Médicaux Pédagogique 1954 à 1959 Décret 816 détruire les vie des ses enfants par leur permission du patron (Cardinal Paul Émile Léger) de l’églises Catholique de Montréal.

3 Ime H-M-P=Hôpital Mont-Providence 1959 1961  Rapport Bédard Roberts Lazure

4 Ime H-R-D-P= Hôpital Rivières des Prairies 1961 aujourd’hui si pas de Changement.

Improvisation du Gouvernement du Québec

 du Québec je me souviens

  Doc de

Mon Père bio                    Ma photo a l’âge de 12 ans                  Doc de ma mère bio

Mme Fleurette Girard et ses enfants 1954 MP=Mont Providence

En 1954 18 mars Orphelins le 19 mars devenues soudainement débilité mental décidé par les quatre complices les deux Gouvernements les sœurs de la Charité de la Providence pour une question trois million de dollars reçu du Décret

De la crèche à l’asile : l’enfance internée Émission : Second Regard Date de diffusion : 9 mars 1980 Invité(s) : Dr Barbeau, Joseph Beaudet, Claude Bertrand, Lorraine Boyer, Vincent De Villiers, Jean-Claude Labonté, Lucien Landry, Alfred Malette, Jacques Roger, Roger Roy, Gilberte Villeneuve • L’arrêté ministériel signé le 12 août 1954 interdit explicitement aux religieuses de garder au Mont-Providence même un « embryon d’école ».  • Au lendemain de la conversion de l’école en un hôpital psychiatrique, les classes se ferment et sont remplacées par des lits. Des enfants et des vieillards arrivent en provenance d’asiles comme Saint-Jean-de-Dieu : le Mont-Providence doit recevoir 1000 patients souffrant de maladie mentale. • En 1960, un groupe d’anciens du Mont-Providence se regroupe autour de l’abbé Roger Roy, ancien aumônier de l’hôpital. L’oeuvre des Compagnons des Marronniers offre des services de réintégration sociale aux orphelins internés et catalogués déficients mentaux.  • Le Mont-Providence n’est pas le seul hôpital psychiatrique où des orphelins ont été internés. Sous prétexte de troubles du comportement, plusieurs enfants sont transférés des orphelinats vers des asiles à travers le Québec, notamment à l’hôpital Saint-Julien de Saint-Ferdinand d’Halifax, à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu et à l’hôpital Saint-Michel-Archange Des enfants et des vieillards arrivent en provenance d’asiles comme Saint-Jean-de-Dieu : le Mont-Providence doit recevoir 1000 patients souffrant de maladie mentale. • En 1960, un groupe d’anciens du Mont-Providence se regroupe autour de l’abbé Roger Roy, ancien aumônier de l’hôpital. L’oeuvre des Compagnons des Marronniers offre des services de réintégration sociale aux orphelins internés et catalogués déficients mentaux.  • Le Mont-Providence n’est pas le seul hôpital psychiatrique où des orphelins ont été internés. Sous prétexte de troubles du comportement, plusieurs enfants sont transférés des orphelinats vers des asiles à travers le Québec, notamment à l’hôpital Saint-Julien de Saint-Ferdinand d’Halifax, à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu et à l’hôpital Saint-Michel-Archange.

Les sœurs Grise de Montréal

Maison de Mère d’Youville

138 rue Saint Pierre

Montréal (Québec) H2Y 2L7

HERVE BERTRAND   44-43   Né le 26 janvier 1943 Admis à la Crèche d’Youville le 28 janvier 1943    
                    La Crèche D’Youville & L’orphelinats a coté du  même Model         nouvelle édifice amélioré pour condo maintenant

Mont-Providence Orphelinat

Ou ont fabrique Dossier médical avec Faux diagnostic

CONFIDETIEL

  • Aspect général: Bon Wassermann: Nég. 25-3-43
  • Immunisé contre diphtérie & coqueluche: 3 doses
  • 1-6-43 Rappel: 25-2-49
  • Vacciné: 17-2-46 résultat positif
  • Réaction Mantoux: Nég. 30-6-44 Circoncision: 8-3-44
  • Amygdalectomie & adénoïdectomie: 24 mars 1949
  • Traitements de diathermie pour bronchite: 2 en 1945
  • 16-3-49 examiné à Ste-Justine pour la vue: pas de lunettes maintenant.
  • Coqueluche: 28-4-43
  • Varicelle: 25-5-43
  • Apparence générale: 11~9-44 Assez bonne Dr J.A.Leduc
  •   Cœur et poumons normaux           .‘Jt ,i:..‘i~»
  • Dents en retard
  • Rachitisme: oui
  • Foie, peau, glandes: Nil
  • Montréal le 21 mai 194

 

Crèche 1 sans Faux diagnostic                                                         Crèches 2 sans Faux  diagnostic

 

Crèche sans Faux Diagnostic                Crèche sans Faux Diagnostic

 

 

 

 

Les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec et la Crèche Saint-Vincent-de-Paul — Le patrimoine immatériel religieux du Québec

Récit de pratique culturelle

Les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec et la Crèche Saint-Vincent-de-Paul

Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Communauté religieuse: Soeurs du Bon-Pasteur de Québec

Classé sous Organisation religieuse (9200), Mission (9260), Oeuvre (9262).

Historique général


La salle des Saint-Anges, aménagée en 1901 à la Maison-Mère (PH-G-10, 22-01)
© Archives des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec

Dès le début du XIXe siècle, Québec accueille son lot de misère, de désordre et de pauvreté. Les mères célibataires, tenues responsables de leur situation et victimes de préjugés, sont trop souvent contraintes à se séparer de leur enfant dès la naissance. L’Hôtel-Dieu de Québec recueille les nouveau-nés illégitimes et s’occupe de les placer en foyer nourricier jusqu’en 1845. Le gouvernement cesse alors de subventionner le service et les enfants sont conduits vers Montréal, à l’Hôpital général ou à la crèche des Sœurs Grises.

L’absence de ressources dans la région de Québec pour les mères célibataires et leurs enfants incite l’abbé Joseph Auclair, curé de la paroisse Notre-Dame-de-Québec, et Monseigneur Pierre-Flavien Turgeon à fonder, en 1852, l’Hospice Saint-Joseph de la Maternité de Québec, qui sera confié à Mlle Marie Métivier. La demande étant supérieure aux places disponibles, on sollicite l’aide des Sœurs du Bon-Pasteur pour la fondation d’une seconde maternité.
Malgré le manque de moyens et l’hostilité du voisinage à l’égard du nouvel établissement, l’Œuvre de la Miséricorde, attenante à la maternité de Mlle Métivier, reçoit sa première parturiente le 8 septembre 1874. Le 18 mars 1875, les prêtres du Séminaire cèdent au Bon-Pasteur un terrain et ses bâtiments, rue Couillard, afin d’y asseoir l’œuvre. Les deux maternités sont fusionnées l’année suivante, devenant l’Hospice de la Miséricorde, géré par les religieuses.
Parallèlement, l’Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur de Québec accueille les enfants laissés-pour-compte, mais la pauvreté impose des limites à l’hospitalité. En réponse aux demandes de Monseigneur Louis-Nazaire Bégin, le Bon-Pasteur fonde une crèche visant à accueillir les bébés nés à la Miséricorde. Le 2 septembre 1901, la congrégation accueille ses deux premiers nouveau-nés à la salle des Saints-Anges, aménagée à la Maison-mère. La même année, Mère Saint-Vincent-de-Paul, collaboratrice de Marie-Josephte Fitzbach à la fondation de la communauté, prend la direction de la crèche et travaille au soin des enfants. Après avoir logé à la Maison-mère, puis sur les rues des Remparts et Ferland, la crèche emménage sur le chemin Sainte-Foy et devient la Crèche Saint-Vincent-de-Paul, en l’honneur de la première directrice. Le 26 juillet 1908, 6 religieuses, 26 aides laïques et 125 bébés s’y installent. L’inauguration officielle de la Crèche Saint-Vincent-de-Paul aura lieu le 4 août suivant.
Un second agrandissement, en 1927, —le premier ayant été réalisé en 1916— assurera le développement et l’expansion de la Crèche, en plus de confirmer sa mission. La nouvelle construction permettra aussi d’accueillir la maternité, qui portera désormais le nom d’Hôpital de la Miséricorde, dans une aile spacieuse et moderne attenante à la crèche. L’établissement devient ainsi l’unique institution d’assistance publique reconnue à Québec vouée à l’accueil des mères célibataires et de leurs enfants. Le 4 octobre 1929, 654 enfants sont hébergés à la Crèche Saint-Vincent-de-Paul. Le service des placements, inauguré en 1908, connaîtra un important développement avec la nomination au poste de directeur de l’abbé Victorin Germain. De 1930 à 1940, 3411 enfants sont adoptés par le biais de ce service.

Afin d’offrir un environnement favorable aux enfants n’ayant pas eu la chance d’être adoptés, la congrégation ouvre, en 1925, l’Hospice des Saint-Anges, à Lyster. Elle met également sur pied, en 1948, la Maternelle Marie-au-Temple, à Neuville, école spécialisée à l’intention des enfants présentant un retard de développement.
En avril 1948, la Crèche fait un autre pas vers le progrès en fondant sa propre École de Puériculture afin de former un personnel spécialisé au soin des enfants. Bien que les aides laïques aient fourni un travail précieux et indispensable depuis l’ouverture de la Crèche, l’arrivée des puéricultrices, étudiantes et diplômées, y fait considérablement baisser le taux de mortalité infantile, lequel passe de 30% en 1930 à 0,8% en 1970. En 1953, face au succès du programme de puériculture, on fait construire une nouvelle aile à la Crèche pour y loger l’école et une nouvelle chapelle. L’École de Puériculture fermera toutefois ses portes en 1971 en raison de l’intégration de cette discipline dans les Cégeps.
Les bouleversements politiques et sociaux des années 1960 auront des conséquences sur l’avenir de la Crèche Saint-Vincent-de-Paul et de l’Hôpital de la Miséricorde, la libéralisation et la tolérance incitant de plus en plus de mères célibataires à garder leurs enfants. Le placement en foyers nourriciers, suite à une série de grèves dans les milieux hospitaliers en 1970, sonne le glas de la Crèche puisqu’un grand nombre d’enfants seront adoptés par les foyers les ayant reçus. Le 27 décembre 1972, le départ des derniers enfants hébergés à la Crèche marque la fermeture de l’institution. Quant aux annexes de la Crèche, à savoir l’Hospice des Saint-Anges et la Maternelle Marie-au-Temple, leurs activités vouées aux enfants cessent respectivement en 1962 et 1968.
Depuis sa fondation en 1901 jusqu’à sa fermeture en 1972, la Crèche Saint-Vincent-de-Paul aura accueilli 38 672 enfants et facilité 26 276 adoptions. Fidèles à leur fondatrice et à leur mission, les Sœurs du Bon-Pasteur et le personnel de la Crèche se sont dévoués au service de l’enfant pendant plus de soixante-dix ans à Québec.

Description


Soeur Albertine Boucher au temps de ses études en puériculture, 1953
© Archives des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec

La Crèche Saint-Vincent-de-Paul comptait quatre départements, partagés en autant de niveaux. Les enfants étaient gardés au premier étage de leur naissance à l’âge de trois ou quatre mois puis étaient transférés au deuxième étage, où logeaient les bébés de quatre à dix mois. Le troisième étage hébergeait les « grands », âgés de dix mois à deux ans. Les plus âgés habitaient le rez-de-chaussée, ce qui leur offrait la possibilité de sortir fréquemment et de profiter de la cour et du parc.
En avril 1953, au moment du départ de sœur Albertine Boucher de la Crèche, l’établissement logeait 810 bébés. D’abord considérable, compte tenu du nombre d’enfants sur qui veiller, la tâche des religieuses et des aides laïques a toutefois été allégée suite à la fondation, en 1948, de l’École de Puériculture. Dès lors, des étudiantes ou des graduées assistaient les religieuses et avaient des enfants à leur charge. Chaque étage étant séparé en dortoirs de treize lits, chaque religieuse et chaque puéricultrice avait à sa charge treize enfants. Au 2e étage, une graduée en puériculture s’occupait, quant à elle, d’une section de trois dortoirs. Ainsi, en plus des religieuses, le personnel de la crèche était composé d’étudiantes en puériculture, de puéricultrices diplômées, d’infirmières, de médecins et d’aides. Plusieurs services essentiels étaient aussi présents à la Crèche, notamment la cuisine, la buanderie, la lingerie, les ateliers et la biberonnerie.

Apprentissage et transmission


Puéricultrice veillant sur les enfants, 1955
© Archives des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec

Dès la fondation de la Crèche, en 1901, les religieuses ainsi que le personnel de l’institution se sont voués à l’accueil des enfants illégitimes, faisant preuve d’abnégation et offrant leur dévouement. Par leurs gestes maternels, leur présence, leur amour et leur don de soi, les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec ont offert un environnement favorable au développement physique et moral des enfants. En mettant sur pied une institution d’assistance publique reconnue telle que la Crèche Saint-Vincent-de-Paul, les religieuses se sont certes vouées au secours des enfants, mais ont également participé au legs d’un héritage social important.

Localisation

Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
Lieu: Musée Bon-Pasteur, 14, rue Couillard, Québec, G1R 3S9
Téléphone: 418-694-0243
Télécopieur: 418-694-6233
Site Web: https://www.soeursdubonpasteur.ca/

Source

Sœurs Gilberte Dubé et Albertine Boucher
Titre, rôle et fonction : Détentrice d’un cours de l’École de Puériculture, puis de l’Hôtel-Dieu de Québec, sœur Gilberte Dubé est infirmière de formation. Sœur Albertine Boucher a elle aussi complété une formation à l’École de Puériculture, puis une formation d’infirmière.
Lien avec la pratique : Sœur Gilberte Dubé a occupé un poste d’infirmière pendant cinq ans à la Crèche Saint-Vincent-de-Paul. Elle aura travaillé plus de trente ans auprès des jeunes enfants, en maternité et en pouponnière. Ayant consacré une partie de sa carrière au milieu hospitalier, sœur Albertine Boucher a travaillé comme infirmière quatre ans à la Crèche, deux ans en tant qu’étudiante puis deux ans en tant que religieuse. Elle y a également occupé un poste d’adjointe à la responsable. Elle s’est principalement consacré aux nouveau-nés jusqu’à quatre mois, puis aux enfants âgées de dix mois à deux ans.

Le sort des filles-mères

Le sort des filles-mères

Média : Télévision

Émission : Femme d’aujourd’hui

Date de diffusion : 27 janvier 1970

Ressource(s) : Michelle Tisseyre

Durée : 11 min 34 s

Dernière modification :
20 juin 2008

Date de diffusion : 27 janvier 1970

Les orphelins de Duplessis sont des enfants illégitimes, c’est-à-dire nés hors mariage. Pour comprendre leur histoire, il faut remonter à la source et saisir la mentalité d’une époque qui ne pardonne pas à une femme de donner naissance à un enfant sans être mariée. La jeune femme qui déroge à cette norme est dès lors considérée comme une déviante, pire, une pécheresse, et porte seule le fardeau de l’intolérance de la société à l’égard de la sexualité hors mariage.

Michelle Tisseyre rencontre une mère célibataire qui, confrontée à un dilemme déchirant, a abandonné ses deux enfants dans une crèche et qui lui confie sa douloureuse histoire.

Les jeunes filles et le femmes célibataires qui se retrouvent enceintes subissent une énorme pression sociale. Elles cherchent à dissimuler leur « faute » : elles quittent leur village ou leur ville pour cacher leur grossesse et accouchent en secret derrière les murs d’institutions. Fondés respectivement en 1845 et 1852, les hôpitaux des Soeurs de Miséricorde de Montréal et des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec accueillent les filles-mères pour leur accouchement. Ces maternités ont été ouvertes afin de permettre aux mères célibataires de recevoir des soins, pendant et après leur grossesse, et de « sauver leur honneur et celui de leur famille ».

Dans l’espoir de retrouver une vie normale, les mères célibataires confient leur enfant en adoption afin qu’il soit élevé dans une bonne famille. Toutefois, à partir de la crise des années 1930, le taux d’adoption est en baisse et les enfants grandissent dans les orphelinats.

Plusieurs femmes refusent néanmoins de signer les papiers d’abandon qui rendent le bébé disponible pour l’adoption. Elles espèrent se marier ou économiser assez pour pouvoir récupérer leur enfant. Après plusieurs mois, l’enfant non réclamé peut cependant être donné en adoption sans aucun consentement préalable de la mère.

Fin de la liste

  • Le sort des filles-mères
  • En 1952, une thèse réalisée au département de service social de l’Université de Montréal par une Sœur de Miséricorde, S. Madeleine du Sauveur, révèle que sur 900 filles-mères âgées de 13 à 45 ans, 85 % d’entre elles ont confié leur enfant en adoption.• Dans un contexte où l’assurance-maladie n’existe pas et que la survie financière de l’œuvre est précaire, les services hospitalisés doivent être remboursés par les usagères. Afin de rembourser les frais de leur accouchement, les mères reçues à l’hôpital de la Miséricorde doivent travailler pour la communauté pendant une certaine période. Elles sont soumises à des règlements strictes et à une étroite surveillance qui doit les amener à réintégrer la société.• L’enfant vieillissant à la crèche perd ses chances d’être adopté, les familles portant leur choix sur les nourrissons. Vers l’âge de 3 ans à 6 ans, le bambin est transféré de la crèche à l’orphelinat d’une autre communauté religieuse où il mène la vie de pensionnat : le jour, en classe et le soir dans un dortoir sous la surveillance d’une « mère de groupe ».

    • À l’époque de la Nouvelle-France, les pères sont responsables de leurs enfants, même illégitimes. Les pressions sociales poussent le père d’un enfant illégitime à verser une aide financière à la mère pour qu’elle puisse garder le bébé. Si l’homme refuse de reconnaître son enfant, la loi permet à la femme d’intenter aisément un procès en « poursuite de paternité ».

    • À partir de 1850, la mentalité change et fait dorénavant porter aux femmes la responsabilité de l’enfant illégitime, tout en dégageant les pères de leurs obligations financières face au nourrisson. C’est aussi vers 1870 que le mot « fille-mère » apparaît, ce qui traduit le durcissement des mentalités.

 

Liste des enfants Statistique a la crèche