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HISTOIRE   

L’HISTOIRE CENSURÉE DES ORPHELINS DE DUPLESSIS

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Des enfants étiquetés comme « débiles mentaux » et utilisés comme cobayes pour des expérimentations psychiatriques.

Dans les années ’40, ’50 et ’60 plusieurs dizaines de milliers de jeunes enfants Québécois, certains estiment qu’il y en aurait eu jusqu’à 100’000, furent placés dans des orphelinats avec la promesse qu’ils seraient bien traités et qu’ils recevraient une bonne éducation. Suite à diverses pressions de l’industrie de la santé mentale canadienne et québécoise, ces enfants tombèrent ensuite sous la coupe de psychiatres qui les déclarèrent « débiles mentaux » et leur imposèrent des conditions de vie carrément inhumaines.

Il a été rapporté que jusqu’à 50’000 d’entre eux, tous des enfants normaux et innocents, seraient morts ou auraient disparu dans des hôpitaux psychiatriques du Québec. Des dizaines de milliers de ces jeunes enfants furent maltraités et torturés et un pourcentage important d’entre eux devinrent des cobayes pour des expérimentations psychiatriques au moyen de drogues expérimentales, d’électrochocs et de lobotomies.

Selon Mme Christine Hahn, une journaliste d’investigation canadienne dont les recherches et les reportages sur le drame des Orphelins de Duplessis ont été publiés dans le Magazine Freedom, «…au cours des sept dernières années, j’ai pu découvrir une quantité scandaleuse d’actes criminels faits à ce groupe [les orphelins] et les révélations continuent. En plus des actes d’abus physiques bien documentés, j’ai été capable de documenter que ces enfants innocents furent utilisés au cours d’expériences illégales faites avec de la chlorpromazine, un médicament mieux connu sous le nom de Largactyl.» Mme Hahn trouve révoltant et inacceptable qu’aucun des psychiatres ayant « traité » ces orphelins n’ait jamais été blâmé, accusé ou discipliné par le Collège des médecins ou par les Associations canadienne ou québécoise de psychiatrie.

La conférence de presse tenue à la Librairie Atwater de Montréal, lundi le 5 février, a permis de comprendre davantage l’ampleur des crimes commis contre ces dizaines de milliers d’Orphelins. Pour ceux-ci, il ne s’agit de rien de moins que du crime du siècle commis en Amérique du Nord. Et ils veulent obtenir des réponses à des questions pressantes. Par exemple, ils veulent savoir comment il a pu être possible qu’une telle quantité d’enfants normaux et innocents aient pu tout à coup être plus maltraités que des animaux ? Combien d’enfants sont morts ou ont souffert des dommages irréparables dans chaque institution psychiatrique ? Quels « traitements » tels que l’utilisation de drogues débilitantes, d’électrochocs et de lobotomies ont été utilisés contre ces enfants, sur combien et par qui ? Quelles expérimentations ont été menées, par qui et qui exactement les finançait ? Qui était au courant de ces crimes et de ces violations des droits humains et qui a cherché à dissimuler l’affaire ou qui n’a rien fait ? Qui en a tiré profit ?

Selon M. Rod Vienneau de la Commission pour les victimes des crimes contre l’humanité, « Les orphelins demandent depuis 1992 que ces étiquettes de troubles mentaux soient effacés de leurs dossiers médicaux. Ils réclament également qu’une enquête publique indépendante soit mise sur pied avec le mandat de faire toute la lumière sur cette affaire et que des poursuites soient intentées contre les responsables. »

L’histoire se répète

La sombre histoire des Orphelins de Duplessis n’est pas sans rappeler toute la controverse actuelle qui entoure les diagnostics et les médicaments psychiatriques. Alors que la majorité des médecins, des médias et de la population ont jusqu’à récemment toujours fait confiance AVEUGLÉMENT aux affirmations de la psychiatrie et à ses médicaments psychiatriques, les 24 derniers mois ont vu un nombre sans précédent de mises en garde sérieuses contre les drogues psychiatriques s’abattre sur l’industrie pharmaco-psychiatrique.

Non seulement ces médicaments ne seraient pas plus efficaces qu’un simple placebo (petite pilule de farine) mais ils auraient énormément d’effets secondaires volontairement cachés ou minimisés par les compagnies pharmaceutiques et leurs représentants. Les psychiatres et les compagnies pharmaceutiques sont maintenant accusés de coucher dans le même lit, d’inventer des troubles mentaux et de médicaliser tous les aspects normaux de la vie dans un but de profit et au détriment de la santé physique et mentale de millions d’adultes et d’enfants.

Selon M. Denis Côté, Président de la Commission des citoyens pour les droits de l’homme de Québec, « l’horrible histoire des Orphelins de Duplessis se répète présentement au Québec dans ses nouveaux orphelinats, les foyers d’accueil et les Centres jeunesse. Selon des statistiques récentes, plus de 40% des enfants qui y sont hébergés seraient sur plus d’un médicament psychiatrique en même temps. Lorsque le premier psychotrope produit ses effets secondaires connus comme des hallucinations, de l’hostilité, des pensées suicidaires ou des problèmes cardiaques, le psychiatre va traîtreusement utiliser ces effets secondaires pour apposer sur l’enfant d’autres étiquettes de troubles mentaux et il va hausser la dose ou encore ajouter un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième psychotrope, chacun ayant ses propres effets secondaires importants. Ces enfants coupés de leur famille sont transformés en zombies sans que personne de l’extérieur ne s’en rende compte. Ils ne sont pas aidés, ils sont trahis. »

Le Magazine Freedom, Mme Hahn et la Commission des citoyens pour les droits de l’homme n’invitent toute personne ayant connaissance de crimes ou de violations de droits humains à communiquer avec eux. Leur travail d’investigation va se continuer jusqu’à ce que toute la lumière ait été faite.

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