Le berceau des faux Anges ou ont nous appelais les enfants du Péché ou les bâtards.
Mise en ligne le 6 nov. 2011
De la crèche à l’asile l’enfance internée
On appelle ca un crime pas respecter les lois internationaux, Les droit de L’homme.
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Les bonnes sœurs Gilberte Villeneuve Un jour après le 18 mars elle est venue nous dans ma classe annoncer a partir d’aujourd’hui vous êtes tous des fous. Elle s’avait bien se qu’il arriverait a cet enfants elle dit se sont des enfants éducables elle était complice de sa communauté d’agir en obéissance a ses supérieures. Tant au docteur barbeau la commission scolaire de Montréal la mit dehors pour les documents faits sur le classement des enfants en difficulté d’apprentissages UN docteur plus malades que ces patient dans les institutions psychiatrique avec le décret
Décret 816 arrêt de la mort a la battoir le 370 enfants qui sont rester car eu n’avait pas de parents, l’été avant le changement la vocation du Mont-providence les sœurs de la charité de la fameuse Providence elles sont envoyer une lettre a fin que les parent ne puisent les retourné car il seront étiqueter comme les 370 autres a qui la vie normal finit la finit leur liberté finit les cours d’enseignement a l’école finit de jour dehors comme tout les autres enfants du monde. Comment Dieu a donner la permission a ses représentants de Dieu puissent agir de cette façon criminel les ordre venais du Cardinal Léger avant de s’expatrieren Afrique pour punir sont geste de ne pas sauvé ses enfants.
Les quatre colonnes de notre société malade qui ont fait le pire crime mondiale selon l’ONU et les chartes canadiennes et Québécoise qui sont les coupables: 1er Le Gouvernement Canadiens 2ime le Gouvernement Québécois 3ime Les Sœurs de la (Charité) le la Providence le 4ime les psychiatres Québécoises .
Toute un complot et continue aujourd’hui de nier car la culture Duplessiste continue de plus en plus évidant avec tous les enquetes et commissions continue démontre la corruption que Mcleans a raison Le Maclean’s sur la corruption au Québec – Charest défend les souverainistes
Dans une lettre virulente qu’il a fait parvenir à l’éditeur de Maclean’s, Mark Stevenson, dimanche dernier, Jean Charest dénonce cet article qui fait «la démonstration d’une thèse simpliste et odieuse selon laquelle les Québécois seraient génétiquement incapables d’agir avec intégrité» et qui s’appuie sur «un amalgame d’informations erronées, d’allégations non démontrées prises au hasard de l’histoire, où vous mêlez le premier ministre Duplessis, les syndicats de la fonction publique, la Révolution tranquille, la place de l’État dans l’économie, nos racines catholiques et, surtout, le mouvement souverainiste».
Le Québec champion de la corruption, selon Maclean’s
Autant de scandales politiques » surviennent dans la Belle Province.
Tant à Ottawa qu’à Québec, la classe politique s’est insurgée contre le magazine pour avoir publié un article concluant que le Québec serait la province « la plus corrompue au Canada ». Vraie cette missive.
On fait dans la fabulation avec un article comme celui-là. [Non] On dénonce très haut et fort aujourd’hui ce que le Maclean’s soutient. c’est vraie la culture Duplessis existe réellement sur nos territoire canadienne et Québécoise.
Tous les jours ont attend des députés des Primer ministres sont dans des collusions,des complot et autres du genre et ont est obligé de former une nouvelle Police pour enquêté sur les agissement de chacun des députés,c’est une preuve et qui donne raison à Maclean’s a faire rapport de cet éventrements. Mme
L’article de cinq pages s’ouvre sur un rappel des derniers événements qui ont fait les manchettes au Québec, de la commission Bastarache à l’attribution de contrats dans la construction, en passant par le trafic de places en garderies et la démission du ministre de la Famille, Tony Tomassi. Le magazine inclut même les 75 000 $ de « salaire annuel » versés par le P.L.Q à Jean Charest. La liste s’allonge jusqu’au scandale des commandites et plus loin encore,et on n,a aps finit
La crainte d’une sécession prochaine du Québec étant écartée à moyen ou long terme, le Canada anglais ne se gène pas pour taper une fois de plus sur le peuple québécois.
La revue Maclean’s déverse le fiel des préjugés anti-québécois en affirmant que le Québec est la province la plus corrompue au Canada.
Les velléités indépendantistes et l’État social-démocrate du Québec sont cités comme les causes directes de la corruption qui rongerait la Belle Province.
Ces dénigreurs de la nation québécoise, qui n’y connaissent apparemment rien à la réalité de chez-nous, détournent les faits historiques en oubliant que si le Québec est corrompu, c’est directement la faute des fédéralistes et des sbires francophones à leur service, pas des souverainistes portant sur leurs épaules une cause légitime!
Qui a détourné les résultats du référendum de 1995 pour sauver la fédération canadienne en instaurant un programme douteux de commandites en violation des lois électorales du Québec sur le financement des campagnes référendaires? Les libéraux du fédéral avec leur petit porteur d’eau de service, Jean Chrétien. À noter : la corruption venait ici de l’État fédéral, pas provincial! Le Canada serait-il alors corrompu?
Qui a parachuté sur la scène politique provinciale un certain Jean Charest, ancien président du comité du NON en 1995 et pourfendeur des souverainistes? Les fédéralistes canadiens.
Et qui a implanté au Québec une culture de corruption dans l’institution gouvernementale en moins de 7 ans de pouvoir? Ce même Jean Charest, ancien ministre fédéral sous l’ère conservatrice Mulroney qui a connu un lot impressionnant de scandales, notamment avec l’affaire Oerlikon et les conflits d’intérêts de Stevens Sinclair.
Il apparaitrait que Charest ait appris à bonne école.
Aussi, à propos des conservateurs, les responsables de ce torchon propagandiste semblent tasser volontairement sur le bas-côté l’histoire du Parti Conservateur, présentement au pouvoir à Ottawa, qui elle aussi ne constitue pas un exemple d’intégrité – on se remémorera encore la gouvernance houleuse en corruption de Brian Mulroney.
Sans compter l’attitude actuelle du cabinet du premier ministre Stephen Harper qui filtre l’information émanant du gouvernement et aussi des scientifiques fédéraux en environnement, comme s’il avait quelques scandales à cacher sur ses liens avec les pétrolières et les impacts écologiques de l’exploitation des sables bitumineux.
Et que dire de la présomption fallacieuse d’une relation entre la taille de l’État québécois et le degré de corruption? Dans la mesure où les pays les plus corrompus sur la planète sont ceux abritant des pouvoirs gouvernementaux faméliques, on constate très limpidement le mensonge d’une telle assertion.
De plus, la société québécoise avec son faible écart entre les classes sociales prouve d’emblée que la justice sociale y est fort présente. Ce qui contredit encore le lien entre la grosseur de l’État et la corruption rampante car une société contaminée par un avilissement du genre engendrerait à coup sûr des inégalités sociales très prononcées.
MacLean’s utilise comme prétexte la commission Bastarache et les scandales dans la construction pour vomir une diatribe anti-québécoise abjecte qui ne colle pas à une réalité politique québécoise n’ayant encore jamais connu tels scandales avant la venue du champion du fédéralisme canadien, John James Charest, au poste de premier ministre du Québec.
La revue canadienne use malhonnêtement d’une exception de l’histoire québécoise afin de diffamer une société parmi les plus éthiques au monde. Pour preuve, nous nous empressons de faire enquête au moindre signe de corruption. Ce qui ne semble pas être le cas dans le reste « plus blanc que blanc » du Canada.
En somme, sans le Canada jouant dans nos affaires internes afin de nous dévier de notre destinée en tant que nation, il n’y aurait simplement pas de corruption au Québec…
Au Canada, le scandale, quand ça arrive, c’est des gens du gouvernement qui se mettent de l’argent public dans les poches. Au Québec, c’est l’inverse. Ce sont des personnes du privé qui utilisent de l’argent privé pour influencer le gouvernement.
« Le Québec, terre de patronage »
Selon Maclean’s, il s’agit d’une tendance qui puiserait ses racines dans une longue et fructueuse tradition de patronage et de corruption qui a culminé sous le régime de Maurice Duplessis,c,est notre culture Duplessite encré en nous les Québécois de sources.
Ces « pratiques » n’ont jamais disparu des mœurs politiques québécoises, note l’auteur, mais se sont simplement transformées après la Révolution tranquille période noir.
Ont n’a conclut par un article d’Andrew Coyne qui précise que la corruption existait partout au Canada bien avant la Confédération, mais que c’est au Québec « qu’elle semble la plus inévitable ». Ici, encore, les scandales « made in Québec » se déclinent sur des paragraphes.
Aussi « Québec bashing » que ce reportage pouvait être, il faudrait tout de même pouvoir se regarder dans le miroir et réaliser la corruption historique du gouvernement québécois actuel. Bien sûr, Maclean’s fait preuve de mauvaise foi (raciste?) lorsqu’il exprime la corruption comme un trait culturellement intrinsèque du peuple québécois. Mais en se faisant le défenseur du peuple face au Maclean’s (et le Canada-anglais), le premier ministre Jean Charest aura réussi à dévier l’attention publique sur la responsabilité de son gouvernement quant à la gangrène de l’État québécois (et son démantèlement programmé). Dans un même ordre idée, la commission Bastarache agit comme un leurre, une longue mascarade pour éviter une commission d’enquête publique sur le financement des partis politiques et les scandales liés à l’industrie de la construction.
Les institutions sont la garantie du gouvernement d’un peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement
– Saint-Just (Extrait des Fragments sur les institutions républicaines)
Que Justice soit rendue dans l’affaire Marie-Renée Baillargeon collusion
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) reconnaît que les citoyens ont droit à des services de qualité. Il souhaite par conséquent recevoir vos commentaires afin d’améliorer continuellement ses services ainsi que de maintenir et renforcer votre confiance.
Directeur des poursuites criminelles et pénales
2828, Boul. Laurier
Tour 1, bureau 500
Québec (Québec) G1V 0B9
Le plus grand complot fait par la grosse pointure du faux pape Lucien Bouchard Avocat des religieuses lui même voulait devenir prêtre a sabote une commission d’enquête demander par les orphelins(es) de Duplessis quel collusion et corruption.
Le faux pape et le faux prêtre
Lucien Bouchard: un curé de campagne je vous Bénit ma Gange de malades non lucide.
Le plus gros magouilleur du Canada et du Québec
Dans sa jeunesse, Lucien Bouchard voulait devenir prêtre. Dans un petit village du pays, il se voyait sans doute déjà se bercer tout en égrenant pieusement son chapelet. Il aurait participé à la vie communautaire … conseillé ses ouailles sur la vie de famille… corrigé les p’tits gars qui parlent mal… Il aurait changé la vie en la rendant plus morale. « Sagesse. Sacrifice. Autorité », telle aurait été sa devise
Et lui, le village, il semblait attendre aussi
– sans grand espoir
– après tant d’autres nuits passées sous la boue,
un maître à suivre vers quelque improbable,
quelque inimaginable asile – Georges Bernanos
Journal d’un curé de campagne, 1936
Lucien Bouchard: un curé de campagne
Un nouveau genre de curé
Le curé qui sommeille en Lucien Bouchard n’est jamais entièrement disparu, il a simplement revêtu des habits plus modernes, moins poussiéreux. Il y a longtemps que les religieux ont troqué la vertueuse toge ecclésiastique pour le complet cravate de l’avocat ou du politicien.
Lucien Bouchard est littéralement connecté avec le Bon Dieu. C’est pour cette raison que son discours n’est pas partisan, subjectif ou égoïste comme celui des groupes de pression. Sa bonne parole est d’ailleurs généralement ponctuée de vérités divinatoires, absolument infalsifiables et étrangères au commun des mortels, du type : « le Québec veut », « ce n’est pas ce que pense le Québec », « c’est le gros bon sens », « il faut voir la vérité en face », etc.
Mise en ligne le 7 nov. 2011
06-excuses de Lucien Bouchard.
Date de diffusion : 4 mars 1999
Le 4 mars 1999, le premier ministre Lucien Bouchard présente des excuses officielles aux orphelins de Duplessis, assorties d’un fonds d’aide spécial de 3 millions. Le premier ministre refuse toutefois d’accorder des indemnités individuelles et de tenir une enquête publique sur cette question.
Après s’être entretenu avec Robert Perreault, ministre des Relations avec les citoyens, le journaliste Jacques Beauchamp recueille les réactions de Bruno Roy, président du Comité des orphelins de Duplessis. Ce dernier estime que le geste du premier ministre est insuffisant et manque de sincérité.
Dans sa déclaration ministérielle, le chef du gouvernement souligne parallèlement le dévouement et l’abnégation de milliers de religieuses et de religieux qui œuvraient dans ces institutions spécialisées.
L’offre de Québec est catégoriquement rejetée par le Comité des orphelins de Duplessis, qui la juge « humiliante» . Quant au protecteur du citoyen, Daniel Jacoby, il critique lui aussi sévèrement la décision du gouvernement Bouchard de ne pas accorder d’indemnisations individuelles aux orphelins. Il souligne que, ailleurs au Canada, des compensations individuelles pour des dommages similaires ont été versées.
Le retour de monsieur le curé
Aujourd’hui encore, Lucien Bouchard poursuit dans la même veine. Avec la même droiture, la même intégrité, il continue de dévoiler pour nous les formes et les exigences de la réalité. Comme il le dit en entrevue à La Presse,
« Des manifestants décrivent une société où il faudrait ceci ou cela, mais ils ne disent jamais où ils prendraient l’argent. Pour certains, la politique, c’est poser des exigences sans se soucier des moyens pour les réaliser. Mais entrer en politique, c’est assumer un mandat d’élu. Ça force à vivre avec le réalisme, ça demande du courage ».
On ose à peine imaginer ce que répliquerait Lucien Bouchard si de lâches païens osaient lui dire que l’argent se trouve dans la lutte à l’évasion fiscale ou dans les redevances de l’industrie qu’il défend. Une telle hérésie viendrait sans doute heurter sa généreuse conception de la démocratie.
« Le gouvernement doit savoir dire non à la rue. Je ne veux pas mépriser les gens qui marchent dans la rue, mais je ne trouve pas que c’est un instrument démocratique, je ne trouve pas que c’est une façon convenable de faire, de provoquer des décisions de l’État ». ( 04 )
Tout comme la prière, la démocratie revendique le calme et la tranquillité. C’est dans un lobby ou à l’intérieur des portes closes d’un cabinet que les droits de la nation se font entendre, et pas ailleurs.
es gens du gaz et du pétrole
Liste non exhaustive des administrateurs et administratrices de compagnies de gaz et pétrole. Ceux et celles qui contribuèrent et/ou s’approprièrent la politique énergétique du Québec
Elle ma dit: après la défaite comploté,Mr Bertrand ce que vous allez obtenir pas la vraie justice seulement une apparence,mais Dieu na pas d’apparence il va vous envoyer en enfer tous les deux.
La liste est mise à jour selon les aléas de l’actualité politique.
Un autre bouffon manipuler par Lucien Bouchard
Serge Ménard
Membre de la Chambre des communes du Canada
Serge Ménard, né le 27 septembre 1941 à Montréal, est un avocat-criminaliste et un homme politique québécois. Après avoir mené une brillante carrière d’avocat-criminaliste, marquée par un mandat à titre de bâtonnier du Québec, Ménard a été élu député du Parti québécois à l’Assemblée nationale du Québec et ministre de la Sécurité publique et pendant 7 des 9 années des gouvernements péquistes de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry. De 2004 à 2011, il siège en tant que député du Bloc québécois à la Chambre des communes du Canada et il devient porte-parole du parti en matière de Justice en 2009. Finalement, en 2013-2014, il a présidé la Commission Ménard.
Un Avocat dévoué a la religion il a tous fais pour avorter les recours des survivants orphelins de Duplessis,la magouille, tricherie,complot, corruption ces installer, etc.
I
Il a l’aire d’un Ange il regarde en haut,mais il ne sait pas ce qui vont faire avec sont Procès Amen.
hc
Il a l’aire d’un Saint Homme faux, plus que le diable dans l’eau bénite,il ne sait pas ce qu’il attend en haut avoir défendue les religieuses qui ont faits du mal aux enfants.
Attention ce nés pas toutes les sœurs ont accuses bien plutôt les dirigeants des congrégations qui ont abusées des pouvoirs . Qui ont signée des entente entre les Gouvernements et des décrets envoyer a la battoirs tous ses enfants de Dieu ne vous as pas dit de les tuer,les maltraiter,les rende impotent tous leur vie durant Dieu vous donne des recommandations aider votre prochain que vous n’aviez pas a vous utiliser comme bourreaux contre des petit être sans décence quel providence pour ses enfants.
Mise en ligne le 6 nov. 2011
ORPHEINS De la crèche à l’asile : l’enfance internée
Hôpital St Julien Pour les filles A St-Ferdinand D’Halifax 1870. L’Hôpital St-Julien fut fondé en 1870 par l’abbé Julien-Melchior Bernier qui fut d’ailleurs le premier curé de Saint-Ferdinand.
Je suis allé visiter l’extérieur de l’hôpital St-Julien (St-Ferdinand de Halifax) ainsi que le cimetière qui lui fait face. J’ai été bouleversée par cette visite. Il faut savoir que cet hôpital a accueilli jusqu’à 1468 personnes féminines en 1961. Nombreuses de ces enfants avaient reçu diverses étiquettes: aliénées mentaux, débiles mentaux, retardées, etc. Étiquettes attribuées gratuitement. Ces enfants étaient des enfants de Duplessis.
Des enfants sans famille. Des enfants abandonnées par des filles-mères ou même par des familles trop pauvres pour s’occuper de leurs enfants.
Victimes principal du Filme: Marion Kelly, Alice Quinton, Francine Deslonchamps. Le docteur Denis Lazure un des principaux qui dit la vérité sur l’histoire.
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Il arrive que, par amour, une mère soit obligée d’abandonner son enfant. Elle n’est pas méchante, bien que ce soit ainsi qu’elle est le plus souvent jugée, mais elle n’a rien à donner. Si elle garde son enfant, celui-ci n’a aucune chance. Alors, par amour, elle l’abandonne. À quel destin son enfant est-il voué ? Plus près de nous, les orphelins de Duplessis constituent des exemples bien concrets. Ces enfants, à leur naissance, ont été qualifiés d’«enfants naturels» et d’«enfants illégitimes». Leur baptistaire précise, la plupart du temps, qu’ils sont de «parents inconnus». Ils n’ont pas été adoptés et ont vécu leur enfance, leur adolescence, voire leur vie adulte dans des institutions tenues par les communautés religieuses ou dans des fermes où ils travaillaient sans salaire. Quel sort était réservé à ces enfants de « filles-mères », comme on les appelait à l’époque ? Cet ouvrage veut donner une vision exacte, fiable et objective de ces hommes âgés et seuls, en quête d’identité, pour élargir et approfondir le contenu des débats jusqu’à leur insertion familiale et sociale. Il nous faut comprendre cette problématique si nous voulons éviter qu’elle se reproduise.
Publiée le 18 août 2012
Look into «Les Enfants de la Grande Noirceur (The Children of Great Darkness) to learn how children were stolen, claimed «wards of the state», then placed in catholic institutions where they were then used as human expperiments. The orphanages were converted into mental asylums since the vatican figured out they could get more money per child per day in a mental institution. The victims want justice for all the torture they have endured. They have tried to pay off the victims a minimal fee for all the years of torture however this is not about money, this is about justice, why are these criminals still administering these institutions and why are they not behind bars?
The Protect Your Children Foundation is committed to exposing all the lies and crimes of religion worlwide to alert the nations of the dangers these criminal organizations pose in our communities. For more information, visit: https://vaticancrimes.us and https://www.protegeatushijos.org
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Transcription de Duplessis and Quebec’s Great Darkness
Premier of Quebec for eighteen years, Maurice Duplessis stood for everything that French Canadians had previously so desperately wanted to protect – faith, family, and farm, providing a small bonus to rural families and low cost loans to farmers.
Creator of the Union Nationale party, Maurice Duplessis’ government campaigned on the promise of good pensions and new roads and was openly corrupt. Afterward, his rule was termed “The Great Darkness”.
Well-loved by the people of Quebec, Duplessis was a devout Catholic who encouraged the influence of the Catholic church. He was responsible for leaving Quebec in a rural and uneducated state. Education at the time was “not for French Canadians”. Schools were run by the Catholic church and focused mainly on religion, most children only attending school until the sixth grade.
Despite his desires for a heavy religious influence, a strong rural base, and uneducated people, Duplessis made Quebec more prosperous than it had ever been before, while the rest of Canada suffered under the Great Depression.
Throughout Duplessis’ rule, a scandal grew concerning the placement of several thousand orphans (children of unwed mothers who had forcibly become orphans) in psychiatric hospitals. They came to be known as the Duplessis Orphans. These children weren’t by any means mentally ill, however, as funding for mental institutions was provided by the federal government, and that for orphanages were the responsibility of the provincial government, there’s no doubt that it was a clever scheme to obtain funding for these orphans.
Years later, upon the closure of these institutions, the victims emerged, traumatized after years of abuse and experimental drug use to treat their supposed mental conditions.
The effects of this incident have been compared to those of residential schools, and years after the victims have demanded compensation for their pain and suffering
Maurice Duplessis died in office in 1959, thousands attending his funeral, gaining popularity from respecting and fulfilling the Quebecois’ beliefs. The story doesn’t end there, however, as the Quebecois finally began to look around at the rest of Canada and realize how long they had been shun from the modern world
.Maurice Duplessis on the left, photo by Archives de la Ville de Montréal.
While the rest of Canada was industrializing and educating themselves, French Canadians worked on farms, went to the Catholic church, raised families, and were often illiterate. They came to find that they were unable to hold qualified jobs as they were detrimentally uneducated. Inevitably, the control of most major industries in Quebec had gone to the educated English Canadians.
Finally emerging from a reign of darkness, the Quebecois realized that something had to change, the Great Darkness providing momentum for the greatest societal revolution in Quebec’s history.
Mémoire d’asile projet photographique de Jean-François Dupuis photographe Images du projet de l’hôpital psychiatrique Saint-Julien de Saint-Ferdinand et de la future exposition sur les orphelins Duplessis.
En Anglais
Duplessis and Quebec’s Great Darkness Terms:
-Conscription: Forced military service
-Quebec Nationalist: Someone who believes that the French-Canadians of Quebec belong to a nation of their own within Canada.
-Opposition: A politically active person or group which opposes their government. -Duplessis was a Quebec Nationalist and Leader of the Union Nationale Party in Quebec.
Qui sont vraiment les orphelins(es) de Duplessis; R= Se sont des enfants née hors mariage sans le consentement de deux diocèses de Montréal et Québec de la secte Religion catholique de Rome
Mise en ligne le 6 nov. 2011
ORPHELINS DUPLESSIS De la crèche à l’asile : l’enfance internée
Date de diffusion : 9 mars 1980
Des milliers d’enfants grandissent dans les orphelinats administrés par les communautés religieuses. Personne ne veut s’occuper de ces enfants du péché dont se chargent les religieuses. Les orphelinats sont surpeuplés. Avec peu de moyens financiers, les religieuses tentent tant bien que mal d’élever et d’éduquer ces enfants. Ces derniers souffrent néanmoins de carences affectives causées par l’absence d’une présence parentale.
Date de diffusion : 24 janvier 1993
En 1993, Hervé Bertrand du Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (C.O.O.I.D) engage un recours collectif afin d’obtenir réparation de la part du gouvernement du Québec et des communautés religieuses responsables des hôpitaux psychiatriques. Créée en 1992, cette association est chargée de « revendiquer pour des milliers d’orphelins sans voix leur dignité et leurs droits et d’exiger que justice leur soit rendue ». Le juge André Denis de la Cour supérieure rejette ce premier recours collectif des orphelins.]
En 1993, le Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID) engage un recours collectif afin d’obtenir réparation de la part du gouvernement du Québec et des communautés religieuses responsables des hôpitaux psychiatriques. Créée en 1992, cette association est chargée de « revendiquer pour des milliers d’orphelins sans voix leur dignité et leurs droits et d’exiger que justice leur soit rendue ». Le juge André Denis de la Cour supérieure rejette ce premier recours collectif des orphelins. Les enfants illégitimes internés au Mont-Providence après 1955 grandissent dans un asile. Les contacts avec le monde extérieur sont presque inexistants : les grillages aux fenêtres et les clôtures qui entourent l’édifice attestent de cet enfermement.
Les orphelins de Duplessis est le nom donné à des milliers d’enfants orphelins qui ont faussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement du Québec et confinés dans des institutions psychiatriques entre 1940 et 1970. On considère que c’est le cas le plus important de maltraitance d’enfants dans l’histoire du Canada. Tous ces orphelins seront baptisés orphelins de Duplessis car cela coïncide avec l’époque où Maurice Duplessis était premier ministre du Québec. À plusieurs reprises, des enfants, qui ont été enlevés de leur mère célibataire, ont été battus, agressés sexuellement et même tués, à la suite d’un massacre.
↑Le Mont-Providence était dirigé par la communauté des Sœurs de la Charité de la Providence et était situé au 7200, boulevard Gouin est à Montréal. Vendu au gouvernement du Québec en 1969, l’immeuble est devenu l’Hôpital Rivière-des-Prairies.
↑l’Orphelinat Notre-Dame de la Merci d’Huberdeau était situé dans la municipalité d’Huberdeau dans les Laurentides.
↑L’Hôpital Saint-Jean-de-Dieu est devenu l’Hôpital Louis-H.-Lafontaine et il est situé à Montréal.
↑L’Hôpital St-Michel-Archange est devenue le Centre hospitalier Robert-Giffard et il est situé dans la ville de Québec.
↑L’Hôpital Saint-Julien est situé dans la municipalité de Saint-Ferdinand.
↑Source: Le Protecteur du Citoyen (Daniel Jacoby), document Les « enfants de Duplessis » : à l’heure de la solidarité, Sainte-Foy, 22 janvier 1997.
↑Encore à ce jour, plusieurs orphelins de Duplessis n’ont pas réussi à obtenir copie de leurs dossiers médicaux conservés chez des communautés religieuses.
↑le Premier ministre du Québec s’est excusé auprès des Orphelins de Duplessis mais en s’excusant M. Bouchard réduisait toute la tragédie des orphelins de Duplessis à de simples «gestes et attitudes inadmissibles».
↑C’est uniquement les orphelins ayant été internés dans certaines institutions couvrant une certaine période qui reçurent une compensation. Les autres orphelins, par exemple ceux qui furent exploités comme main-d’œuvre agricole toute leur enfance sans recevoir d’instruction, n’ont reçu aucune compensation.
L’ Immigration presque dans la poubelle les orphelins(es) de Duplessis .Mon projet Québec : votre accès aux services d’instruction pour les survivants victime de Génocide et de tous les péchés annoncé par Mclean’s Corruption,Collusion,Complot, magouillage,intimidation, menace constante injustice etc
Le MaCleann’s la culture Duplessite.
Bellemare, who has been testifying in an inquiry into the process by which judges are appointed in Quebec, has particularly bad memories of his brief stint in cabinet, from 2003 to 2004. The Liberal government, then as now under the leadership of Premier Jean Charest, was rife with collusion, graft and barely concealed favouritism, he says—the premier himself so beholden to Liberal party fundraisers that they had a say in which judges were appointed to the bench. “It happened in [Charest’s] office. He was relaxed, he served me a Perrier,” Bellemare testified. The two spoke about Franco Fava, a long-time Liberal fundraiser who, according to Bellemare, was lobbying for Marc Bisson (the son of another Liberal fundraiser) and Michel Simard to be promoted. “I said, ‘Who names the judges, me or Franco Fava?’ I was very annoyed. I found it unacceptable,” Bellemare recalls. He remembers Charest saying, “ ‘Franco is a personal friend. He’s an influential fundraiser for the party. We need men like this. We have to listen to them. If he says to nominate Bisson and Simard, nominate them.’ ”
Judicial selection may be a topic as dry as Bellemare’s own clipped monotone, yet the public inquiry currently under way has been a ratings success. It has veered into bizarro CSI territory, complete with testimony from an ink specialist who discerned that Bellemare had used at least two different pens when writing notes on a piece of cardboard. And despite his reputation as a bit of a crank, and the fact his supposedly airtight memory is prone to contradictions and convenient lapses, Quebecers believe Bellemare’s version of events over that of Jean Charest, the longest serving Quebec premier in 50 years—by as much as four to one, according to polls.
Part of the reason for this is the frankly disastrous state of Charest’s government. In the past two years, the government has lurched from one scandal to the next, from political financing to favouritism in the provincial daycare system to the matter of Charest’s own (long undisclosed) $75,000 stipend, paid to him by his own party, to corruption in the construction industry. Charest has stymied repeated opposition calls for an investigation into the latter, prompting many to wonder whether the Liberals, who have long-standing ties to Quebec’s construction companies, have something to hide. (Regardless, this much is true: it costs Quebec taxpayers roughly 30 per cent more to build a stretch of road than anywhere else in the country, according to Transport Canada figures.) Quebecers want to believe Bellemare, it seems, because what he says is closest to what they themselves believe about their government.
This slew of dodgy business is only the most recent in a long line of made-in-Quebec corruption that has affected the province’s political culture at every level. We all recall the sponsorship scandal, in which businessmen associated with the Liberal Party of Canada siphoned off roughly $100 million from a fund effectively designed to stamp the Canadian flag on all things Québécois, cost (or oversight) be damned. “I am deeply disturbed that such practices were allowed to happen,” wrote Auditor General Sheila Fraser in 2004. Fraser’s report and the subsequent commission by Justice John Gomery, which saw the testimony of Liberal prime ministers Jean Chrétien and Paul Martin, wreaked havoc on Canada’s natural governing party from which it has yet to recover.
We remember Baie Comeau’s prodigal son, Brian Mulroney, and his reign in Ottawa, which saw 11 cabinet ministers resign under a cloud in one seven-year period—six of them from Quebec. Mulroney’s rise was solidified by an altogether dirty battle against Joe Clark in Quebec that saw provincial Conservative organizers solicit Montreal homeless shelters and welcome missions, promising free beer for anyone who voted for Mulroney in the leadership campaign. Clark’s Quebec organizers, meanwhile, signed up so-called “Tory Tots,” underage “supporters” lured by promises of booze and barbecue chicken. And in 2000, organizers for Canadian Alliance leadership hopeful Tom Long did Mulroney’s and Clark’s camps one better, signing up unwitting Gaspé residents both living and dead to pad the membership rolls.
The province’s dubious history stretches further back to the 1970s, and to the widespread corruption in the construction industry as Quebec rushed through one megaproject after another. Much of the industry at the time, according to a provincial commission, was “composed of tricksters, crooks and scum” whose ties to the Montreal mafia, and predilection for violence, was renowned.
As politicians and experts from every facet of the political spectrum told Maclean’s, the history of corruption is sufficiently long and deep in Quebec that it has bred a culture of mistrust of the political class. It raises an uncomfortable question: why is it that politics in Canada’s bête noire province seem perpetually rife with scandal?
Certainly, Quebec doesn’t have a monopoly on bad behaviour. It was in British Columbia that three premiers—Bill Vander Zalm, Mike Harcourt and Glen Clark—were punted from office in short order for a variety of shenanigans by their governments in the 1990s. In the mid-’90s, no less than 12 members of Saskatchewan Conservative premier Grant Devine’s government were charged in relation to an $837,000 expense account scheme. Sir John A. Macdonald, Canada’s first prime minister—and the first to go down in scandal, with his government forced to resign—came from Ontario. And the East Coast? “The record of political chicanery is so overflowing in the Maritimes that they could likely teach Quebec a few tricks,”Montreal Gazette political writer Hubert Bauch once wrote.
Still, Quebec stands in a league of its own. Maurice Duplessis, its long-reigning premier (and certainly one of its more nationalistic), was a champion of patronage-driven government, showering favourable ridings with contracts and construction projects at the expense of those that dared vote against him. Duplessis typically kept $60,000 cash in his basement as part of an “electoral fund” to dole out to obliging constituents. His excesses sickened Quebec’s artistic and intellectual classes, and their revolt culminated in the Quiet Revolution, which brought in a large, stable (and, as far as its burgeoning civil service was concerned, faceless) government less prone to patronage in place of Duplessis’s virtual one-man show.
Yet corruption didn’t disappear; it just took another form. Under the Quiet Revolution, Quebec underwent an unprecedented modernization, both in mindset and of the bricks and-mortar variety. The latter occurred at a dizzying speed; over 3,000 km of major highway were built in the 1960s alone. But modernization came at the price of proper oversight: in 1968, referring to widespread government corruption, historian Samuel Huntington singled out the province as “perhaps the most corrupt area [in] Australia, Great Britain, United States and Canada.”
It got worse. The speed at which the province developed required a huge labour pool—and peace with Quebec’s powerful unions. Peace it did not get: the early ’70s were synonymous with union violence at many of Quebec’s megaprojects, particularly Mirabel airport and the James Bay hydroelectric project in Quebec’s north—where union representative Yvon Duhamel drove a bulldozer into a generator. As the Cliche commission, an investigation into the province’s construction industry, noted in 1974, the Quebec government under Bourassa knew of the violence and intimidation, and as author and Conservative insider L. Ian MacDonald later wrote, “permitted itself to be taken hostage by the disreputable elements of the trade union movement.”
A young lawyer named Brian Mulroney sat on the commission; he helped pen the report detailing “violence, sabotage, walkouts and blackmail” on the part of the unions. Another lawyer named Lucien Bouchard, who served as the commission’s chief prosecutor, noticed a large number of union cheques made out to the Liberal Party of Quebec, though this was never investigated.
Apart from the arguably ironic casting of Mulroney as an anti-corruption crusader, the legacy of the Cliche commission was twofold. It spelled the end of Bourassa’s first stint as premier and ushered in the sovereignist Parti Québécois, which promptly enacted the strictest campaign financing laws in the country, banning donations from unions and corporations and limiting annual individual donations to $3,000. These laws have effectively been rendered toothless since then. According to a study by the progressive
party Québec Solidaire, the senior management at four of Quebec’s big construction and engineering firms each donated the maximum or near the maximum allowable amount to the Quebec Liberal party, to the collective tune of $400,000 in 2008 alone. The Parti Québécois and the Action démocratique du Québec (ADQ), too, benefited from certain firms’ largesse, though on a much smaller scale.
The province’s construction industry, meanwhile, remains as wild and woolly as ever. According to La Presse, a long-standing price-fixing scheme on the part of 14 construction companies drove up construction prices across the province. In several cases, according to a Radio-Canada investigation last year, these companies used Hells Angels muscle to intimidate rival firms. A fundraising official with the Union Montréal, the party of Montreal Mayor Gérald Tremblay, was found to have led a scheme in which three per cent of the value of contracts was distributed to political parties, councillors and city bureaucrats. And the industry is well connected: until 2007, Liberal fundraiser Franco Fava was president of Neilson Inc., one of Quebec’s largest construction and excavation firms.
There are some who posit that government corruption is inevitable in part because government is so omnipresent in the province’s economic life. According to Statistics Canada, Quebec’s provincial and municipal government spending is equivalent to 32 per cent of its GDP, seven percentage points higher than the national average. The province is frequently home to giant projects: consider Montreal, with its two ongoing mega-hospital projects, or Hydro-Québec’s massive development of the Romaine River in the north shore region. So there is a temptation (even necessity) to curry favour with power. “In Quebec, it’s usually a case of old-fashioned graft,” says Andrew Stark, a business ethics professor at the University of Toronto’s Rotman School of Business. “The state occupies a more prominent role, and people in the private sector rely on the state for appointments or contracts, so they make political contributions to do so. In the rest of the country it’s reversed: it’s people in public office using public money to give themselves private-sector-style perks.”
These links between private business and the public sector notably led to Shawinigate, when it emerged that then-prime minister Jean Chrétien had called the president of the government-run, and ostensibly arms-length, Business Development Corp. to discuss a loan application from businessman Yvon Duhaime to spruce up the Auberge Grand-Mère in Chrétien’s Shawinigan riding. The loan was granted. “I work for my electors, that’s my job,” Chrétien said at the time–even though he still stood to gain from his share of the neighbouring golf course. As several critics noted at the time, the golf course would have likely increased in value following the renovations.
But the factor most important to this history of corrupton may be Quebec’s nagging existential question of whether to remain part of the country. That 40-year threat of separation has been a boon for provincial coffers. As a “have-not” province, Quebec is entitled to equalization payments. In the past five years, according to federal Department of Finance data, Quebec’s share of the equalization pie has nearly doubled, to $8.6 billion, far and away the biggest increase of any province. This is due in large part to aggressive lobbying by the Bloc Québécois.
According to many on both the left and right, obsessing over Quebec’s existential question has come at the expense of proper transparency and accountability. “I don’t think corruption is in our genes any more than it is anywhere else on the planet, but the beginning of an explanation would be the fact that we have focused for so long on the constitutional question,” says Éric Duhaime, a former ADQ candidate who recently helped launch the right-of-centre Réseau Liberté-Québec. “We are so obsessed by the referendum debate that we forget what a good government is, regardless if that government is for or against the independence of Quebec.”
After nearly losing the referendum in 1995, the federal Liberals under Chrétien devised what amounted to a branding effort whose aim was to increase the visibility of the federal government in Quebec. The result: a $100-million scandal that saw several Liberal-friendly firms charge exorbitant amounts for work they often never did. The stench of the sponsorship scandal has yet to dissipate, so damaging was it to Quebec’s collective psyche. “Canada basically thinks . . . [Quebecers] can be bought off by some idiotic ad campaign,” wrote Le Devoir’s Jean Dion in 2004.
Or a new hockey arena, it seems. Earlier this month, eight Quebec Conservative MPs donned Nordiques jerseys and, through wide smiles, essentially said Quebec City deserved $175 million worth of public funding for a new arena. “As MPs, we cannot ignore the wishes of the population that wants the Nordiques to return,” Jonquiere-Alma MP Jean-Pierre Blackburn told the Globe and Mail. “In addition, our political formation, the Conservative party, has received important support in Quebec City.”
It won’t be the Conservatives’ first foray into patronage in the province. According to a recent Canadian Press investigation, a disproportionate percentage of federal stimulus money reserved for rural areas went to two hotly contested ridings in which the Conservatives barely edged out the Bloc. Now, as always, keeping the sovereignists out seems to be priority number one for the feds, and the favoured way is through the public purse strings.
The federalist-sovereignist debate has effectively entrenched the province’s politicians, says Québec Solidaire MNA Amir Khadir. “Today’s PQ and the Liberals are of the same political class that has governed Quebec for 40 years. The more they stay in power, the more vulnerable to corruption they become. There hasn’t been any sort of renewal in decades,” he says. “We are caught in the prison of the national question.” If so, it’s quite a prison. Crossing the federalist-sovereignist divide is something of a sport for politicians. Lucien Bouchard went from sovereignist to federalist and back again. Raymond Bachand started his political career as a senior organizer for René Lévesque’s Yes campaign in 1980; today, he is the minister of finance in Charest’s staunchly federalist government. Liberal Jean Lapierre was a founding member of the Bloc Québécois, only to return to Martin’s Liberal cabinet in 2004. Many Quebec politicians never seem to leave. They just change sides.
Veteran Liberal MNA Geoff Kelley says all the bad headlines are proof, in fact, of the system’s efficacy at weeding out corruption. Yes, two prominent former Liberal ministers, David Whissell and Tony Tomassi, have left cabinet amidst conflict-of-interest allegations. (A construction firm Whissell co-owned received several no-tender government contracts, while Tomassi used a credit card belonging to BCIA, a private security firm that received government contracts and government-backed loans.) No, it “doesn’t look good” when five Charest friends and former advisers join oil-and-gas interests just as the province is considering an enormous shale gas project. How about the nearly $400,000 in campaign financing from various engineering and construction companies? No one has shown any evidence of a fraudulent fundraising scheme, he counters. “I’m not saying it didn’t happen, I’m just saying it hasn’t been proven.” Kelley blames much of the government’s ailments on an overheated Péquiste opposition. As for Bellemare’s allegations, Kelley rightly points out that they are just that: allegations.
He thinks the system is working. Far from being kept quiet, Bellemare has the ear of the province, thanks to the commission Charest himself called. The Charest government, Kelley notes, will institute Quebec’s first code of conduct for MNAs in the coming months. “I’m not saying everything’s perfect, [or] everything’s lily white,” Kelley says. “Obviously these things raise concerns, they raise doubts, and I think mechanisms have been put in place to try and tighten up the rules.”
For many Quebecers, though, talk of renewal is cheap. As they know all too well, rules in the bête noire province have a habit of being broken.
CLARIFICATION: The cover of last week’s magazine, with the headline “The Most Corrupt Province in Canada,” featured a photo-illustrated editorial cartoon depicting Bonhomme Carnaval carrying a briefcase stuffed with money. The cover has been criticized by representatives of the Carnaval de Québec, of which Bonhomme is a symbol.
While Maclean’s recognizes that Bonhomme is a symbol of the Carnaval, the character is also more widely recognized as a symbol of the province of Quebec. We used Bonhomme as a means of illustrating a story about the province’s political culture, and did not intend to disparage the Carnaval in any way. Maclean’s is a great supporter of both the Carnaval and of Quebec tourism. Our coverage of political issues in the province will do nothing to diminish that support.
Quebecers switching the channel en masse. And yet, the province’s former justice minister has been must-see TV over the past few weeks, if only because of what has been flowing out of his mouth.
Bellemare, who has been testifying in an inquiry into the process by which judges are appointed in Quebec, has particularly bad memories of his brief stint in cabinet, from 2003 to 2004. The Liberal government, then as now under the leadership of Premier Jean Charest, was rife with collusion, graft and barely concealed favouritism, he says—the premier himself so beholden to Liberal party fundraisers that they had a say in which judges were appointed to the bench. “It happened in [Charest’s] office. He was relaxed, he served me a Perrier,” Bellemare testified. The two spoke about Franco Fava, a long-time Liberal fundraiser who, according to Bellemare, was lobbying for Marc Bisson (the son of another Liberal fundraiser) and Michel Simard to be promoted. “I said, ‘Who names the judges, me or Franco Fava?’ I was very annoyed. I found it unacceptable,” Bellemare recalls. He remembers Charest saying, “ ‘Franco is a personal friend. He’s an influential fundraiser for the party. We need men like this. We have to listen to them. If he says to nominate Bisson and Simard, nominate them.’ ”
Judicial selection may be a topic as dry as Bellemare’s own clipped monotone, yet the public inquiry currently under way has been a ratings success. It has veered into bizarro CSI territory, complete with testimony from an ink specialist who discerned that Bellemare had used at least two different pens when writing notes on a piece of cardboard. And despite his reputation as a bit of a crank, and the fact his supposedly airtight memory is prone to contradictions and convenient lapses, Quebecers believe Bellemare’s version of events over that of Jean Charest, the longest serving Quebec premier in 50 years—by as much as four to one, according to polls.
Part of the reason for this is the frankly disastrous state of Charest’s government. In the past two years, the government has lurched from one scandal to the next, from political financing to favouritism in the provincial daycare system to the matter of Charest’s own (long undisclosed) $75,000 stipend, paid to him by his own party, to corruption in the construction industry. Charest has stymied repeated opposition calls for an investigation into the latter, prompting many to wonder whether the Liberals, who have long-standing ties to Quebec’s construction companies, have something to hide. (Regardless, this much is true: it costs Quebec taxpayers roughly 30 per cent more to build a stretch of road than anywhere else in the country, according to Transport Canada figures.) Quebecers want to believe Bellemare, it seems, because what he says is closest to what they themselves believe about their government.
This slew of dodgy business is only the most recent in a long line of made-in-Quebec corruption that has affected the province’s political culture at every level. We all recall the sponsorship scandal, in which businessmen associated with the Liberal Party of Canada siphoned off roughly $100 million from a fund effectively designed to stamp the Canadian flag on all things Québécois, cost (or oversight) be damned. “I am deeply disturbed that such practices were allowed to happen,” wrote Auditor General Sheila Fraser in 2004. Fraser’s report and the subsequent commission by Justice John Gomery, which saw the testimony of Liberal prime ministers Jean Chrétien and Paul Martin, wreaked havoc on Canada’s natural governing party from which it has yet to recover.
We remember Baie Comeau’s prodigal son, Brian Mulroney, and his reign in Ottawa, which saw 11 cabinet ministers resign under a cloud in one seven-year period—six of them from Quebec. Mulroney’s rise was solidified by an altogether dirty battle against Joe Clark in Quebec that saw provincial Conservative organizers solicit Montreal homeless shelters and welcome missions, promising free beer for anyone who voted for Mulroney in the leadership campaign. Clark’s Quebec organizers, meanwhile, signed up so-called “Tory Tots,” underage “supporters” lured by promises of booze and barbecue chicken. And in 2000, organizers for Canadian Alliance leadership hopeful Tom Long did Mulroney’s and Clark’s camps one better, signing up unwitting Gaspé residents both living and dead to pad the membership rolls.
The province’s dubious history stretches further back to the 1970s, and to the widespread corruption in the construction industry as Quebec rushed through one megaproject after another. Much of the industry at the time, according to a provincial commission, was “composed of tricksters, crooks and scum” whose ties to the Montreal mafia, and predilection for violence, was renowned.
As politicians and experts from every facet of the political spectrum told Maclean’s, the history of corruption is sufficiently long and deep in Quebec that it has bred a culture of mistrust of the political class. It raises an uncomfortable question: why is it that politics in Canada’s bête noire province seem perpetually rife with scandal?
Certainly, Quebec doesn’t have a monopoly on bad behaviour. It was in British Columbia that three premiers—Bill Vander Zalm, Mike Harcourt and Glen Clark—were punted from office in short order for a variety of shenanigans by their governments in the 1990s. In the mid-’90s, no less than 12 members of Saskatchewan Conservative premier Grant Devine’s government were charged in relation to an $837,000 expense account scheme. Sir John A. Macdonald, Canada’s first prime minister—and the first to go down in scandal, with his government forced to resign—came from Ontario. And the East Coast? “The record of political chicanery is so overflowing in the Maritimes that they could likely teach Quebec a few tricks,”Montreal Gazette political writer Hubert Bauch once wrote.
Still, Quebec stands in a league of its own. Maurice Duplessis, its long-reigning premier (and certainly one of its more nationalistic), was a champion of patronage-driven government, showering favourable ridings with contracts and construction projects at the expense of those that dared vote against him. Duplessis typically kept $60,000 cash in his basement as part of an “electoral fund” to dole out to obliging constituents. His excesses sickened Quebec’s artistic and intellectual classes, and their revolt culminated in the Quiet Revolution, which brought in a large, stable (and, as far as its burgeoning civil service was concerned, faceless) government less prone to patronage in place of Duplessis’s virtual one-man show.
Yet corruption didn’t disappear; it just took another form. Under the Quiet Revolution, Quebec underwent an unprecedented modernization, both in mindset and of the bricks and-mortar variety. The latter occurred at a dizzying speed; over 3,000 km of major highway were built in the 1960s alone. But modernization came at the price of proper oversight: in 1968, referring to widespread government corruption, historian Samuel Huntington singled out the province as “perhaps the most corrupt area [in] Australia, Great Britain, United States and Canada.”
It got worse. The speed at which the province developed required a huge labour pool—and peace with Quebec’s powerful unions. Peace it did not get: the early ’70s were synonymous with union violence at many of Quebec’s megaprojects, particularly Mirabel airport and the James Bay hydroelectric project in Quebec’s north—where union representative Yvon Duhamel drove a bulldozer into a generator. As the Cliche commission, an investigation into the province’s construction industry, noted in 1974, the Quebec government under Bourassa knew of the violence and intimidation, and as author and Conservative insider L. Ian MacDonald later wrote, “permitted itself to be taken hostage by the disreputable elements of the trade union movement.”
A young lawyer named Brian Mulroney sat on the commission; he helped pen the report detailing “violence, sabotage, walkouts and blackmail” on the part of the unions. Another lawyer named Lucien Bouchard, who served as the commission’s chief prosecutor, noticed a large number of union cheques made out to the Liberal Party of Quebec, though this was never investigated.
Apart from the arguably ironic casting of Mulroney as an anti-corruption crusader, the legacy of the Cliche commission was twofold. It spelled the end of Bourassa’s first stint as premier and ushered in the sovereignist Parti Québécois, which promptly enacted the strictest campaign financing laws in the country, banning donations from unions and corporations and limiting annual individual donations to $3,000. These laws have effectively been rendered toothless since then. According to a study by the progressive
party Québec Solidaire, the senior management at four of Quebec’s big construction and engineering firms each donated the maximum or near the maximum allowable amount to the Quebec Liberal party, to the collective tune of $400,000 in 2008 alone. The Parti Québécois and the Action démocratique du Québec (ADQ), too, benefited from certain firms’ largesse, though on a much smaller scale.
The province’s construction industry, meanwhile, remains as wild and woolly as ever. According to La Presse, a long-standing price-fixing scheme on the part of 14 construction companies drove up construction prices across the province. In several cases, according to a Radio-Canada investigation last year, these companies used Hells Angels muscle to intimidate rival firms. A fundraising official with the Union Montréal, the party of Montreal Mayor Gérald Tremblay, was found to have led a scheme in which three per cent of the value of contracts was distributed to political parties, councillors and city bureaucrats. And the industry is well connected: until 2007, Liberal fundraiser Franco Fava was president of Neilson Inc., one of Quebec’s largest construction and excavation firms.
There are some who posit that government corruption is inevitable in part because government is so omnipresent in the province’s economic life. According to Statistics Canada, Quebec’s provincial and municipal government spending is equivalent to 32 per cent of its GDP, seven percentage points higher than the national average. The province is frequently home to giant projects: consider Montreal, with its two ongoing mega-hospital projects, or Hydro-Québec’s massive development of the Romaine River in the north shore region. So there is a temptation (even necessity) to curry favour with power. “In Quebec, it’s usually a case of old-fashioned graft,” says Andrew Stark, a business ethics professor at the University of Toronto’s Rotman School of Business. “The state occupies a more prominent role, and people in the private sector rely on the state for appointments or contracts, so they make political contributions to do so. In the rest of the country it’s reversed: it’s people in public office using public money to give themselves private-sector-style perks.”
These links between private business and the public sector notably led to Shawinigate, when it emerged that then-prime minister Jean Chrétien had called the president of the government-run, and ostensibly arms-length, Business Development Corp. to discuss a loan application from businessman Yvon Duhaime to spruce up the Auberge Grand-Mère in Chrétien’s Shawinigan riding. The loan was granted. “I work for my electors, that’s my job,” Chrétien said at the time–even though he still stood to gain from his share of the neighbouring golf course. As several critics noted at the time, the golf course would have likely increased in value following the renovations.
But the factor most important to this history of corrupton may be Quebec’s nagging existential question of whether to remain part of the country. That 40-year threat of separation has been a boon for provincial coffers. As a “have-not” province, Quebec is entitled to equalization payments. In the past five years, according to federal Department of Finance data, Quebec’s share of the equalization pie has nearly doubled, to $8.6 billion, far and away the biggest increase of any province. This is due in large part to aggressive lobbying by the Bloc Québécois.
According to many on both the left and right, obsessing over Quebec’s existential question has come at the expense of proper transparency and accountability. “I don’t think corruption is in our genes any more than it is anywhere else on the planet, but the beginning of an explanation would be the fact that we have focused for so long on the constitutional question,” says Éric Duhaime, a former ADQ candidate who recently helped launch the right-of-centre Réseau Liberté-Québec. “We are so obsessed by the referendum debate that we forget what a good government is, regardless if that government is for or against the independence of Quebec.”
After nearly losing the referendum in 1995, the federal Liberals under Chrétien devised what amounted to a branding effort whose aim was to increase the visibility of the federal government in Quebec. The result: a $100-million scandal that saw several Liberal-friendly firms charge exorbitant amounts for work they often never did. The stench of the sponsorship scandal has yet to dissipate, so damaging was it to Quebec’s collective psyche. “Canada basically thinks . . . [Quebecers] can be bought off by some idiotic ad campaign,” wrote Le Devoir’s Jean Dion in 2004.
Or a new hockey arena, it seems. Earlier this month, eight Quebec Conservative MPs donned Nordiques jerseys and, through wide smiles, essentially said Quebec City deserved $175 million worth of public funding for a new arena. “As MPs, we cannot ignore the wishes of the population that wants the Nordiques to return,” Jonquiere-Alma MP Jean-Pierre Blackburn told the Globe and Mail. “In addition, our political formation, the Conservative party, has received important support in Quebec City.”
It won’t be the Conservatives’ first foray into patronage in the province. According to a recent Canadian Press investigation, a disproportionate percentage of federal stimulus money reserved for rural areas went to two hotly contested ridings in which the Conservatives barely edged out the Bloc. Now, as always, keeping the sovereignists out seems to be priority number one for the feds, and the favoured way is through the public purse strings.
The federalist-sovereignist debate has effectively entrenched the province’s politicians, says Québec Solidaire MNA Amir Khadir. “Today’s PQ and the Liberals are of the same political class that has governed Quebec for 40 years. The more they stay in power, the more vulnerable to corruption they become. There hasn’t been any sort of renewal in decades,” he says. “We are caught in the prison of the national question.” If so, it’s quite a prison. Crossing the federalist-sovereignist divide is something of a sport for politicians. Lucien Bouchard went from sovereignist to federalist and back again. Raymond Bachand started his political career as a senior organizer for René Lévesque’s Yes campaign in 1980; today, he is the minister of finance in Charest’s staunchly federalist government. Liberal Jean Lapierre was a founding member of the Bloc Québécois, only to return to Martin’s Liberal cabinet in 2004. Many Quebec politicians never seem to leave. They just change sides.
Veteran Liberal MNA Geoff Kelley says all the bad headlines are proof, in fact, of the system’s efficacy at weeding out corruption. Yes, two prominent former Liberal ministers, David Whissell and Tony Tomassi, have left cabinet amidst conflict-of-interest allegations. (A construction firm Whissell co-owned received several no-tender government contracts, while Tomassi used a credit card belonging to BCIA, a private security firm that received government contracts and government-backed loans.) No, it “doesn’t look good” when five Charest friends and former advisers join oil-and-gas interests just as the province is considering an enormous shale gas project. How about the nearly $400,000 in campaign financing from various engineering and construction companies? No one has shown any evidence of a fraudulent fundraising scheme, he counters. “I’m not saying it didn’t happen, I’m just saying it hasn’t been proven.” Kelley blames much of the government’s ailments on an overheated Péquiste opposition. As for Bellemare’s allegations, Kelley rightly points out that they are just that: allegations.
He thinks the system is working. Far from being kept quiet, Bellemare has the ear of the province, thanks to the commission Charest himself called. The Charest government, Kelley notes, will institute Quebec’s first code of conduct for MNAs in the coming months. “I’m not saying everything’s perfect, [or] everything’s lily white,” Kelley says. “Obviously these things raise concerns, they raise doubts, and I think mechanisms have been put in place to try and tighten up the rules.”
For many Quebecers, though, talk of renewal is cheap. As they know all too well, rules in the bête noire province have a habit of being broken.
CLARIFICATION: The cover of last week’s magazine, with the headline “The Most Corrupt Province in Canada,” featured a photo-illustrated editorial cartoon depicting Bonhomme Carnaval carrying a briefcase stuffed with money. The cover has been criticized by representatives of the Carnaval de Québec, of which Bonhomme is a symbol.
While Maclean’s recognizes that Bonhomme is a symbol of the Carnaval, the character is also more widely recognized as a symbol of the province of Quebec. We used Bonhomme as a means of illustrating a story about the province’s political culture, and did not intend to disparage the Carnaval in any way. Maclean’s is a great supporter of both the Carnaval and of Quebec tourism. Our coverage of political issues in the province will do nothing to diminish that support.
Mise en ligne le 7 nov. 2011
Bruno Roy dénonce la conspiration de l’Église et de l’État
décret 916 pour mettre ces enfants débilitées mental
ATTENDU que le Mont-Providence, de Montréal, est une institution reconnue d’Assistance Publique, conformément aux Statuts Refondus de Québec, 1941, chapitre 167, section III, article 9 et qu’elle fait partie de la classe D-2 pour l’éducation des arriérés mentaux;
ATTENDU QUE la communauté des SS. de Charité de la Providence désire faire de cette institution un hôpital pour la traitement des idiots et des séniles et qu’elle s’engage à prendre 1,000 de ces malades;
ATTENDU QUE le Comité d’hospitalisation du Québec recommande la transformation du Mont-Providence en hôpital pour le traitement des idiots et des séniles; ATTENDU QUE les religieuses s’engagent à faire les réparations nécessaires pour la garde de ces malades;
ATTENDU QUE les dites religieuses s’engagent à ne donner ou constituer aucune hypothèque sur leur immeuble et terrain actuels du Mont-Providence, sans le consentement du Lieutenant-gouverneur en conseil;
ATTENDU QUE une fois cette institution transformé en hôpital, les religieuses s’engagent à ne pas changer cette oeuvre d’hospitalisation pour un autre, sans le consentement du Lieutenant-gouverneur en conseil;
ATTENDU QU’il y a un besoin extrêmement urgent d’avoir plus de lits pour hospitaliser les cas de maladie mentales;
ATTENDU QUE la communauté des SS. de charité de la Providence, s’engage à appliquer le présent octroi au Ministère de la santé, exclusivement aux fins nouvelles ci-dessus;
ATTENDU QU’il est urgent de venir en aide aux Révérendes Soeurs de Charité de la Providence pour l’aménagement et la transformation du Mont-Providence;
IL EST ORDONNÉ en conséquence, sur la proposition de l’honorable Ministre de la santé;
QU’un octroi au montant de trois millions de dollars (3,000,000.00) soit accordé au Mont-Providence (RR. SS. de Charité de la Providence), de Montréal et payé a raison de un million de dollars (1,000,000) par année, pendant trois (3) ans, à compter de l’année fiscale 1954-55, conformément aux dispositions de la Loi relative aux maladies mentales, chapitre 47. 15-16 George VI. 1951-52, article 2, et à la Loi de l’impôt provincial sur le revenu (l954);
QUE, de plus, advenant le transport de cet octroi à une société de fiducie, société bancaire, ou toute autre institution de ce genre, le Ministre de la santé, ou le sous-ministre, soit autorisé, le cas échéant, à signer, pour et au nom du gouvernement de la province, tout acte ou contrat relatif au transport de cet octroi en faveur de telle société.
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Pas juste de l’église et l’état il y a aussi les religieuses (sœur de la charité de la Providence),elles ont signé le décret 816.
et les psychiatres du Québec ont conspiré en accord avec les autres responsables mentionnés en haut
Le Berceau des faux Anges la religion Catholique les sa traiter de Batard aussi enfants du péché
Mise en ligne le 7 nov. 2011
ORPHELINS Bruno Roy dénonce la conspiration de l’Église et de l’État
• Président de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois de 1987 à 1996 et de 2000 à 2004, Bruno Roy a également fondé la première Maison des écrivains à Montréal. Il a siégé au comité du Mouvement Québec français de 1987 à 1996. Outre des ouvrages sur la chanson québécoise, Bruno Roy a publié des recueils de poèmes, dont Les Racines de l’ombre.
• Bruno Roy est l’auteur d’une trilogie romancée de l’histoire des orphelins de Duplessis : Les Calepins de Julien, Les Heures sauvages et L’Engagé. Troisième volet du cycle, L’Engagé relate la vie d’un orphelin exploité par un agriculteur sans scrupules.
• L’écrivain a scénarisé la télésérie Les Orphelins de Duplessis, réalisée par Johanne Prégent et diffusée au printemps 1997 à Radio-Canada.
• Explorant le thème de l’abandon à travers le langage poétique, Bruno Roy écrit dans Les Racines de l’ombre :
GOVERNMENTS AROUND THE WORLD AT THE BEHEST OF THE CATHOLIC CHURCH…THIS IS THE TAKING OF CHILDREN AROUND THE WORLD AND USING THEM IN ANY WAY DESIRED. IT HAPPENED THEN, BUT IF YOU REFUSE TO BELIEVE THAT THIS IS STILL HAPPENING TODAY, YOU ARE A VOLUNTEER FOOL… ARE WE BOUND SOMEHOW…UNABLE TO STRIKE BACK AT THE SEVERELY MENTALLY UNSTABLE SYSTEMS THAT HAVE US IN THEIR DISPICABLY EVIL PLANS…YOU THINK THAT WE WHO TELL THIS TRUTH ARE INSANE WHEN WE TELL YOU THAT THESE PEOPLE EAT FECIES AND YOUNG BABIES FLESH AND DRINK THE BLOOD OF THE VERY VERY YOUNG…….YOU SIT AND WATCH SCIFI MOVIES FOR ENTERTAINMENT, NOT EVEN BRIGHT ENOUGH TO OVERSTAND THAT YOU YOURSELF ARE AN ACTOR IN A TRUE TO LIFE, ONGOING SCIENCE FICTION EVENT…AND YOU, WITH YOUR WESTERN EDUCATION AND STOCKHOLM SYNDROME LEFTOVER MENTALLITY ARE TOO DAMAGED TO SEE YOUR OWN JAIL CELL BARS RIGHT IN YOUR FACE…BUT THEN I GUESS WE ALSO HAVE TO REMEMBER THAT THEY HAVE ALSO DESTROYED THE MINDS OF MANY WITH IGNORANT CHURCH DOCTRINE AND THEY CAN NO LONGER SEE TRUTH THROUGH THEIR OWN EYES…THE ONLY TRUTH THEY KNOW OR ACCEPT, IS THE TRUTH THAT THE FOLLOWERS OF BAAL TEACH THEM….WHY DO YOU THINK THAT AMERICA AND THE WEST ARE SO INTENT ON REPAIRING WHAT HAS BEEN DONE IN PALMYRA , THE LAND OF BAAL…… THE ONLY WAY TO FIX OUR SITUATION IN THIS WORLD IS TO OPT OUT OF THIS WORLD SYSTEM, WHICH THEY WILL NEVER LET YOU DO…OR DESTROY THIS WORLD SYSTEM AND START AGAIN…
05 Le protecteur du citoyen appuie les orphelins 05 Le protecteur du citoyen appuie les orphelins.MOV Date de diffusion : 29 janvier 1997 Daniel Jacoby estime que « l’heure n’est plus à la recherche de coupables mais aux excuses publiques ». Dans le rapport qu’il dépose en 1997 sur les orphelins de Duplessis, le protecteur du citoyen estime que le gouvernement a la responsabilité ultime dans ce dossier et se doit par conséquent de reconnaître ses fautes. Il propose également qu’un montant de 1000 $ par année d’internement soit versé aux orphelins. Une semaine après le dépôt du rapport, Pierre Maisonneuve rencontre le protecteur du citoyen. Le rapport du protecteur du citoyen, intitulé Les enfants de Duplessis : à l’heure de la solidarité, propose un règlement à l’amiable comportant notamment des excuses publiques de la part du gouvernement provincial, des congrégations religieuses et de l’ordre professionnel des médecins, de même qu’une indemnisation personnelle des victimes. Daniel Jacoby s’inspire alors de règlements semblables dans d’autres provinces canadiennes.
Des faux excuses du parlement a Québec de Lucien Bouchard -excuses de Lucien Bouchard.MOV Date de diffusion : 4 mars 1999 Le 4 mars 1999, le premier ministre Lucien Bouchard présente des excuses officielles aux orphelins de Duplessis, assorties d’un fonds d’aide spécial de 3 millions. Le premier ministre refuse toutefois d’accorder des indemnités individuelles et de tenir une enquête publique sur cette question. Après s’être entretenu avec Robert Perreault, ministre des Relations avec les citoyens, le journaliste Jacques Beauchamp recueille les réactions de Bruno Roy, président du Comité des orphelins de Duplessis. Ce dernier estime que le geste du premier ministre est insuffisant et manque de sincérité. Dans sa déclaration ministérielle, le chef du gouvernement souligne parallèlement le dévouement et l’abnégation de milliers de religieuses et de religieux qui oeuvraient dans ces institutions spécialisées. L’offre de Québec est catégoriquement rejetée par le Comité des orphelins de Duplessis, qui la juge « humiliante» . Quant au protecteur du citoyen, Daniel Jacoby, il critique lui aussi sévèrement la décision du gouvernement Bouchard de ne pas accorder d’indemnisations individuelles aux orphelins. Il souligne que, ailleurs au Canada, des compensations individuelles pour des dommages similaires ont été versées.
Hervé Bertrand Génocide des Enfants née hors mariage sans le consentement de l’église Catholique Mon Histoire une parmi des orphelins(es) de Duplessis. Le génocide perpétrer par les 4 responsables du massacre des enfants née hors mariage sans la permission des deux diocèses de Montréal et de Québec donc je me souviens
Maison Mère Providence Manifestation Radio Canada: dossier sur les Orphelins du Temps Du Gouvernement de Duplessis de1950 a 1970 Le massacre des Enfants née hors Mariage au Québec sans le consentement de Église Catholique qui était prédominante après la au guerre au Québec. Qui a amasser des millions de dollars sur le dos de ses enfants en esclavages qui était prémédité annoncé dans le livre du pouvoir de Duplessis par Conrald Black. 4 Grossier gangstérismes ont comploter religieusement se massacre. 1-Gouvernement du Canada 2-Gouvernement du Québec 3-Les religieuses du Québec 4-Les psychiatres du Québec voila les criminels en cravates qui uns seulement à payé des miettes aux victimes en virons 10 mille a 30 mille dollars Canadien par un décret forcé et improvisé qui n»est pas terminée encore. Quel future pays le Québec avec ses magouilleurs.
Témoignage de Louis-Joseph Hébert, Orphelin de Duplessis (extrait) Un extrait du témoignage de Louis-Joseph Hébert, alias Nestor, Orphelin de Duplessis et Vice-Président du C.O.D.V.A. (le Comité des Orphelins de Duplessis Victimes d’Abus), documenté le 12 juillet 2016 par la vidéaste Céline B. La Terreur, dans le cadre de son projet de série documentaire : «Orphelins de Duplessis : témoignages et faits». Ce projet est rendu possible grâce au Vidéographe, dans le cadre de son programme de soutien à la création. Pour plus d’information : Céline B. La Terreur : info@laterreur.com C.O.D.V.A. : (514) 523-3843
Orphelins de Duplessis : leur nouveau combat Insatisfaits de l’entente conclue en 2001 avec le gouvernement du Québec, les orphelins de Duplessis récidivent. Ils viennent de déposer un recours collectif contre le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et sept congrégations religieuses
Les orphelins de Duplessis réagissent sur les funérailles du Cardinal Turcotte Photo Graphy Il y a 1 anLe Québec ne sait pas apprendre de ses erreurs du passé. Le gouvernement criminel et corrompu de Philippe COUILLARD utilise toujours et encore le même modus operandi pour voler et flouer des citoyens du Québec. DUPLESSIS utilisait des médecins complaisants (lire criminels) pour faussement déclarer des orphelins d’arriérés mentaux, les orphelinats étant de juridiction provinciale et s’ils étaient »fous» ils devenaient sous la juridiction du fédéral et c’est ainsi que le Québec a illicitement transféré la facture au fédéral. Aujourd’hui COUILLARD utilise des médecins complaisants (lire criminels) pour rendre de faux diagnostic médicaux afin de voler les droits des accidentés du travail et de la route. Je l’ai subi et ce crime m’a rendu invalide à vie lorsqu’on m’a forcé à reprendre mon travail à soulever et manipuler des poids de 100 à 125 livres, pendant dix semaines, alors que j’avais une rupture discale (une URGENCE CHIRURGICALE). Résultat de ce crime de torture, une compression de la moelle épinière qui me laisse invalide à vie. Évidemment la POLICE complice et criminelle de Martin PRUD’HOMME chef de la très corrompue Sûreté du Québec protège et sert le crime organisé des 125 dépravés membre en règle du crime organisé de l’Assemblée nationale du Québec, le royaume de la fraude, de la torture et de la corruption
Le protecteur du citoyen appuie les orphelins Date de diffusion : 29 janvier 1997
Daniel Jacoby estime que « l’heure n’est plus à la recherche de coupables mais aux excuses publiques ». Dans le rapport qu’il dépose en 1997 sur les orphelins de Duplessis, le protecteur du citoyen estime que le gouvernement a la responsabilité ultime dans ce dossier et se doit par conséquent de reconnaître ses fautes. Il propose également qu’un montant de 1000 $ par année d’internement soit versé aux orphelins. Une semaine après le dépôt du rapport, Pierre Maisonneuve rencontre le protecteur du citoyen.
P-57 Le refus du procureure Général du Québec ont voie déjà la magouille est menacer pour qui prenne la porte par Lucien Bouchard chef d’orchestre de la corruption
Le rapport du protecteur du citoyen, intitulé Les enfants de Duplessis : à l’heure de la solidarité,(Du Gouvernement qui fait sont affaire) propose un règlement à l’amiable comportant notamment des excuses publiques de la part du gouvernement provincial, des congrégations religieuses et de l’ordre professionnel des médecins, de même qu’une indemnisation personnelle des victimes. Daniel Jacoby s’inspire alors de règlements semblables dans d’autres provinces canadiennes.
Att: Jamais semblables un sur quatre pour un Exemple les autre provinces un coupable au Québec quatre coupables 1-Gouvernement du Québec 2-Gouvernement du Canada
3-Les sœurs de la charité de la Providence 4-Les psychiatres du Québec. Un seulement qui paie trois autres Le gouvernement du Québec va donner des miettes et vous les autres les victimes vont signé pour ne faire de poursuite voila comme ont dit: semblable aux autres provinces.
Dans les creches les sœurs ont vendu des milliers d’enfants dans plusieurs pays.
Mise en ligne le 14 déc. 2011
Reportage sur les orphelins de Duplessis réalisé dans le cours de Reportage télévisuel donné par Alain Vézina. Réalisé par Christian Roy, Elsie Roy-Cormier, Myranie Bray, Jérémie Maillé-Bizier et Julie Parisella.
Drame inventé par la religion avoir honte d’avoir enfanté sans la permission de l’églises catholique Les valeurs (Les Voleurs de vies) Québécoise.
Ont veut garder ses valeurs dans la charte Québécoise encore la croix prédominance du folklore et des colonnes religieux de notre société en discutions
de tous les jours. Au de la de tous ses signes il y a des victimes qui n’on pas eu leur dignité humaine donc quel mérite.
Dortoir de l’asile de Longue Pointe (Saint-Jean-de-Dieu) en 1911. (photo: les Badauds de Mercier-Est – FF)
Pamplemousse.ca publie le 7e et dernier texte d’un dossier sur Robert Carrière, historien de Tétreaultville et Longue-Pointe. Dès la semaine prochaine, M. Carrière collaborera au Journal de Mercier-Est à titre de chroniqueur.
Robert Carrière a passé des années à fouiller les archives nationales et celles des paroisses et institutions du quartier. Ce qu’il a découvert l’a souvent révolté. Comme le sort que l’on réservait aux démunis. Surtout les orphelins et leurs mères.
«Personne n’avait réellement fait ce genre de recherches avant moi. C’est comme si le sujet était tabou», dit-il. De fait, ses recherches ont alimenté plusieurs médias ainsi que des documentaristes, comme Marc Petitjean, qui réalisera «Les orphelins de Duplessis», pour la chaîne Arte France, et le cinéaste Benoit Pilon, qui réalisera «Nestor et les oubliés» en 2006. Il a aussi fait une dizaine d’émissions avec la Chanteuse et animatrice Claude Valade sur le sujet, au canal Vox, aujourd’hui MAtv. Il en a tiré un recueil sur l’histoire des filles-mères au Québec dont il en a vendu plus de 200 exemplaires. Il en a aussi résulté la page Facebook «L’histoire des crèches du Québec» qui compte plus de 330 membres.
Robert Carrière recueille des témoignages ainsi que des informations auprès du public ou dans les journaux et archives remontant à plus d’un siècle. «Ce que j’ai trouvé m’a parfois enragé. Il y a quelques jours, une personne m’a écrit pour me dire qu’elle se désinscrivait du site. Pas parce qu’elle ne trouvait pas ça bon: elle était incapable de continuer çà lire tellement elle trouvait cruel le sort réservé aux filles-mères ou aux orphelins!»
Robert Carrière s’est intéressé au sujet par hasard. Il déjeunait avec un ami qui lui raconte l’histoire des crèches québécoises et qui connaît une femme qui cherchait sa mère depuis une quarantaine d’années. Elle n’avait qu’un indice: une plaque posée sur le sol d’un champ d’un ancien cimetière abandonné dans l’est de Montréal. Les deux hommes se rendent sur place et Robert Carrière découvre la plaque. Puis il s’enfonce dans le sol avec la pierre tombale. Il venait de découvrir une fosse commune.
Le dortoir ou reniais le silence complet tous couchais sur le meme coté Nord ou sud
Carrière lance ses recherches pour découvrir qu’avant 1942, les documents reliés à l’adoption, au Québec, sont pratiquement impossibles à obtenir. Il faut les trouver par des moyens détournés. Ou se fier uniquement aux témoignages, souvent bouleversants, des orphelins. Ces derniers étaient maltraités, battus, violés. Des milliers ont été envoyés dans les institutions psychiatriques, surtout à l’époque où Maurice Duplessis était Premier ministre du Québec. Car la province subventionnait les hôpitaux psychiatriques en fonction du nombre de patients. Pourtant, une majorité n’avait aucun antécédent de maladie mentale. Certains ont même fait l’objet d’expériences médicales et de tests de médicaments. Plusieurs en moururent. Des milliers ont vu leurs dossiers falsifiés par les autorités de l’époque, dont le gouvernement, l’église et le Collège des médecins. Relâchés à leur majorité, sans éducation, mal préparés à la vie d’adulte, plusieurs orphelins, incapables de s’intégrer à la société, tombèrent dans le crime, la maladie mentale ou se suicidèrent. Québec, notamment le gouvernement de Lucien Bouchard, a refusé d’indemniser les orphelins de Duplessis jusqu’en 1999. En 2001, le gouvernement de Bernard Landry offrit ses excuses et indemnisa ceux qui avaient été illégalement déclarés malades mentaux, mais pas les victimes de viols et autres sévices. Il s’agit du plus important dossier de maltraitance et un des plus grands scandales de l’histoire du Québec. Un site internet répertorie aujourd’hui les témoignages des orphelins de Duplessis.
En 1942, Québec avait voté une loi permettant aux communautés religieuses de vendre toute dépouille d’orphelin non revendiquée aux écoles de médecine. Cette pratique a perduré jusqu’à la fin des années 1960. On soupçonne que plusieurs cadavres étaient ceux d’orphelins, souvent mineurs, sur qui on avait procédé à des expériences médicales.
«À l’époque, avoir des enfants hors mariage, ce n’était tout simplement pas accepté, dit-il. Le curé refusait de baptiser les bébés. Les filles-mères ne pouvaient pas revenir à la maison. Certains de ces enfants illégitimes voulaient devenir prêtre mais n’ont jamais pu: ils étaient des enfants sacrilège! Les religieuses géraient les hôpitaux à l’époque et disaient aux filles-mères qui venaient d’accoucher que leurs enfants étaient morts-nés. C’était un mensonge: ils étaient destinés aux crèches. Les religieuses étaient très dures.»
Carrière rappelle que dans les années 1950, entre 4000 et 5000 bébés sans nom naissaient chaque année dans la région de Montréal. De ce nombre, 1600 avaient une maman prostituée. On enfermait souvent ces dernières à la prison pour femmes, rue Fullum. Plusieurs filles-mères, qui n’étaient pas des prostituées, étaient aussi envoyées en prison, souvent sur recommandation de Mgr Louis Réhaume, à qui l’on doit la création d’un orphelinat à Mont-Laurier. Plusieurs jeunes femmes séjournaient derrière les barreaux pendant des années, jusqu’à leur majorité, qui était alors fixée à 21 ans.
«Dans les villages, ne pas avoir d’enfant était mal vu. Surtout chez les notables. De nombreuses femmes de notaires mettaient un oreiller pour simuler une grossesse. La femme quittait pour Montréal au bout de neuf mois. Officiellement pour y accoucher. En réalité, elle revenait avec un bébé provenant d’une fille-mère, adopté à la crèche. Il y avait même des commandes spéciales, surtout des filles. Les jeunes garçons, eux, travaillaient pour les communautés religieuses. On les payait 40$ par mois pour travailler aux champs comme des forçats. Une foule d’entre eux ont été violés par des religieux.»
«Il y avait beaucoup d’hypocrisie autour de la religion à l’époque», ajoute-t-il.
Robert Carrière a découvert que plusieurs orphelins québécois ont été envoyés en France. Certains ne connaîtraient même pas leurs origines! «Après la deuxième guerre mondiale, les Français se sont mis à acheter tous les bébés des crèches québécoises. On les envoyait là-bas dans de petites boîtes en carton, par avion. Le phénomène a cessé en 1972. Les parents adoptifs ne savaient même pas d’où les bébés venaient. On les a surnommés le chaînon manquant.»
Maurice Duplessis était un avocat et homme politique Québécois. Il fut premier ministre du Québec de 1936 à 1939, et de 1944 à 1959. Fondateur et chef du parti politique conservateur l’Union nationale, il forgea sa réputation en démasquant la mauvaise conduite et le trafic d’influence du premier ministre libéral Louis-Alexandre Taschereau. En même temps, on se souvient de lui pour la corruption et les manœuvres douteuses, endémiques dans son gouvernement.
L’expression « Grande noirceur » désigne, dans la conscience historique des Québécois, la période de 15 ans qui s’étend de l’Après-guerre jusqu’au décès de Maurice Duplessis de 1945 à 1959. Malgré l’image d’ensemble que l’on en retient habituellement, il s’agit d’une période où le changement social frappe de plein fouet l’ensemble de la société québécoise à l’instar des autres sociétés occidentales.
Des enfants étiquetés comme « débiles mentaux » et utilisés comme cobayes pour des expérimentations psychiatriques.
Dans les années ’40, ’50 et ’60 plusieurs dizaines de milliers de jeunes enfants Québécois, certains estiment qu’il y en aurait eu jusqu’à 100’000, furent placés dans des orphelinats avec la promesse qu’ils seraient bien traités et qu’ils recevraient une bonne éducation. Suite à diverses pressions de l’industrie de la santé mentale canadienne et québécoise, ces enfants tombèrent ensuite sous la coupe de psychiatres qui les déclarèrent « débiles mentaux » et leur imposèrent des conditions de vie carrément inhumaines.
Il a été rapporté que jusqu’à 50’000 d’entre eux, tous des enfants normaux et innocents, seraient morts ou auraient disparu dans des hôpitaux psychiatriques du Québec. Des dizaines de milliers de ces jeunes enfants furent maltraités et torturés et un pourcentage important d’entre eux devinrent des cobayes pour des expérimentations psychiatriques au moyen de drogues expérimentales, d’électrochocs et de lobotomies.
Selon Mme Christine Hahn, une journaliste d’investigation canadienne dont les recherches et les reportages sur le drame des Orphelins de Duplessis ont été publiés dans le Magazine Freedom, «…au cours des sept dernières années, j’ai pu découvrir une quantité scandaleuse d’actes criminels faits à ce groupe [les orphelins] et les révélations continuent. En plus des actes d’abus physiques bien documentés, j’ai été capable de documenter que ces enfants innocents furent utilisés au cours d’expériences illégales faites avec de la chlorpromazine, un médicament mieux connu sous le nom de Largactyl.» Mme Hahn trouve révoltant et inacceptable qu’aucun des psychiatres ayant « traité » ces orphelins n’ait jamais été blâmé, accusé ou discipliné par le Collège des médecins ou par les Associations canadienne ou québécoise de psychiatrie.
La conférence de presse tenue à la Librairie Atwater de Montréal, lundi le 5 février, a permis de comprendre davantage l’ampleur des crimes commis contre ces dizaines de milliers d’Orphelins. Pour ceux-ci, il ne s’agit de rien de moins que du crime du siècle commis en Amérique du Nord. Et ils veulent obtenir des réponses à des questions pressantes. Par exemple, ils veulent savoir comment il a pu être possible qu’une telle quantité d’enfants normaux et innocents aient pu tout à coup être plus maltraités que des animaux ? Combien d’enfants sont morts ou ont souffert des dommages irréparables dans chaque institution psychiatrique ? Quels « traitements » tels que l’utilisation de drogues débilitantes, d’électrochocs et de lobotomies ont été utilisés contre ces enfants, sur combien et par qui ? Quelles expérimentations ont été menées, par qui et qui exactement les finançait ? Qui était au courant de ces crimes et de ces violations des droits humains et qui a cherché à dissimuler l’affaire ou qui n’a rien fait ? Qui en a tiré profit ?