Mise en ligne le 7 nov. 2011
Bruno Roy dénonce la conspiration de l’Église et de l’État
décret 916 pour mettre ces enfants débilitées mental
ATTENDU que le Mont-Providence, de Montréal, est une institution reconnue d’Assistance Publique, conformément aux Statuts Refondus de Québec, 1941, chapitre 167, section III, article 9 et qu’elle fait partie de la classe D-2 pour l’éducation des arriérés mentaux;
ATTENDU QUE la communauté des SS. de Charité de la Providence désire faire de cette institution un hôpital pour la traitement des idiots et des séniles et qu’elle s’engage à prendre 1,000 de ces malades;
ATTENDU QUE le Comité d’hospitalisation du Québec recommande la transformation du Mont-Providence en hôpital pour le traitement des idiots et des séniles; ATTENDU QUE les religieuses s’engagent à faire les réparations nécessaires pour la garde de ces malades;
ATTENDU QUE les dites religieuses s’engagent à ne donner ou constituer aucune hypothèque sur leur immeuble et terrain actuels du Mont-Providence, sans le consentement du Lieutenant-gouverneur en conseil;
ATTENDU QUE une fois cette institution transformé en hôpital, les religieuses s’engagent à ne pas changer cette oeuvre d’hospitalisation pour un autre, sans le consentement du Lieutenant-gouverneur en conseil;
ATTENDU QU’il y a un besoin extrêmement urgent d’avoir plus de lits pour hospitaliser les cas de maladie mentales;
ATTENDU QUE la communauté des SS. de charité de la Providence, s’engage à appliquer le présent octroi au Ministère de la santé, exclusivement aux fins nouvelles ci-dessus;
ATTENDU QU’il est urgent de venir en aide aux Révérendes Soeurs de Charité de la Providence pour l’aménagement et la transformation du Mont-Providence;
IL EST ORDONNÉ en conséquence, sur la proposition de l’honorable Ministre de la santé;
QU’un octroi au montant de trois millions de dollars (3,000,000.00) soit accordé au Mont-Providence (RR. SS. de Charité de la Providence), de Montréal et payé a raison de un million de dollars (1,000,000) par année, pendant trois (3) ans, à compter de l’année fiscale 1954-55, conformément aux dispositions de la Loi relative aux maladies mentales, chapitre 47. 15-16 George VI. 1951-52, article 2, et à la Loi de l’impôt provincial sur le revenu (l954);
QUE, de plus, advenant le transport de cet octroi à une société de fiducie, société bancaire, ou toute autre institution de ce genre, le Ministre de la santé, ou le sous-ministre, soit autorisé, le cas échéant, à signer, pour et au nom du gouvernement de la province, tout acte ou contrat relatif au transport de cet octroi en faveur de telle société.
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Pas juste de l’église et l’état il y a aussi les religieuses (sœur de la charité de la Providence),elles ont signé le décret 816.
et les psychiatres du Québec ont conspiré en accord avec les autres responsables mentionnés en haut
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ORPHELINS Bruno Roy dénonce la conspiration
Le Berceau des faux Anges la religion Catholique les sa traiter de Batard aussi enfants du péché
Mise en ligne le 7 nov. 2011
ORPHELINS Bruno Roy dénonce la conspiration de l’Église et de l’État
• Président de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois de 1987 à 1996 et de 2000 à 2004, Bruno Roy a également fondé la première Maison des écrivains à Montréal. Il a siégé au comité du Mouvement Québec français de 1987 à 1996. Outre des ouvrages sur la chanson québécoise, Bruno Roy a publié des recueils de poèmes, dont Les Racines de l’ombre.
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• Bruno Roy est l’auteur d’une trilogie romancée de l’histoire des orphelins de Duplessis : Les Calepins de Julien, Les Heures sauvages et L’Engagé. Troisième volet du cycle, L’Engagé relate la vie d’un orphelin exploité par un agriculteur sans scrupules.
• L’écrivain a scénarisé la télésérie Les Orphelins de Duplessis, réalisée par Johanne Prégent et diffusée au printemps 1997 à Radio-Canada.
• Explorant le thème de l’abandon à travers le langage poétique, Bruno Roy écrit dans Les Racines de l’ombre :
Les orphelins de Duplessis – Le documentaire
13-Appuis de taille aux orphelins de Duplessis.MOV
7-L’Église répond aux orphelins.
12 Gérard Pelletier ses reportages
Les orphelins de Duplessis sur ADR-TV
Petite Visite de l’hôpital Saint-Julien
Les orphelins de Duplessis (chapitre 1) – Mini-série, drame
Duplessis Orphans: 100,000 orphans used in clinical trials at Catholic orphanages in Montreal
Duplessis Orphans find connections overseas
Publiée le 24 avr. 2016
Les Enfants de Duplessis. . 345 visionnements
Témoignage de Louis-Joseph Hébert, Orphelin de Duplessis (extrait)
05 Le protecteur du citoyen appuie les orphelins 05 Le protecteur du citoyen appuie les orphelins.MOV Date de diffusion : 29 janvier 1997 Daniel Jacoby estime que « l’heure n’est plus à la recherche de coupables mais aux excuses publiques ». Dans le rapport qu’il dépose en 1997 sur les orphelins de Duplessis, le protecteur du citoyen estime que le gouvernement a la responsabilité ultime dans ce dossier et se doit par conséquent de reconnaître ses fautes. Il propose également qu’un montant de 1000 $ par année d’internement soit versé aux orphelins. Une semaine après le dépôt du rapport, Pierre Maisonneuve rencontre le protecteur du citoyen. Le rapport du protecteur du citoyen, intitulé Les enfants de Duplessis : à l’heure de la solidarité, propose un règlement à l’amiable comportant notamment des excuses publiques de la part du gouvernement provincial, des congrégations religieuses et de l’ordre professionnel des médecins, de même qu’une indemnisation personnelle des victimes. Daniel Jacoby s’inspire alors de règlements semblables dans d’autres provinces canadiennes.
Des faux excuses du parlement a Québec de Lucien Bouchard -excuses de Lucien Bouchard.MOV Date de diffusion : 4 mars 1999 Le 4 mars 1999, le premier ministre Lucien Bouchard présente des excuses officielles aux orphelins de Duplessis, assorties d’un fonds d’aide spécial de 3 millions. Le premier ministre refuse toutefois d’accorder des indemnités individuelles et de tenir une enquête publique sur cette question. Après s’être entretenu avec Robert Perreault, ministre des Relations avec les citoyens, le journaliste Jacques Beauchamp recueille les réactions de Bruno Roy, président du Comité des orphelins de Duplessis. Ce dernier estime que le geste du premier ministre est insuffisant et manque de sincérité. Dans sa déclaration ministérielle, le chef du gouvernement souligne parallèlement le dévouement et l’abnégation de milliers de religieuses et de religieux qui oeuvraient dans ces institutions spécialisées. L’offre de Québec est catégoriquement rejetée par le Comité des orphelins de Duplessis, qui la juge « humiliante» . Quant au protecteur du citoyen, Daniel Jacoby, il critique lui aussi sévèrement la décision du gouvernement Bouchard de ne pas accorder d’indemnisations individuelles aux orphelins. Il souligne que, ailleurs au Canada, des compensations individuelles pour des dommages similaires ont été versées.
Hervé Bertrand Génocide des Enfants née hors mariage sans le consentement de l’église Catholique Mon Histoire une parmi des orphelins(es) de Duplessis. Le génocide perpétrer par les 4 responsables du massacre des enfants née hors mariage sans la permission des deux diocèses de Montréal et de Québec donc je me souviens
Maison Mère Providence Manifestation Radio Canada: dossier sur les Orphelins du Temps Du Gouvernement de Duplessis de1950 a 1970 Le massacre des Enfants née hors Mariage au Québec sans le consentement de Église Catholique qui était prédominante après la au guerre au Québec. Qui a amasser des millions de dollars sur le dos de ses enfants en esclavages qui était prémédité annoncé dans le livre du pouvoir de Duplessis par Conrald Black. 4 Grossier gangstérismes ont comploter religieusement se massacre. 1-Gouvernement du Canada 2-Gouvernement du Québec 3-Les religieuses du Québec 4-Les psychiatres du Québec voila les criminels en cravates qui uns seulement à payé des miettes aux victimes en virons 10 mille a 30 mille dollars Canadien par un décret forcé et improvisé qui n»est pas terminée encore. Quel future pays le Québec avec ses magouilleurs.
Témoignage de Louis-Joseph Hébert, Orphelin de Duplessis (extrait) Un extrait du témoignage de Louis-Joseph Hébert, alias Nestor, Orphelin de Duplessis et Vice-Président du C.O.D.V.A. (le Comité des Orphelins de Duplessis Victimes d’Abus), documenté le 12 juillet 2016 par la vidéaste Céline B. La Terreur, dans le cadre de son projet de série documentaire : «Orphelins de Duplessis : témoignages et faits». Ce projet est rendu possible grâce au Vidéographe, dans le cadre de son programme de soutien à la création. Pour plus d’information : Céline B. La Terreur : info@laterreur.com C.O.D.V.A. : (514) 523-3843
Orphelins de Duplessis : leur nouveau combat Insatisfaits de l’entente conclue en 2001 avec le gouvernement du Québec, les orphelins de Duplessis récidivent. Ils viennent de déposer un recours collectif contre le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et sept congrégations religieuses
Les orphelins de Duplessis réagissent sur les funérailles du Cardinal Turcotte Photo Graphy Il y a 1 anLe Québec ne sait pas apprendre de ses erreurs du passé. Le gouvernement criminel et corrompu de Philippe COUILLARD utilise toujours et encore le même modus operandi pour voler et flouer des citoyens du Québec. DUPLESSIS utilisait des médecins complaisants (lire criminels) pour faussement déclarer des orphelins d’arriérés mentaux, les orphelinats étant de juridiction provinciale et s’ils étaient »fous» ils devenaient sous la juridiction du fédéral et c’est ainsi que le Québec a illicitement transféré la facture au fédéral. Aujourd’hui COUILLARD utilise des médecins complaisants (lire criminels) pour rendre de faux diagnostic médicaux afin de voler les droits des accidentés du travail et de la route. Je l’ai subi et ce crime m’a rendu invalide à vie lorsqu’on m’a forcé à reprendre mon travail à soulever et manipuler des poids de 100 à 125 livres, pendant dix semaines, alors que j’avais une rupture discale (une URGENCE CHIRURGICALE). Résultat de ce crime de torture, une compression de la moelle épinière qui me laisse invalide à vie. Évidemment la POLICE complice et criminelle de Martin PRUD’HOMME chef de la très corrompue Sûreté du Québec protège et sert le crime organisé des 125 dépravés membre en règle du crime organisé de l’Assemblée nationale du Québec, le royaume de la fraude, de la torture et de la corruption
Le protecteur du citoyen appuie les orphelins
Mise en ligne le 7 nov. 2011
Le protecteur du citoyen appuie les orphelins Date de diffusion : 29 janvier 1997
Daniel Jacoby estime que « l’heure n’est plus à la recherche de coupables mais aux excuses publiques ». Dans le rapport qu’il dépose en 1997 sur les orphelins de Duplessis, le protecteur du citoyen estime que le gouvernement a la responsabilité ultime dans ce dossier et se doit par conséquent de reconnaître ses fautes. Il propose également qu’un montant de 1000 $ par année d’internement soit versé aux orphelins. Une semaine après le dépôt du rapport, Pierre Maisonneuve rencontre le protecteur du citoyen.
P- 82 lettres Linda Goupil Procureur Général – Copie
P- 57 Protecteur du Citoyen Plainte
P-57 Le refus du procureure Général du Québec ont voie déjà la magouille est menacer pour qui prenne la porte par Lucien Bouchard chef d’orchestre de la corruption
Le rapport du protecteur du citoyen, intitulé Les enfants de Duplessis : à l’heure de la solidarité,(Du Gouvernement qui fait sont affaire) propose un règlement à l’amiable comportant notamment des excuses publiques de la part du gouvernement provincial, des congrégations religieuses et de l’ordre professionnel des médecins, de même qu’une indemnisation personnelle des victimes. Daniel Jacoby s’inspire alors de règlements semblables dans d’autres provinces canadiennes.
Att: Jamais semblables un sur quatre pour un Exemple les autre provinces un coupable au Québec quatre coupables 1-Gouvernement du Québec 2-Gouvernement du Canada
3-Les sœurs de la charité de la Providence 4-Les psychiatres du Québec. Un seulement qui paie trois autres Le gouvernement du Québec va donner des miettes et vous les autres les victimes vont signé pour ne faire de poursuite voila comme ont dit: semblable aux autres provinces.
Naître et ne pas être.wmv
Dans les creches les sœurs ont vendu des milliers d’enfants dans plusieurs pays.
Mise en ligne le 14 déc. 2011
Reportage sur les orphelins de Duplessis réalisé dans le cours de Reportage télévisuel donné par Alain Vézina. Réalisé par Christian Roy, Elsie Roy-Cormier, Myranie Bray, Jérémie Maillé-Bizier et Julie Parisella.
Drame inventé par la religion avoir honte d’avoir enfanté sans la permission de l’églises catholique Les valeurs (Les Voleurs de vies) Québécoise.
Ont veut garder ses valeurs dans la charte Québécoise encore la croix prédominance du folklore et des colonnes religieux de notre société en discutions
de tous les jours. Au de la de tous ses signes il y a des victimes qui n’on pas eu leur dignité humaine donc quel mérite.
Dortoir de l’asile de Longue Pointe (Saint-Jean-de-Dieu) en 1911. (photo: les Badauds de Mercier-Est – FF)
Pamplemousse.ca publie le 7e et dernier texte d’un dossier sur Robert Carrière, historien de Tétreaultville et Longue-Pointe. Dès la semaine prochaine, M. Carrière collaborera au Journal de Mercier-Est à titre de chroniqueur.
Robert Carrière a passé des années à fouiller les archives nationales et celles des paroisses et institutions du quartier. Ce qu’il a découvert l’a souvent révolté. Comme le sort que l’on réservait aux démunis. Surtout les orphelins et leurs mères.
«Personne n’avait réellement fait ce genre de recherches avant moi. C’est comme si le sujet était tabou», dit-il. De fait, ses recherches ont alimenté plusieurs médias ainsi que des documentaristes, comme Marc Petitjean, qui réalisera «Les orphelins de Duplessis», pour la chaîne Arte France, et le cinéaste Benoit Pilon, qui réalisera «Nestor et les oubliés» en 2006. Il a aussi fait une dizaine d’émissions avec la Chanteuse et animatrice Claude Valade sur le sujet, au canal Vox, aujourd’hui MAtv. Il en a tiré un recueil sur l’histoire des filles-mères au Québec dont il en a vendu plus de 200 exemplaires. Il en a aussi résulté la page Facebook «L’histoire des crèches du Québec» qui compte plus de 330 membres.
Robert Carrière recueille des témoignages ainsi que des informations auprès du public ou dans les journaux et archives remontant à plus d’un siècle. «Ce que j’ai trouvé m’a parfois enragé. Il y a quelques jours, une personne m’a écrit pour me dire qu’elle se désinscrivait du site. Pas parce qu’elle ne trouvait pas ça bon: elle était incapable de continuer çà lire tellement elle trouvait cruel le sort réservé aux filles-mères ou aux orphelins!»
Robert Carrière s’est intéressé au sujet par hasard. Il déjeunait avec un ami qui lui raconte l’histoire des crèches québécoises et qui connaît une femme qui cherchait sa mère depuis une quarantaine d’années. Elle n’avait qu’un indice: une plaque posée sur le sol d’un champ d’un ancien cimetière abandonné dans l’est de Montréal. Les deux hommes se rendent sur place et Robert Carrière découvre la plaque. Puis il s’enfonce dans le sol avec la pierre tombale. Il venait de découvrir une fosse commune.
Le dortoir ou reniais le silence complet tous couchais sur le meme coté Nord ou sud
- Carrière lance ses recherches pour découvrir qu’avant 1942, les documents reliés à l’adoption, au Québec, sont pratiquement impossibles à obtenir. Il faut les trouver par des moyens détournés. Ou se fier uniquement aux témoignages, souvent bouleversants, des orphelins. Ces derniers étaient maltraités, battus, violés. Des milliers ont été envoyés dans les institutions psychiatriques, surtout à l’époque où Maurice Duplessis était Premier ministre du Québec. Car la province subventionnait les hôpitaux psychiatriques en fonction du nombre de patients. Pourtant, une majorité n’avait aucun antécédent de maladie mentale. Certains ont même fait l’objet d’expériences médicales et de tests de médicaments. Plusieurs en moururent. Des milliers ont vu leurs dossiers falsifiés par les autorités de l’époque, dont le gouvernement, l’église et le Collège des médecins. Relâchés à leur majorité, sans éducation, mal préparés à la vie d’adulte, plusieurs orphelins, incapables de s’intégrer à la société, tombèrent dans le crime, la maladie mentale ou se suicidèrent. Québec, notamment le gouvernement de Lucien Bouchard, a refusé d’indemniser les orphelins de Duplessis jusqu’en 1999. En 2001, le gouvernement de Bernard Landry offrit ses excuses et indemnisa ceux qui avaient été illégalement déclarés malades mentaux, mais pas les victimes de viols et autres sévices. Il s’agit du plus important dossier de maltraitance et un des plus grands scandales de l’histoire du Québec. Un site internet répertorie aujourd’hui les témoignages des orphelins de Duplessis.
En 1942, Québec avait voté une loi permettant aux communautés religieuses de vendre toute dépouille d’orphelin non revendiquée aux écoles de médecine. Cette pratique a perduré jusqu’à la fin des années 1960. On soupçonne que plusieurs cadavres étaient ceux d’orphelins, souvent mineurs, sur qui on avait procédé à des expériences médicales.
«À l’époque, avoir des enfants hors mariage, ce n’était tout simplement pas accepté, dit-il. Le curé refusait de baptiser les bébés. Les filles-mères ne pouvaient pas revenir à la maison. Certains de ces enfants illégitimes voulaient devenir prêtre mais n’ont jamais pu: ils étaient des enfants sacrilège! Les religieuses géraient les hôpitaux à l’époque et disaient aux filles-mères qui venaient d’accoucher que leurs enfants étaient morts-nés. C’était un mensonge: ils étaient destinés aux crèches. Les religieuses étaient très dures.»
- Carrière rappelle que dans les années 1950, entre 4000 et 5000 bébés sans nom naissaient chaque année dans la région de Montréal. De ce nombre, 1600 avaient une maman prostituée. On enfermait souvent ces dernières à la prison pour femmes, rue Fullum. Plusieurs filles-mères, qui n’étaient pas des prostituées, étaient aussi envoyées en prison, souvent sur recommandation de Mgr Louis Réhaume, à qui l’on doit la création d’un orphelinat à Mont-Laurier. Plusieurs jeunes femmes séjournaient derrière les barreaux pendant des années, jusqu’à leur majorité, qui était alors fixée à 21 ans.
«Dans les villages, ne pas avoir d’enfant était mal vu. Surtout chez les notables. De nombreuses femmes de notaires mettaient un oreiller pour simuler une grossesse. La femme quittait pour Montréal au bout de neuf mois. Officiellement pour y accoucher. En réalité, elle revenait avec un bébé provenant d’une fille-mère, adopté à la crèche. Il y avait même des commandes spéciales, surtout des filles. Les jeunes garçons, eux, travaillaient pour les communautés religieuses. On les payait 40$ par mois pour travailler aux champs comme des forçats. Une foule d’entre eux ont été violés par des religieux.»
«Il y avait beaucoup d’hypocrisie autour de la religion à l’époque», ajoute-t-il.
Robert Carrière a découvert que plusieurs orphelins québécois ont été envoyés en France. Certains ne connaîtraient même pas leurs origines! «Après la deuxième guerre mondiale, les Français se sont mis à acheter tous les bébés des crèches québécoises. On les envoyait là-bas dans de petites boîtes en carton, par avion. Le phénomène a cessé en 1972. Les parents adoptifs ne savaient même pas d’où les bébés venaient. On les a surnommés le chaînon manquant.»
Histoire du Québec Le Temps de Duplessis
Histoire du Québec – Le Temps de Duplessis
Mise en ligne le 5 août 2011
Réalisé par Gilles Carle (1928-2009)
Maurice Duplessis était un avocat et homme politique Québécois. Il fut premier ministre du Québec de 1936 à 1939, et de 1944 à 1959. Fondateur et chef du parti politique conservateur l’Union nationale, il forgea sa réputation en démasquant la mauvaise conduite et le trafic d’influence du premier ministre libéral Louis-Alexandre Taschereau. En même temps, on se souvient de lui pour la corruption et les manœuvres douteuses, endémiques dans son gouvernement.
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L’expression « Grande noirceur » désigne, dans la conscience historique des Québécois, la période de 15 ans qui s’étend de l’Après-guerre jusqu’au décès de Maurice Duplessis de 1945 à 1959. Malgré l’image d’ensemble que l’on en retient habituellement, il s’agit d’une période où le changement social frappe de plein fouet l’ensemble de la société québécoise à l’instar des autres sociétés occidentales.
Des enfants étiquetés comme « débiles mentaux » et utilisés comme cobayes pour des expérimentations psychiatriques.
Dans les années ’40, ’50 et ’60 plusieurs dizaines de milliers de jeunes enfants Québécois, certains estiment qu’il y en aurait eu jusqu’à 100’000, furent placés dans des orphelinats avec la promesse qu’ils seraient bien traités et qu’ils recevraient une bonne éducation. Suite à diverses pressions de l’industrie de la santé mentale canadienne et québécoise, ces enfants tombèrent ensuite sous la coupe de psychiatres qui les déclarèrent « débiles mentaux » et leur imposèrent des conditions de vie carrément inhumaines.
Il a été rapporté que jusqu’à 50’000 d’entre eux, tous des enfants normaux et innocents, seraient morts ou auraient disparu dans des hôpitaux psychiatriques du Québec. Des dizaines de milliers de ces jeunes enfants furent maltraités et torturés et un pourcentage important d’entre eux devinrent des cobayes pour des expérimentations psychiatriques au moyen de drogues expérimentales, d’électrochocs et de lobotomies.
Selon Mme Christine Hahn, une journaliste d’investigation canadienne dont les recherches et les reportages sur le drame des Orphelins de Duplessis ont été publiés dans le Magazine Freedom, «…au cours des sept dernières années, j’ai pu découvrir une quantité scandaleuse d’actes criminels faits à ce groupe [les orphelins] et les révélations continuent. En plus des actes d’abus physiques bien documentés, j’ai été capable de documenter que ces enfants innocents furent utilisés au cours d’expériences illégales faites avec de la chlorpromazine, un médicament mieux connu sous le nom de Largactyl.» Mme Hahn trouve révoltant et inacceptable qu’aucun des psychiatres ayant « traité » ces orphelins n’ait jamais été blâmé, accusé ou discipliné par le Collège des médecins ou par les Associations canadienne ou québécoise de psychiatrie.
La conférence de presse tenue à la Librairie Atwater de Montréal, lundi le 5 février, a permis de comprendre davantage l’ampleur des crimes commis contre ces dizaines de milliers d’Orphelins. Pour ceux-ci, il ne s’agit de rien de moins que du crime du siècle commis en Amérique du Nord. Et ils veulent obtenir des réponses à des questions pressantes. Par exemple, ils veulent savoir comment il a pu être possible qu’une telle quantité d’enfants normaux et innocents aient pu tout à coup être plus maltraités que des animaux ? Combien d’enfants sont morts ou ont souffert des dommages irréparables dans chaque institution psychiatrique ? Quels « traitements » tels que l’utilisation de drogues débilitantes, d’électrochocs et de lobotomies ont été utilisés contre ces enfants, sur combien et par qui ? Quelles expérimentations ont été menées, par qui et qui exactement les finançait ? Qui était au courant de ces crimes et de ces violations des droits humains et qui a cherché à dissimuler l’affaire ou qui n’a rien fait ? Qui en a tiré profit ?
Go To : www.orphelinsdeduplessis.com
Mise en ligne le 7 nov. 2011
L’Église répond aux orphelins Date de diffusion : 15 septembre 1999
Le 15 septembre 1999, l’assemblée des évêques du Québec convoque une conférence de presse en réponse aux demandes des orphelins de Duplessis. Mgr Pierre Morissette, président de l’assemblée, déclare alors que l’Église n’entend pas présenter d’excuses aux orphelins de Duplessis, « car un tel geste constituerait un désaveu du travail historique accompli dans des conditions difficiles par les communautés religieuses ».
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Dans son étude sur l’enfance en difficulté, l’historienne Marie-Paule Malouin démontre que le changement de vocation du Mont-Providence a été imposé aux religieuses par le gouvernement Duplessis. Les sœurs de la Providence effectuent pourtant diverses démarches afin que soit conservée la mission éducative de l’établissement. Elles tentent d’obtenir l’aide du cardinal Léger, mais ce dernier se rallie à la position du gouvernement provincial
L’église répond aux orphelins
Le 15 septembre 1999,
En mars dernier, j’avais annonce, conjointement avec monsieur le Cardinal Turcotte, qu’une consultation serait menée auprès des institutions d’église impliquées dans le dossier dit des «orphelins de Duplessis». Aujourd’hui, je m’adresse a vous au nom de l’ensemble de l’eglise du Québec pour vous livrer le résultat de cette démarche et pour vous faire connaitre la position que nous adoptons par rapport a cette question.
Il faut dire que le traitement de ce dossier n’a pas été simple, compte tenu de plusieurs facteurs. Mentionnons notamment le nombre important d’intervenants, l’ampleur et la complexité du dossier, ainsi que les contraintes de temps exigées pour résumer le dossier. En outre, l’église se compose de beaucoup d’instances autonomes qu’il fallait prendre le temps de consulter.
Par ailleurs, ce dossier s’avère particulièrement délicat a cause des considérations juridiques qui s’y rattachent. En effet, si le Comite des orphelins de Duplessis réclame d’une part l’établissement d’un dialogue, on ne peut négliger le fait que, d’autre part, le même le comité a intente un certain nombre de poursuites contre diverses instances religieuses.
Nous sommes conscients que certains dossiers sont toujours devant les tribunaux mais, après maintes consultations et délibérations, nous sommes parvenus a un consensus murement réfléchi quant a la position de l’église face aux revendications du Comite des orphelins de Duplessis. Notre position, qui se veut claire et ferme, se résume en deux points.
D’abord, l’église n’entend pas présenté d’excuses a ceux et celles qui s’identifient comme les orphelins et les orphelines de Duplessis, parce qu’un tel geste constituerait un désaveu du travail historique accompli dans des conditions difficiles par les communautés religieuses. Ce serait trahir l’œuvre de ceux et celles qui ont consacre leur vie au service des plus démunis.
Deuxièmement, l’église n’entend verser aucune contribution financière a des individus ou a un fonds destine a venir en aide aux orphelins de Duplessis. De plus, nous estimons que l’église a déjà donne beaucoup et qu’elle continue de donner généreusement. En outre, nous sommes prêts a poursuivre les actions communautaires que nous menons depuis des années et a les inscrire dans la démarche d’accompagnement instituée par le Gouvernement du Québec.
La position de l’église se veut d’ailleurs en continuité avec celle du Gouvernement, qui reconnait que la société québécoise dans son ensemble a un devoir moral a l’endroit de ses membres qui ont vécu cette situation. Nous sommes pleinement en accord avec l’initiative du Gouvernement consistant a mettre en place un ensemble de mesures destinées a pallier, autant que possible, les difficultés auxquelles ces personnes sont confrontées. Nous appuyons en particulier la constitution d’un comité interministériel visant a coordonner l’ensemble des interventions dans ce dossier, comite auquel l’église entend accorder son entière collaboration.
Cela dit, l’église reconnait que la situation vécue par tout orphelin, quel qu’il soit, appelle la compassion. être prive du contact et de l’affection des membres de sa famille constitue, en soi, une blessure dont les cicatrices sont profondes. Nous compatissons de tout cœur avec ces orphelins qui, places en institution ou abandonnes par leur famille, ont eu a vivre une telle enfance.
Ils furent nombreux à faire l’expérience de la vie en institution dans la première moitié de ce siècle. à cette époque, l’éducation des enfants ne constituait pas une priorité pour la société. Pendant longtemps, ces enfants laisses pour compte ont été recueillis par les communautés de religieux et de religieuses qui, malgré la rareté des ressources, ont consacre toute leur vie a les prendre en charge.
Jamais ces communautés n’ont refusé d’héberger et de nourrir qui que ce soit. Jamais elles n’ont refusé d’être attentives aux besoins de ces enfants, peu importe qu’ils leur aient été confies par l’état ou par leur famille, ou encore qu’ils aient tout simplement été abandonnes.
Il faut également reconnaitre que, bien avant que soit exposée sur la place publique la détresse de certains orphelins de Duplessis, l’église avait déjà accompli des gestes de compassion a leur endroit. En effet, depuis une quarantaine d’années, a l’occasion du grand mouvement de désinstitutionalisation, l’église et les communautés religieuses ont mis sur pied et soutenu a bout de bras des organismes et des services dont le but etait d’aider ces orphelins en leur facilitant l’accès au travail, au logement et aux services sociaux. a cela s’est souvent ajoutée une aide directe aux individus.
Au nombre des organismes crées par l’église, mentionnons entre autres les maisons d’accueil ouvertes aux ex résidants et ex-résidantes de l’hôpital de Saint-Julien a Saint- Ferdinand et du Mont-Providence, ainsi que l’Institut Doréa et l’œuvre des Marronniers. Je songe également a des centres comme la Maison de Laube rivière, la Maison Revivre et l’Accueil Bonneau, ou encore aux diverses ressources mises en place par l’église et ses institutions pour combler les besoins en matière d’alphabétisation, de soutien psychologique et d’éducation des adultes.
Une fois sortis de l’institution qui les avait hébergés, plusieurs de ces enfants devenus adultes ont réussi leur vie en fondant un foyer, en pratiquant un métier ou en exerçant une profession. D’autres, hélas, éprouvent encore de la difficulté a s’intégrer au marche du travail et a la vie en société.
La consultation a laquelle nous nous sommes livres au cours des derniers mois nous a permis de constater que l’église a déjà beaucoup donne par l’entremise des œuvres qu’elle a mises sur pied. L’église s’engage a continuer dans ce sens et a contribuer, selon ses compétences, a la démarche de soutien et d’accompagnement enclenchée par le Gouvernement du Québec.
Ainsi, aujourd’hui comme hier, l’église du Québec, fidèle a une longue tradition, veut aider a répondre aux besoins des personnes souffrantes de notre société.
On ne peut, hélas, refaire l’histoire. Voila pourquoi nous croyons qu’il est préférable de consacrer notre temps et nos énergies a répondre aujourd’hui aux besoins des personnes qui réclament notre aide.
Cap-de-la-Madeleine
Le 15 septembre 1999
Le pape Benoit 16 qui était à l’époque le chien de garde de l’église a caché a Jean Paul II toutes les lettres que les orphelins de Duplessis lui auraient envoyées ? Lui qui faisait partie de l’armée d’Adolph Hitler
L’Église répond aux orphelins
Date de diffusion : 15 septembre 1999
Le 15 septembre 1999, l’assemblée des évêques du Québec convoque une conférence de presse en réponse aux demandes des orphelins de Duplessis. Mgr Pierre Morissette, président de l’assemblée, déclare alors que l’Église n’entend pas présenter d’excuses aux orphelins de Duplessis, « car un tel geste constituerait un désaveu du travail historique accompli dans des conditions difficiles par les communautés religieuses ».
Michel Désautels s’entretient avec l’historienne Micheline Dumont afin d’interpréter la réponse des évêques.
L’Église prétend que l’État québécois est le grand responsable dans la tragédie des orphelins de Duplessis. Pour d’autres, tel l’économiste Léo-Paul Lauzon, les communautés religieuses auraient fait des profits substantiels en acceptant de convertir les orphelins en malades mentaux.
Les religieuses se sont-elles enrichies en transformant le Mont-Providence en hôpital psychiatrique? La charité rapporte-t-elle vraiment des millions, comme le soutiennent Léo-Paul Lauzon et Martin Poirier, chercheurs à l’UQAM? En 1999, le débat fuse dans les médias. Des religieuses, jusqu’ici muettes, rompent le silence face à ces accusations.
Dans son étude sur l’enfance en difficulté, l’historienne Marie-Paule Malouin démontre que le changement de vocation du Mont-Providence a été imposé aux religieuses par le gouvernement Duplessis. Les Sœurs de la Providence effectuent pourtant diverses démarches afin que soit conservée la mission éducative de l’établissement. Elles tentent d’obtenir l’aide du cardinal Léger, mais ce dernier se rallie à la position du gouvernement provincial.
Comme l’explique Malouin, à cette époque, une communauté de femmes n’avait pas le choix de se soumettre à l’autorité ecclésiastique et gouvernementale. En s’aliénant les hommes au pouvoir, la communauté risquait d’être acculée à la faillite.
Les orphelins de Duplessis indemnisés par Québec
Mise en ligne le 7 nov. 2011 les victimes les survivant du Génocide perpétrée par nos deux Gouvernements menteur .
Les orphelins de Duplessis indemnisés par Québec. Le 30 juin 2001, le Comité des orphelins de Duplessis accepte l’offre d’indemnisation du gouvernement Landry. Cette offre, nommée « Programme national de réconciliation », accorde en moyenne une somme de 25 000 $ par personne en dédommagement et met un terme au combat mené pendant plus de dix ans par les orphelins pour obtenir justice et réparation.
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La division et la tricherie et la complicité de plusieurs acteurs dans ce dossier qui trainait de long en large depuis dix ans.
Il a mit fin a cette saga. Mais sans aucune aide morale et vraie compensation n’ont pas donné justice et dignité aux victimes.
Fait en toute en vitesse décret le septième décret improviser du gouvernement en plus exclure les autres responsables du massacre des orphelins.
Pour fermer le dossier d’ailleurs Bruno Roy un des acteur principale avant de mourir dit: L’association des Orphelins de Duplessis
n’a plus sa raison d’être car les victimes orphelins (es) ont eu leur cheque ils sont été payé, alors fermons et tournons la page.
Et nous les orphelins nous continuerons a faire valoir nos droit qui non pas été respecter.
Le drame des religieuses
La Sauvegarde de l’enfance na rie fait pour ces petit érigé par des complice de la situation
La Sauvegarde de l’enfance n’est pas née subitement en 1943. Elle est issue d’un contexte social particulier, elle est le fruit d’efforts antérieurs, d’essais et d’erreurs. Comme ses consœurs de Montréal et de Trois-Rivières, elle est issue d’un service associé à la Crèche de la ville qui constitue son principal bassin de clients. Son incorporation lui permet de jouer un rôle certain dans le soutien de l’aide à l’enfance dans la ville de Québec pendant près de trente ans, alors qu’elle est le seul organisme à s’occuper de l’adoption des enfants «illégitimes». Elle n’hésitera pas, au cours de son mandat, à diversifier ses activités notamment en incorporant le Service de protection en 1948. La participation de l’abbé Germain à cette oeuvre est significative et prend son importance autant dans la structuration de la Sauvegarde de l’enfance que dans le développement de la propagande effectuée des années 1930 jusqu’aux années 1960, à des degrés toutefois variables. La Société d’adoption est à l’image de ses consœurs du Québec, seule sa promotion pour l’adoption semble teintée d’originalité, d’unicité. Cette originalité lui vient, sans contredit, de l’homme qui la façonna si longtemps, l’abbé Germain. L’homme et son «œuvre» se confondent et en viennent, la plupart du temps, à ne former qu’une seule voix. La Sauvegarde de l’enfance s’est donc donnée, au cours des années, une structure solide, des procédés et des méthodes de travail qui lui permirent d’affronter les problèmes qu’entraîne l’illégitimité. Elle s’est très tôt proposée, dès le début de son existence, d’attaquer le problème des naissances hors mariage à la base et d’éduquer la population afin d’éradiquer les comportements bafouant les codes moraux établis.
La prédominassions de la religion Catholique du diocèse de Montréal et de Québec.
Les valeurs Québécoise ont voler des milliers de vies aux enfants
nées hors mariages Sans le consentement de l’église catholique.
gouvernement du Québec dans le même lit depuis belle Lurette.
Le débordement des crèches sur le dos des mères qui n’ont pas eu la permission de l’église catholique du diocèse de Montréal et de Québec il y avait dans le Québec qu,ont ne trouve pas aujourd’hui des crèches Une dans des différente ville les plus grosse ville en avait plusieurs Montréal Notre-Dame-de-Liesse et la crèche d’Youville
Érigé à une époque où le chemin de la Côte-de-Liesse n’était qu’un chemin de campagne et non l’autoroute que nous connaissons désormais, l’immeuble situé au 5935 de cette voie rapide n’est reconnu aujourd’hui que par une infime partie des montréalais. Évoquant de mauvais souvenirs pour certains, il est toutefois pour la majorité d’entre nous, un simple édifice en stucco se dressant au fond d’un vaste terrain de stationnement inutilisé.
À la suite de la découverte du corps d’un nourrisson mort gelé au bord de la rivière Saint-Pierre (aujourd’hui canalisée sous le Vieux-Montréal), Marguerite d’Youville, la fondatrice de la Congrégation des sœurs grises, décida de fonder, en 1754, une crèche destinée à recueillir les enfants abandonnés dans la maison-mère de la communauté, alors située dans le Vieux-Montréal.
Ayant déménagé en 1871 dans le nouvel édifice de la rue Guy, les locaux de la crèche se révèleront malheureusement trop exigus quelques décennies plus tard. L’oeuvre déménagea donc à Ville St-Laurent e 1925 dans un édifice conçu par l’architecte Alphonse Piché et dont les travaux de construction qui auront débuté en 1913 auront toutefois été interrompus de 1915 à 1923.
Voisin immédiat de la crèche et œuvre du même architecte, l’édifice de l’orphelinat Notre-Dame-de-Liesse, que l’on aperçoit à gauche sur la photo ci-haut, avait quant à lui été érigé un peu auparavant, entre 1912 et 1914. Coiffé d’une toiture de tuile espagnole, l’édifice, également sous la direction des soeurs grises, accueillera entre ses murs les orphelins de six ans et plus, la crèche étant réservée aux plus jeunes.
Alors que les nouveaux-nés laissés à l’institution étaient si nombreux à la création de l’oeuvre que l’on devait parfois les faire dormir dans des baignoires par manque de place, leur nombre diminuera considérablement lors de la seconde moitié du 20e siècle. Ainsi 712 enfants furent accueillis à la crèche en 1949 et il n’y en aura plus que 450 deux décennies plus tard. Les Enfants du Péché du diables des bâtards de la société
En mai 1970, lors de la grève des hôpitaux privés, 380 enfants de la crèche furent alors envoyés dans des familles d’accueil. Ne devant d’abord être qu’un lieu de passage, ces foyers deviendront par la suite un lieu de résidence permanente pour ces enfants. En fait, seulement un bambin retournera à la crèche, avant d’être récupéré par sa mère biologique peu de temps après.
N’hébergeant plus qu’une centaine d’enfants en 1972, la communauté des sœurs grises ainsi que le ministère des Affaires sociales en vinrent à la conclusion que l’œuvre de plus de 200 ans d’histoire devait fermer.
Vendu par les religieuses en 1974, l’ensemble de deux immeubles, que l’on avait d’abord songé à transformer en immeuble à logements et en hôtel, restera toutefois vacant jusqu’à la fin des années 1980.
Exposé aux vandales et aux intempéries pendant de nombreuses années, l’orphelinat, dont on ne garda que la structure extérieure, fut transformé en édifice à bureaux en 1989 tandis que la crèche, endommagée lors d’un incendie en 1982, fut démolie entre 1992 et 1994.
Désormais encerclé d’édifices industriels, l’ancien orphelinat devenu édifice à bureaux de prestige est encore une fois inoccupé, et ce depuis 1996. Pour quelles raisons ? Nul ne le sait. Étant le sujet de diverses histoires farfelues depuis de nombreuses années, cet édifice, dont les fenêtres à effet miroir empêchent les curieux d’en voir l’intérieur, connaîtrait-il enfin le sort que tant d’orphelins lui auraient souhaité ?
Crèche Saint-Vincent de Paul [1901-1972]
En 1901, les Sœurs du Bon-Pasteur fondent une crèche sur la rue St-Amable, l’Hospice de Bethléem, destinée aux enfants illégitimes dont ceux qui sont nés à l’Hospice de la Miséricorde. L’année suivante, l’œuvre des religieuses déménage à la même adresse que l’Hôpital de la Miséricorde. Puis, en 1908, elle se fixe définitivement sur le chemin Ste-Foy dans la propriété qu’un insigne bienfaiteur, M. L.A. Robitaille, a acquis de la succession Hethrington et a cédé à la communauté du Bon-Pasteur. Le 6 juillet 1908, 6 religieuses, 26 bonnes et 125 bébés déménagent de la rue Ferland au chemin Ste-Foy. C’est le 8 août de la même année que son nom devient Hospice Saint-Vincent de Paul, et, en 1915, le nom change de nouveau pour devenir, jusqu’en 1972, la Crèche Saint-Vincent de Paul.
À compter de l’année 1905, le Dr René Fortier y exerce son art acquis outre-mer, principalement en pédiatrie. À son décès, en 1929, le Dr Albert Jobin assure sa succession. La crèche progresse et se développe au fil des ans grâce à des dons, fruits des campagnes publicitaires, et aux subventions du gouvernement provincial. En 1924, un cours régulier post-universitaire en puériculture est inauguré, c’est un cours pour les futurs hygiénistes de la province. Vingt-quatre ans plus tard, en 1948, l’École de Puériculture est inaugurée grâce au docteur Donat Lapointe, qui occupe la direction médicale depuis 1937.
Au début des années 1930, les religieuses de la crèche cherchent à intensifier les adoptions des enfants. C’est ainsi que l’abbé Victorin Germain est appelé à s’occuper de cette œuvre particulière et devient le directeur du Service des Adoptions. Dès lors, diverses publicités encourageant l’adoption voient le jour et portent fruit, puis, en 1943, l’œuvre de Mgr Germain est désignée sous le nom légal de La Sauvegarde de l’Enfance. L’œuvre déménagera en mars 1949 au 43 de la rue d’Auteuil.
Les orphelins
En périphérie des questions de fond relatives aux naissances nombreuses, Suzanne Marchand s’intéresse aussi aux coutumes liées à la procréation. Elle parle notamment du sachet de sel placé dans les poches de pantalon des jeunes maris afin d’éloigner l’impuissance. Elle examine aussi le rituel qui consiste à lancer du riz et des confettis à la sortie des mariages, gestes censés eux aussi favoriser les naissances, tout comme la quête, le jour du mariage, réalisée dans une chaussure volée.
Si par malheur, malgré toutes ces précautions, l’enfant n’arrive pas à la suite des premiers ébats du couple, il existe plusieurs avenues possibles, notamment des ceintures électriques brevetées qui, grâce à un harnachement des testicules, promettent au patient de retrouver une vigueur perdue. Du moins en théorie.
Pour les couples qui, malgré tout, ne réussissent pas à avoir d’enfant, l’adoption est une avenue encouragée. D’ailleurs, les crèches sont remplies à pleine capacité. Elles permettent une triste régulation du flux des naissances illégitimes aux yeux de l’Église. À Montréal, à Québec et ailleurs, les filles mères y abandonnent leurs poupons par milliers. À Québec, la seule crèche du Saint-Vincent-de-Paul accueille 38 672 orphelins entre 1901 et 1972, dont une majorité de garçons, semble-t-il. Sur une photo de crèche datée de 1932 et reproduite dans le livre, on distingue parmi quinze bambins une petite fille noire au regard lointain, comme ses camarades d’infortune.
Adopter permet d’espérer une descendance et de s’assurer d’un «bâton de vieillesse». Ce n’est pas une affaire strictement désintéressée, explique Suzanne Marchand. En témoigne une expression courante: «Ce que je donne à cet enfant, il me le rendra au centuple.»
Cacher ces bébés
Cependant, la sexualité est frappée d’interdit. Même les vêtements de maternité sont vendus à titre d’obscures «merveilles de camouflage charmant pour future maman», selon le libellé d’une publicité d’époque.
Dans les années 1930, les médecins ne s’opposent toujours pas à l’utilisation de gaines et de corsets, proposés par dizaines dans les grands magasins, pour tenter de «corriger» les silhouettes des femmes enceintes. Cachez mesdames cet enfant qu’on ne saurait voir! «Et lorsqu’il devenait de plus en plus difficile de ne rien laisser paraître», explique Suzanne Marchand, les femmes «ne sortaient plus, pour ne pas choquer ou offenser leur entourage».
La naissance elle-même pose problème. Comment parler de cet enfant qui doit naître bientôt? On utilise des expressions comme «partir en famille», «attendre du nouveau» ou «attendre les Sauvages».
Les autres enfants de la famille ignorent d’ordinaire tout d’une naissance prochaine. Le langage se couvre d’une pudeur extrême, même lorsque vient le temps d’annoncer une naissance prochaine. On peut alors lire des phrases de ce genre que rapporte Suzanne Marchand: «Nous avons commandé une belle grosse poupée chez Eaton pour le printemps.» Comprenne qui pourra!
Suzanne Marchand a fouillé différents fonds d’archives. Elle a compulsé patiemment des résultats d’enquêtes, puis disséqué des autobiographies et des documents privés afin d’essayer de mieux comprendre les rapports entretenus par toute une société à l’égard des naissances. De tout cela a résulté une thèse de laquelle est issu ce livre, qui sent encore un peu le travail universitaire, mais qui se révèle néanmoins une lecture passionnante.
Appuis de taille aux orphelins de Duplessis
Les enfants manipulé par nos deux Gouvernements pour $$$$$$$$$ et des votes promesse d’élection envoie les enfants sur les terres en esclavages Duplessis a fait cela.
Rapportage dossier des orphelins de Duplessis troublant sur le Génocide de ces enfants.
Les médias la presse américaines sont intéresser au dossier des orphelins (es) du péché.
Jacques Hébert sénateur a Ottawa, Carlos Tarrini Agence presse, Bruno Roy Président des orphelins (es).
ORPHELINS DE DUPLESSIS appuis de Taille
1er novembre
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ANNONCE D’UN COMITÉ D’APPUI POUR LA JUSTICE AUX ORPHELINS DE DUPLESSIS
Ses membres critiquent les positions du Gouvernement, de l’église et du Collège des médecins
C’est aujourd’hui, lors d’une conférence de presse au Centre Saint-Pierre, qu’on a annoncé l’appui de plusieurs personnalités et témoins du temps à la cause des orphelins de Duplessis. Leur but : que les victimes d’internement illégal dans des asiles psychiatriques obtiennent justice. Regroupés, sous le nom du «Comité d’appui pour la justice aux orphelins de Duplessis», une initiative du Dr Denis Lazure, ils ont apporté des preuves historiques qui ont permis de démontrer la validité des demandes d’indemnisation. Les membres, à ce jour, sont :
DENIS LAZURE – Médecin et citoyen – Biographie-Québec – LIVRES – Renaud-Bray.com – Livres
Dr Denis Lazure, psychiatre à l’hôpital Louis-H. Lafontaine. Il fut ministre de la Santé au Gouvernement du Québec, co-auteur en 1962 du Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques. Dr Lazure a dit «Je suis déçu que mes anciens compagnons d’armes péquistes aient oublié leurs revendications faites en 1991 et 1992 en faveur des orphelins de Duplessis au gouvernement. Alors dans l’opposition, nous réclamions des excuses pour les victimes, une enquête publique et des compensations. De plus, il a déclaré, A l’époque, les dirigeants de l’Eglise étaient bien au courant de la situation ainsi que les médecins et le ministère de la Santé.»
Honorable. Jacques Hébert, ancien sénateur, un membre fondateur et ancien président de la Ligue des droits de l’Homme, et auteur d’un livre sur un orphelin de Duplessis dans les années 50. Il a soutenu les affirmations du Dr Lazure, s’appuyant sur des articles publiés à l’époque, dont ceux du journaliste Gérard Pelletier ainsi d’Alice Parizeau (Poznanska), qui dénonçaient en 1964 dans Cité Libre la situation dans un texte intitulé : «La protection de l’enfance, un sujet interdit», M. Hébert a prouvé que la situation était déjà fort bien connue.
Denis Lazure – Assemblée nationale du Québec
Dominique Bédard, président de la Commission qui produit le Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques en 1962 et directeur général de la Psychiatrie et Hygiène mentale au ministère de la Santé du Québec de 1962 à 1971. Le Dr Bédard a voulu manifesté son appui en déclarant : «Les enfants de Duplessis ont été victimes d’une grave injustice. Et aujourd’hui, à moins d’un changement majeur, ils seront victimes d’une autre injustice, plus grave à certains égards : le refus d’une reconnaissance `pleine et entière’ de la première.»
Dr Jean Gaudreau, psychologue et professeur titulaire à l’Université de Montréal, Faculté des Sciences de l’Education et auteur d’un document portant sur ses observations faites en 1961 au Mont-Providence a voulu répondre au président de l’Assemblée des Évêques du Québec, Mgr Morissette, qui en conférence de presse le 15 septembre dernier, à la question d’un journaliste : «Étiez-vous au courant de ces faux diagnostics ?» a déclaré : «Je n’étais pas là, je ne peux pas répondre à cela». Dr Gaudreau lui a rétorqué : «Moi, j’y étais et voici ce que j’ai vu…» A suivi la description de sa première rencontre avec un patient : un enfant de cinq ans, en camisole de force et attaché à un lavabo. De plus, il a expliqué qu’on rencontrait souvent des enfants qui, aux épreuves, obtenaient des quotients intellectuels de l’ordre de 105 ou de 110.
Léo-Paul Lauzon, professeur titulaire de la Chaire d’Études socio-économiques de l’U.Q.A.M, Coauteur d’une étude intitulée : «Aspects économiques liés à la problématique des Orphelins de Duplessis», étude qui démontre clairement la motivation financière du gouvernement et des communautés religieuses dans ce drame. Pauline Lefebvre, 81 ans, mère d’un orphelin de Duplessis, a apporté, en réponse aux affirmations des évêques, un touchant témoignage décrivant le sort des «filles-mères» à l’époque et les pressions sociales de l’église.
Était aussi présent, à titre de conférencier seulement, M. Guy Mac-Donald, directeur des Enquêtes au bureau du Protecteur du citoyen du Québec. Il est venu rappeler qu’une solution existe pour régler ce dossier telle qu’exprimée clairement depuis plus de deux ans dans le rapport du Protecteur du citoyen. Rapport qui fut approuvé unanimement par la Commission des institutions. Rien n’a été fais tout du bla bla.
Apologyend Amend Excuse de Lucien Bouchard
En anglais demi excuse du Gouvernement Bouchard
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Les Orphelins ne sont pas fier des ses demi excuses au bout des lèvres
donnant des éloges aux religieuses au Parlement du Québec. De plus son ses clients qui les défendais autre fois
Dans ses bureau d’avocats.