Le Calvaire et le bourreaux des orphelins de Duplessis
Je vais mettre les documents dans un album , j’ai rencontré quelques-uns de ces orphelins)
L’Orphelinat de Huberdeau dans les Laurentides, plusieurs enfants ( garçons ) qui n’étaient pas adopté vers l’âge de 6 et 7 ans quittaient les crèches ou les maternités de Montréal pour cet endroit, qui pour plusieurs d’entre eux n’oubliront jamais cet enfer vécu à cet Orphelinat.
Après des décinies de silence, certain parmi ces centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la Miséricorde hébergeait alors à Huberdeau dans les Laurentides, ont consenti à se livrer d’un douleureux secret: Ils auraient subi pendant de longue années de sevices sexuel et de la violence physique de la part des Frères de la Miséricorde qui les gardaient au pensionat. Ils ont été abusés par des religieux.
Il y a de quoi à faire frémir.
Sodomie, fellation, jeux sexuels divers, on se rend compte que ces enfants étaient pour plusieurs des Frères de la Miséricorde de cet orphelinat non seulement de simples esclaves sexuel, mais en plus de la main d’oeuvre à bon marché que l’on faisait travailler sur une ferme de ces frères.
Pire, les enfants qui ont fréquentés l’institution où on était censé leur prodiguer un minimum d’éducation n’ont jamais reçu aucun bulletin ni aucun certificat de reconnaissance scolaire.
Où est situé Huberdeau: Huberdeau, Arundel, St-Remi d’Amherts, St Jovite, ou par l’autre route au nord de Morin Heights . Huberdeau est dans ce coin là, au nord de St-Jérôme
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Radio-Canada.ca – Nouvelles: Les orphelins d’Huberdeau brisent le silence
Les orphelins d’Huberdeau brisent le silence
Mise à jour le dimanche 23 février 2003, 7 h 02 .
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Un reportage de l’émission Zone Libre, diffusé vendredi soir, à l’antenne de Radio-Canada, a levé le voile sur une autre page sombre de l’histoire du Québec des années 1940 et 1950 : celle de centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la miséricorde hébergeait alors à Huberdeau, dans les Laurentides.
. Le calvaire du Huberdeau pour les Orphelins
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Après des décennies de silence, certains d’entre eux ont consenti à se libérer d’un douloureux secret. Ils auraient subi pendant de longues années des sévices sexuels et de la violence physique de la part des frères qui les gardaient au Pensionnat d’Huberdeau.
La Conférence des évêques du Canada a consenti à rencontrer, en avril prochain, les représentants de différents groupes du pays qui estiment avoir été lésés par l’Église catholique. Les orphelins d’Huberdeau y seront. La conférence souhaite ainsi apaiser le ressentiment de ceux qui disent avoir été abusés par des religieux. Mais en ce qui concerne le cas du pensionnat d’Huberdeau, Mgr Schonenbach reste évasif sur les actions que pourrait prendre l’église.
Martin L’Écuyer, un ancien pensionnaire qui a brisé le silence et ses camarades du pensionnat d’Huberdeau exigent des excuses et une compensation équivalente à ce qu’ont reçu les Orphelins de Duplessis, soit 25 000$. Mais avant tout, ils espèrent que les Québécois les croiront. |
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L’enquête fais par Estelle Gravelle une vraie tricherie et corruption cette enquete au niveau criminel geré par les complices et entité de L’époque la religion et la politique la meme culture de tricherie sa ne pas amélioré depuis 1950 et c’est pour ca que le corruption continue de plus en plus il sont beau a faire des commissions par dessus commissions et des policier comme U.P.A.C . Rien n’a changer.
C’est le 31 octobre 2003 que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Par le fait même, le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption. Cette journée nous rappelle, année après année, l’importance de protéger nos institutions de toute tentative de collusion et de corruption.
C’est dans cette mouvance que l’UPAC travaille quotidiennement afin de prévenir, de vérifier et d’enquêter sur toutes pratiques de corruption, de collusion et d’abus de confiance.
Pour plus d’information sur cette journée, nous vous invitons à consulter le lien suivant :
https://www.un.org/fr/events/anticorruptionday/
Me Esthelle Gravelle 2003 gravel-esthel elle a fermer le dossier qui n’avait même pas finit elle venais a mon bureau arrogante très sec me dire je peut fermer le dossier a n’importe quel temps,c’est se quel a fais même aujourd’hui il y a encore des victimes de Huberdeau.
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Le dossier d’uberdeau est similaire au Boy’s St-Vincent l’ orphelinat Mount Cashel de St. John’s , à Terre – Neuve .
La diférance un seul groupe Criminel reconneu Les freres de la Religion Catholique Romaine .
Les Orphelins de Duplessis par quatre criminels 1er Gouvernment du Canada 2ime Gouvernement du Québec 3-Les Sœurs de la Charité de la Providence 4-ime Les Psychiatres du Québec ony créer un double Cénécide.
Huberdeau l’orphelinats Le calvert des orphelins d’ Huberdeau
L’orphelinat Notre-Dame de la Merci, propriété de l’institution des Frères de la Miséricorde, a accueilli des jeunes en difficulté de 1924 à 1975. La vente de l’institution des Frères de la Miséricorde au réseau des Affaires Sociales sous le nom d’Accueil Vert-Pré de Huberdeau a lieu en 1975. Cet institut est maintenant connu sous l’appellation de Centre Jeunesse des Laurentides.
L’Orphelinat de Huberdeau dans les Laurentides, plusieurs enfants ( garçons ) qui n’étaient pas adopté vers l’âge de 6 et 7 ans quittaient les crèches ou les maternités de Montréal pour cet endroit, qui pour plusieurs d’entre eux n’oubliront jamais cet enfer vécu à cet Orphelinat.
Après des décinies de silence, certain parmi ces centaines d’orphelins que la communauté des Frères de la Miséricorde hébergeait alors à Huberdeau dans les Laurentides, ont consenti à se livrer d’un douleureux secret: Ils auraient subi pendant de longue années de sévices sexuel et de la violence physique de la part des Frères de la Miséricorde qui les gardaient au pensionat. Ils ont été abusés par des religieux.
Il y a de quoi à faire frémir.
Sodomie, fellation, jeux sexuels divers, on se rend compte que ces enfants étaient pour plusieurs des Frères de la Miséricorde de cet orphelinat non seulement de simples esclaves sexuel, mais en plus de la main d’oeuvre à bon marché que l’on faisait travailler sur une ferme de ces frères.
Pire, les enfants qui ont fréquentés l’institution où on était censé leur prodiguer un minimum d’éducation n’ont jamais reçu aucun bulletin ni aucun certificat de reconnaissance scolaire.
Où est situé Huberdeau: Huberdeau, Arundel, St-Remi d’Amherts, St Jovite, ou par l’autre route au nord de Morin Heights . Huberdeau est dans ce coin là, au nord de St-Jérome
Voici des détail de l’orphelinat Huberdeau diriger par des frères ce n’est pas très joli, il y’a beaucoup d’information sur le net.
Depuis 2001 au Québec, plus de 3000 enfants de Duplessis ont été indemnisés par le gouvernement. On estime qu’ils sont entre 15 000 et 20 000 dans la province. Plusieurs autres pourraient se manifester.
«Ces gens-là ont été abusés dans les années 50, dans les années 60 et là, on refuse de les indemniser. Ça fait plus de 50 ans dans certains cas. Je pense qu’ils ont assez attendu», a expliqué Me Marc Bellemare, qui conseille plusieurs enfants de Duplessis.
«On est très sensibles à leur situation, aux préjudices qu’ils ont subis. J’ai bon espoir qu’en début d’année on soit capable de donner une réponse à tous ces gens», a expliqué Julie Boulet, ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Depuis 2001, le gouvernement a versé près de 59 millions $ à ces victimes qui ont renoncé à poursuivre l’Église catholique et des professionnels de la santé.
Les enfants de Duplessis n’ont aucune intention de laisser tomber leur cause. «Où sont les priorités du gouvernement en matière de services aux personnes démunies? C’est ça qu’on se pose comme question», a dit Lucien Landry du Comité de l’orphelin (es) victime d’abus.
LES ORPHELINS D’HUBERDEAU
Faites places dans votre coeur pour ces petits qui n’ont rien
La grande tragédie chez les enfants illégitimes, c’est de ne rien posséder, c’est de ne pouvoir dire ni mon papa, ni ma maman, ni mes frères, ni mes soeurs, pas plus que ma maison ou mon grand-papa, ma grand-maman, non plus que mes vêtements, mes livres, mes jouets. Depuis leur naissance, rien n’a été à eux, rien ne leur a appartenu en propre.
La petite jaquette qui habillait proprement et chaudement le poupon était celle de tous les poupons; le hochet avec lequel il s’amusait pouvait, s’il éveillait la convoitise du bébé d’à côté, passer à celui-ci; la garde qui lui prodiguait des soins et qui penchait sur lui son doux visage devait être un jour ou l’autre remplacée par une autre.
Et toujours, ce régime d’une communauté qui donne tout et rien n’a empêché qu’il ne connaisse cette joie, cette stimulante sensation de la propriété.
Et à Huberdeau, malgré le désir du changement de politique qu’a le directeur, le R.F. Rigobert, qui sent tout le danger d’un esprit communautaire dans un monde qui a le respect de la propriété et qui encourage l’entreprise privée, le système du un pour tous et du tous pour un est, à cause de circonstances incontrôlables, à la base du bon fonctionnement de l’orphelinat.
Il est évidemment générateur d’une substantielle économie, mais il nuit indiscutablement à l’épanouissement de la personnalité. Le petit enfant qui, faute de pouvoir s’attacher aux gens de sa famille, peut s’attacher aux choses qui lui appartiennent, se sent déjà moins seul et est déjà plus sûr de lui.
Nous espérons recevoir bientôt, nous a dit le frère Rigobert, les placards que nous a promis le Service du bien-être de la jeunesse, et alors chacun de nos petits gars pourra avoir sa propre garde-robe et prendre soin de ses propres effets.
Le frère Rigobert est un psychologue, un sincère ami de l’enfance et il sait l’importance chez les illégitimes, surtout, de ce facteur de la propriété
Quelque chose à moi
En visitant les dortoirs, entre autres, j’ai constaté combien ce sentiment «j’ai quelque chose à moi» a de l’importance pour le petit gars que la vie a jeté tout seul dans un monde où l’existence est impossible sans amour. Sur les petites cases de chevet qui jouent le rôle de tables de nuit, j’ai vu des installations touchantes : autels improvisés, photographies d’une excursion, objets décoratifs, exécutés dans les ateliers par l’artisan en herbe, qui identifient l’emplacement alloué au petit gars et en réclame pour lui le droit de propriété.
J’ai même vu, dans un grand bocal de verre, un petit poisson rouge, tout frétillant, tout plein de vie, qui tient presque lieu de famille à un touchant petit gars de 11 ans, Noël Lacoste, qui en hérita alors qu’il était à la Côte-de-Liesse. Lorsqu’il quitta cette institution, soeur Caya s’organisa pour qu’il puisse emporter son protégé; elle lui donna même une provision de nourriture à poissons. Ce petit poisson, soigné avec amour, visité trois fois le jour, a aujourd’hui quatre ans. J’ignore combien de temps une créature de ce genre peut exister, mais je souhaite que ce soit longtemps, car le jour où son protégé le trouvera flottant sur le flanc deviendra un moment tragique dans la vie du petit enfant.
Excellente nourriture
Physiquement, les enfants d’Huberdeau grandissent vite; ils se développent bien. L’excellent médecin du village d’Huberdeau, le docteur Garon, les visite deux fois la semaine, et règle la composition des repas qui sont plantureux et absolument conformes aux normes établies par la diététique : viande, oeufs, lait, beurre, fromage en quantité, bonne variété de légumes, excellent pain fabriqué à la maison, desserts substantiels, faits pour contenter tous les appétits. Persque tous ces produits proviennent de la ferme de l’orphelinat qui méritait l’an dernier le second prix du mérite agricole de la province.
Nous les mesurons, nous les pesons chaque mois, nos enfants, nous a dit garde Pelletier, qui est attachée à l’Institution, et chaque mois le progrès est surprenant. Les cas de strabisme sont traités à l’hôpital, et l’ablation des amygdales ainsi que l’extraction des dents ou leur obturation se pratiquent, dans une petite salle d’opération bien aménagée, par des spécialistes qui visitent régulièrement l’orphelinat.
Physiquement, nous sommes donc en présence de beaux enfants robustes, bien constitués, forts, qui n’auront point, plus tard, à traîner, dans la lutte pour la vie, un pauvre corps débile. À ce stage, le potentiel est excellent et pourrait permettre à ces enfants de devenir, plus tard, des citoyens influents, des individus utiles à une société qui ne pourrait que s’incliner devant leurs mérites.
Il faudrait que la population s’intéresse à leur sort, qu’à ce tournant décisif de l’adolescence, ces jeunes gens se sentent soutenus, aimés par quelqu’un en qui ils pourraient avoir confiance et qui serait susceptible de s’intéresser à eux et de faciliter leur orientation décisive vers l’avenir.
Il y a des centaines de personnes qui pourraient jouer ce rôle de protecteurs d’une jeunesse qui, plus que quiconque, a besoin d’être préparée pour la lutte dans la vie. Pour elle, il n’y aura jamais le refuge suprême du foyer, après les échecs ou les mauvais virages; pour elle, il n’y aura jamais l’aide financière d’une parenté bien disposée, la collaboration de frères, de soeurs. ll faut donc qu’elle soit doublement prête afin que les tâtonnements du départ n’existent pas.
Le dimanche
Le dimanche ? Il y a parfois un visiteur au parloir, parfois deux … m’a révélé le frère Rigobert. Huberdeau est à deux heures de voiture de Montréal. Le trajet est splendide, et l’homme qui porte en lui l’amour des jeunes et qui a la foi dans ce système des compensations qui rend plus heureux, plus chanceux les gens charitables, pourrait s’intéresser à un de ces petits gars, lui rendre visite, lui écrire, lui faire parvenir, de temps à autres, de petits colis qui deviennent, comme on le devine, une grande aventure dans la vie de ces petits abandonnés. Un rien leur fait plaisir, un rien les remplit de gratitude. Ils sont si peu habitués à ce qu’on s’occupe d’eux!
Témoin, ce beau grand gars François Hubert, que nous photographiâmes dans l’atelier de menuiserie. Penché sur sa scie, où il accomplissait un travail minutieux. Il avait le visage presque entièrement caché par une mèche de cheveux. Dresse un peu la tête, François» lui ai-je demandé, et regarde-nous un tout petit moment … Quel radieux sourire ! me suis-je exclamée en constatant l’éclat de ses beaux yeux. Il fut si surpris de mon exclamation que j’ai compris que jamais auparavant on ne lui avait fait compliment de sa personne. C’est pas souvent, mon François, que tu te fais dire que tu es un beau gars ! a dit en riant de bon coeur le frère Edmond, instructeur de l’atelier de menuiserie. Pas souvent? Autant dire jamais !
Noël, cette année à l’orphelinat Notre-Dame-de-la-Merci , ne doit pas être un Noël comme les autres. Et pourquoi ? Parce que vous allez entrer dans la vie de ces petits enfants; parce que vous allez leur apporter l’amitié et la confiance dont ils ont tant besoin; parce que vous allez leur apprendre qu’ils sont des enfants comme les autres, qui peuvent réussir dans la vie tout aussi bien, peut-être mieux que les autres, et que toutes leurs ambitions doivent être employée à devenir quelqu’un.
Et, comme premier geste, faites parvenir votre offrande pré-Noël à l’orphelinat ou au patronage St-Vincent-de-Paul, afin qu’une célébration d’un éclat inaccoutumé apprenne aux petits gars qu’il y a quelque chose de nouveau dans leurs vie.
Par Robert Carrière
Ce qu’il leur faut !
Lors d’une récente visite à l’orphelinat d’Huberdeau, voici les besoins urgents que nous avons constatés chez les jeunes orphelins de cette institution :
1- Il leur faut des patins ! Parce qu’ils en manquent. Ils sont obligés de se prêter l’un à l’autre une centaine de paires qu’ils possèdent actuellement. Il faudrait environ 150 paires de patins, de pointures 4 à 9.
2- Il leur faut des complets : Pour donner à chacun de ces jeunes l’impression qu’ils peuvent être comme les autres, il en faudrait 310, de 10 à 17 ans.
3- Il leur faut des bâtons de hockey, soit 2 pour chaque enfant. Actuellement, ils se fabriquent des bâtons rudimentaires à la menuiserie ou rafistolent les bâtons cassés avec de la tôle ou de la broche.
4- Il leur faut des skis ! Actuellement, les élèves de 2 classes seulement – soit une trentaine – peuvent aller en ski.
5- Il leur faut encore : de la pâte à dents (il est question que le club Richelieu- Montréal leur donne des brosses à dents et aussi des traînes sauvages), des rasoirs et des lames (la barbe pousse chez quelques-uns de ces jeunes adolescents), des disques, des livres de lecture et des albums en images, ainsi que des balles de ping-pong.
6- Il leur faut aussi des canifs, du bois à découper, de la colle et de petits clous à finir, pour accomplir leurs travaux de passe-temps.
7- Il leur faut 600 chaises droites, pour remplacer les longs bancs de bois qu’il y a encore dans les salles et aux réfectoires.
8- Il leur faut les accessoires nécessaires pour aménager un gymnase : tremplin, cheval allemand, matelas, barres parallèles, trapèzes, «punching-ball», hockey intérieur, ballon volant, ballon-au-panier, etc.
9- Il leur faut un autobus usagé, mais en bon ordre, pour les excursions à la campagne et les joutes sportives à l’extérieur.
Tous les dons en nature ou en argent peuvent être envoyés directement à l’Institut Notre-Dame-de-la-Merci, à Huberdeau (Argenteuil). Mais, à Montréal, ils peuvent être aussi adressés, au nom de l’orphelinat d’Huberdeau, au soin du Patronage St-Vincent-de-Paul, 211 ouest, rue Lagauchetière, d’où ils seront expédiés à Huberdeau, au fur et à mesure qu’ils seront reçus.
QUÉBEC – Plus de 300 enfants de Duplessis attendent que le gouvernement du Québec les indemnise comme il avait promis de le faire. Ils ont présenté leur demande au cours de la dernière année, après l’expiration d’un décret gouvernemental. Selon TVA Nouvelles, le conseil des ministres tarde maintenant à approuver le paiement du montant d’environ 5 millions $.
«On ne connaissait pas la vie à 10, 12 ans, au collège. Ce que les frères disaient, fallait les croire et faire ce qu’ils disaient», a expliqué Jean-Paul Henripin, une victime.
Ce dernier a vécu un véritable calvaire à l’orphelinat Huberdeau. Enfant, il dit avoir été agressé sexuellement par des religieux. Son frère Marcel aurait subi le même sort.
«Des fois ils étaient deux frères sur un petit gars», a raconté Marcel Henripin, qui a reçu 15 000 $ du gouvernement du Québec l’an dernier pour tous les dommages subis.
Le décret leur permettant d’être indemnisés se terminait le 23 décembre 2009. Or depuis ce temps, selon TVA Nouvelles, 343 enfants de Duplessis, comme Jean-Paul Henripin, se sont manifestés. Mais, il n’y a plus d’argent disponible.
«Ce n’est pas le 15 000 $ qui me fait le plus mal au cœur, c’est de voir que le gouvernement a commencé des choses qu’il ne finit pas», a-t-il expliqué.
LES ORPHELINS D’HUBERDEAU
Des enfants abusées par les frères de la Miséricorde