La Religion Catholique

La secte la Religion Catholique  travaille pour les pauvres ramasse des millions sur le dos des Pauvres intellectuels

2018-03-30  dans les journaux Canadien des excuse pour les autochtones pas pour les blanc du Québec: Les Orphelins de Duplessis.

Le pape François refuse de s’excuser pour le rôle de l’Église dans les pensionnats «Après avoir soigneusement examiné la demande … il a estimé qu’il ne pouvait pas répondre personnellement.»

Le pape François célèbre la messe du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre au Vatican le 25 mars 2018.

OTTAWA – Le pape François ne présentera pas d’excuses aux survivants des pensionnats indiens et à leurs familles pour le rôle que l’Église catholique romaine a joué dans l’exploitation des écoles ou les abus subis par leurs élèves.

Les excuses du pape faisaient partie des 94 recommandations de la Commission de vérité et de réconciliation et lors d’une visite au Vatican l’année dernière, le premier ministre Justin Trudeau a personnellement demandé au pape d’envisager un tel geste.

La commission a recommandé des excuses semblables à celles offertes par le pape aux victimes irlandaises d’abus sexuels en 2010. En 2015, le pape Frances a présenté des excuses en Bolivie aux peuples autochtones des Amériques pour les «péchés graves» du colonialisme.

Mgr Lionel Gendron, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, a publié aujourd’hui une lettre aux peuples autochtones du Canada disant que le pape François n’a pas hésité à reconnaître les injustices subies par les peuples autochtones du monde, mais qu’il ne peut excuses pour les pensionnats

Le Saint-Père est au courant des conclusions de la Commission Vérité et Réconciliation, qu’il prend au sérieux. Mgr Lionel Gendron

«Les évêques catholiques du Canada ont dialogué avec le pape et le Saint-Siège au sujet de l’héritage de la souffrance que vous avez vécue», a écrit M. Gendron. «Le Saint-Père est conscient des conclusions de la Commission de vérité et de réconciliation qu’il prend au sérieux.» En ce qui concerne l’appel à l’action 58, après avoir examiné attentivement la demande et un dialogue approfondi avec les évêques du Canada, ne pouvait pas répondre personnellement. »

Gendron dit que le pape n’a pas exclu une visite au Canada et une rencontre avec les peuples autochtones, mais encourage entre-temps les évêques canadiens à continuer de travailler avec les peuples autochtones sur les questions de réconciliation et les projets qui aident à la guérison.

Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, a déclaré dans une déclaration qu’il avait écrit au pape Frances pour lui demander de venir au Canada et de rencontrer les peuples autochtones. Il est également à la recherche d’une rencontre directe avec le Pape pour approfondir la question.

Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, prend la parole à l’Université des Premières Nations du Canada, à Regina, le 10 février 2018.

«Entendre des excuses directement du pape François serait un acte important de guérison et de réconciliation, tout comme ses excuses présentées aux peuples autochtones des Amériques en 2015», a déclaré Mme Bellegarde.

Carolyn Bennett, ministre des Relations avec les Autochtones, a dit que le Canada ne renoncerait pas à cette idée.

«Les commissaires ont recommandé cela comme une partie importante de la réconciliation de guérison pour les survivants», a déclaré Bennett dans un communiqué envoyé par courrier électronique. «Nous continuerons à plaider pour cet appel à l’action

Les écoles gérées par l’Église ont duré plus de 100 ans

Pendant plus d’un siècle, les pensionnats gérés par les églises du gouvernement fédéral ont tenté d’assimiler les enfants autochtones en les contraignant à fréquenter des écoles où ils n’étaient pas autorisés à parler leur langue ou à pratiquer des pratiques culturelles autochtones. Près des deux tiers des 130 écoles étaient dirigées par l’Église catholique.

Entre les années 1880 et la fermeture de la dernière école en 1996, plus de 150 000 enfants autochtones y ont assisté, dont beaucoup ont déclaré avoir été maltraités physiquement, sexuellement et psychologiquement par des prêtres, des religieuses ou d’autres enseignants.

Le Canada s’est excusé pour les écoles en 2008 et la Commission de vérité et de réconciliation  Les écoles gérées par l’Église ont duré plus de 100 ans

Pendant plus d’un siècle, les pensionnats gérés par les églises du gouvernement fédéral ont tenté d’assimiler les enfants autochtones en les contraignant à fréquenter des écoles où ils n’étaient pas autorisés à parler leur langue ou à pratiquer des pratiques culturelles autochtones. Près des deux tiers des 130 écoles étaient dirigées par l’Église catholique.

Entre les années 1880 et la fermeture de la dernière école en 1996, plus de 150 000 enfants autochtones y ont assisté, dont beaucoup ont déclaré avoir été maltraités physiquement, sexuellement et psychologiquement par des prêtres, des religieuses ou d’autres enseignants.

Le Canada s’est excusé pour les écoles en 2008 et la Commission de vérité et de réconciliation est née d’une entente de règlement négociée prévoyant une indemnisation pour les survivants.

Action est née d’une entente de règlement négociée prévoyant une indemnisation pour les survivants.

Injuste Le Canada s’est excusé pour les écoles en 2008 et la Commission de vérité et de réconciliation est née d’une entente de règlement négociée prévoyant une indemnisation pour les survivants.

Action est née d’une entente de règlement négociée prévoyant une indemnisation pour les survivants

Pas pour les survivants orphelins(es) pourtant nous étions en 2008 et la Commission de vérité et de réconciliation quel magouille de la part du Canada elle fait comme le pape ne veut pas payer la note. Injuste pour nous.

 

Les prêtres se catche  pour pas voir le mal a fait a des victimes de la Pédophilies Le Pape Bouchard chef de la corruption et la magouille c’est un  imposteur.

Les enfants obligé de prier dehors sous les ordres Religieux des Ferres a Huberdeau 

 La confession pour satisfaire les idées malfaisances donc en avait besoin la femmes et l’homme même sous leur soutanes de va et viens rattrapait leur instinct sexuel     Confessional

Le recul de la religion catholique – Le début d’un temps nouveau oups   

Accueil > Événements > Faits de société > Le recul de la religion catholique

Étude des services redus par la crèche St-Paul les enfants ont leur a donner des faux baptister ont changer les noms dans le but de vendre ces enfants outre mère  

Recherche sur les sévices contre les enfants subvention pour étouffé le dossier des orphelins  ont jamais reçus un sous

1999 Programme Réparation Canada 55 pages  Réparation du Fédéral qui na rien fait.

2018 01-06 Les Compagnons de Montréal- Ce sont les survivants orphelins et orphelines du Génocide  par quatre criminel 1er Le Gouvernement du canada le 2 ime le Gouvernement du Québec 3-Les sœurs de la charité de la Providence Le 3-Les Psychiatres du Québec

Le Monseigneur Turcotte qui tricote c,est mauvais coup complice du silence des ces acteurs de pédophiles des prêtres au Québec pas d’excuses aux orphelins de Duplessis. 

Le repli de l’Église amène une restructuration de ses ressources et de son patrimoine sacré. Ainsi, en 1972, l’église Notre-Dame-de-la-Paix passe sous le pic des démolisseurs

Église Notre-Dame-de-la-Paix

Pendant longtemps, les familles comptent un ou des représentants du clergé ou des communautés religieuses parmi leurs membres. Ce n’est plus vrai avec la Révolution tranquille. En fait, la chute des vocations est un processus enclenché dès les années 1950. Sur cette photo, les cinq religieux sont les enfants de George Lévesque et de Laura Richard de Roberval. Il s’agit, de gauche à droite, de l’abbé Maurice Lévesque; de sœur Sainte-Jeanne de Chantal (née Jeanne Lévesque), supérieure au monastère des Ursulines de Sainte-Croix; du révérend Père Georges-Henri Lévesque, fondateur de l’École des sciences sociales de l’Université Laval en 1938; de sœur Marie-de-la-Protection (née Yvonne Lévesque), directrice de l’Institut familial de Roberval; et de l’abbé Ernest Lévesque, curé de Saint-Méthode Les Saints hommes et Femmes les innocents

Abbé Maurice Lévesque, soeur Sainte-Jeanne de Chantal, révérend Père Georges-Henri Lévesque et abbé Ernest Lévesque

Le recul de la religion catholique recule des enfants orphelins devenue débile mental par le Gouvernement et les religieuses.

Une religion omniprésente

À partir du milieu du 19e siècle, l’Église catholique exerce une influence considérable au Québec, à un point tel que L’historienne Lucia Ferretti lui accorde le statut d’organisatrice principale de la société québécoise. Son ascendant est si grand que l’écrivain français Paul Claudel appelle le Québec le « Tibet du catholicisme ». De leur côté, les Canadiens anglais traitent le Québec de « priest ridden province ».

Au rancart les crucifix, chapelets et scapulaires

Ces étiquettes tombent très rapidement avec la Révolution tranquille. En effet, le Québec se sécularise en l’espace de quelques années. La désaffection ne touche pas seulement la population, mais également les représentants de l’Église. En hausse tout au long du 20e siècle, l’effectif de prêtres et de religieuses s’effondre après 1961 en raison des nombreux départs (voir figure). Les appellations à connotation religieuse se laïcisent. Ainsi, la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) devient la Confédération des syndicats nationaux (CSN); la Corporation des instituteurs catholiques se transforme en Centrale des enseignants du Québec (CEQ); les ligues du Sacré-Coeur et les Dames de Sainte-Anne adoptent respectivement les appellations de Chrétiens d’aujourd’hui et de Mouvement des femmes chrétiennes. Au début des années 1970, l’Union catholique des cultivateurs (UCC) prend une nouvelle raison sociale : l’Union des producteurs agricoles (UPA).

L’effectif des prêtres et religieuses au Québec, 1931-1981

L'effectif des prêtres et religieuses au Québec, 1931-1981

L’effectif des prêtres et religieuses au Québec, 1931-1981
Année Religieuses Prêtres
1931 27 000 24 000
1941 33 000 28 000
1961 45 000 46 000
1981 28 000 23 000

Sources : Lucia Ferretti, Brêve histoire de l’Église catholique au Québec, Montréal, Boréal, 1999, p. 116 ; Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain, Tome II : Le Québec depuis 1930, Montréal, 1989, p. 334 et 653.

Une Église de moins en moins fréquentée

Et pourtant, en y regardant de plus près, le processus de sécularisation au Québec et ailleurs dans le monde est en cours depuis déjà un certain temps déjà. Dans les années 1950, 40 % des Québécois n’assistent pas de façon régulière aux offices religieux de leur paroisse. Pour ce qui est des prêtres et des religieuses, leur nombre est certes en hausse jusqu’en 1961. N’empêche, le recrutement se révèle de plus en plus ardu. Une autre cause à prendre en considération est le triomphalisme qu’affiche l’Église du Québec dans la première moitié du 20e siècle. C’est comme si l’Église est désormais déconnectée de la réalité quotidienne des gens. Enfin, la radio et, plus récemment, la télévision, de plus en plus présente dans les foyers, véhiculent de nouvelles valeurs pas toujours compatibles avec celles de l’Église, et élargissent les horizons des Québécois.

Une volonté de s’ajuster à la nouvelle réalité

Parfaitement consciente du fossé qui se creuse entre elle et ses fidèles, l’Église romaine veut se refaire une image et se renouveler. À cet effet, le pape Jean XXIII entreprend le concile œcuménique Vatican II en 1962. Une série de mesures sont alors mises de l’avant. Parmi elles, mentionnons le remplacement de la messe en latin par celle dans la langue de tous les jours, la distribution de la communion par des laïcs, l’instauration de la messe du samedi soir, la fin de l’obligation faite aux femmes de porter le chapeau lors de la messe, etc. Ces mesures sont bien accueillies. On ne peut en dire autant des prises de position de l’Église sur le divorce en 1967 et la contraception en 1968, lesquels elle condamne sévèrement. Celles-ci ne contribuent guère à ramener les fidèles au bercail.

Paul-Émile Léger (1904-1991) – Le début d’un temps nouveau

Accueil > Personnages > Paul-Émile Léger (1904-1991)

Paul-Émile léger, archevêque du diocèse de Montréal de 1950 à 1953, puis cardinal jusqu’en 1967 Le Saint homme qui na pas pu sauvez les orphelins (es)

Paul-Émile Léger

Paul-Émile Léger (1904-1991) il sais Sauvé en Afrique pour se donner une punition de ne pas avoir sauver  les orphelins (es) de Duplessis enfants du péché. Les bâtard disait les Catholique.

Tous les soir a C.K.A.C  Le Chapelet en famille – Les Archives de Radio-Canada

Le Chapelet en famille

Modernisation, démocratie, égalité, ouverture sont des termes qui ne font l’unanimité au sein de l’Église catholique québécoise en pleine restructuration lors de la Révolution tranquille. Plus libéral et progressiste que bien des hommes d’Église, le cardinal Paul-Émile Léger les fait siens. Après tout, n’est-il pas membre de la commission préparatoire du concile Vatican II? Contrairement à d’autres, il est prêt à laisser davantage de place aux laïcs dans l’organisation de l’Église. De plus, il est un des premiers à reconnaître que la finalité du mariage n’est pas nécessairement la procréation.

Ordonné prêtre en 1929, Paul-Émile Léger accède au titre d’archevêque du diocèse de Montréal en 1950, puis à celui de cardinal trois ans plus tard. En 1967, le prince de l’Église prend tout le monde par surprise en annonçant qu’il quitte son siège de prélat pour devenir missionnaire auprès des enfants handicapés en Afrique. Quelques années plus tard, il met sur pied une fondation qui recueille de l’argent destiné aux Africains.

A Retenir:   Le cardinal Paul-Émile Léger,  ces expatrier en Afrique pour la raison suivante raison des enfants triste ou enfants née hors mariage sans le consentement de L’Église Catholique du diocèse de Montréal et de Québec qui na pas pu sauvé par les deux Gouvernements sur la collusion instauré de puis la parution du livre de Conrad Black

Démission – Accueil – Église catholique à Montréal

Démission

Nouvelle appréhendée mais qui n’en fit pas moins choc. Le 9 novembre 1967, lors d’une conférence de presse à l’Archevêché de Montréal, le cardinal Paul-Émile Léger annonce sa décision de quitter son poste d’archevêque de Montréal pour aller missionner en Afrique. Son départ de Montréal n’est pas une fuite. Il s’inscrit dans « une logique de foi et de vie ». Le cardinal s’en ouvre sereinement :

Pourtant il avait beaucoup d’influence mais pas comme au provincial que l’église mangeais dans la main du Noble Maurice Duplessis sa famille dans au parlement d’Ottawa était pas mal présent de plus des supporteurs comme le sénateur jacques Hébert et autres non pas pu faire changer la décision de ne plus donner des subventions au Mont-Providence quand le père Paul James Martin dit non c’est non

L’historique du Cardinal Paul-Émile Léger

1904
Naissance de Paul-Émile Léger, le 25 avril à Valleyfield.

1925
Il entre au Grand Séminaire de Montréal.

1929-1932
Il est ordonné prêtre par l’archevêque de Montréal. Il fait son noviciat chez les Sulpiciens d’Issy-les-Moulineaux, près de Paris. Remarqué pour ses talents de communicateur, il est nommé professeur à l’Institut catholique de Paris.

1933-1939
Son rêve de devenir missionnaire se concrétise lorsque ses supérieurs lui demandent d’aller fonder un séminaire au Japon. En moins de six mois, il maîtrise la langue et prononce ses premières homélies en japonais alors qu’il n’a que 29 ans!

1939
La Seconde Guerre mondiale éclate et l’oblige à quitter le Japon.

1940-1947
De retour au Canada, il est nommé vicaire général du diocèse de Valleyfield.

1947-1950
Il repart vivre en Europe, où il occupe le poste de recteur du Collège canadien à Rome.

1948
Constatant la dévastation de l’Europe de l’après-guerre, il fonde sa première œuvre, La Croix d’or. Grâce à ses interventions, des bateaux entiers de vivres et de biens divers offerts par les Canadiens parviennent aux enfants italiens, français et allemands.

1950
Paul-Émile Léger revient au Canada. Le pape Pie XII le nomme archevêque de Montréal. Dès lors, et jusqu’en 1967, il anime l’émission « Le chapelet en famille » sur les ondes de CKAC.

1953
Il est le premier évêque de la ville de Montréal à être nommé cardinal. Il poursuit ses nombreux engagements auprès des plus démunis. Mobilisateur de talent, il fonde «La Grande corvée de Montréal» qui permettra de construire ou de rénover des institutions venant en aide à la population.

1963  Le Cardinal se sauve pour  se pardonner a lui même, qu’ il na pas aider,aux enfants née hors mariage sans sa permission de l’église catholique   il a laisser a la abandon envoyer dans les battoirs  du Québec 
Premier séjour en Afrique, afin de visiter les missions canadiennes. Touché par la souffrance des lépreux, il revient au Canada et recueille des fonds pour mieux les soigner. Ainsi, l’œuvre qui s’appelait alors Fame Pereo aura permis d’apporter une aide financière à 82 léproseries réparties dans 22 pays africains.

1967
Il pose un geste sans précédant dans l’histoire de l’Église : il renonce à son titre d’archevêque afin de devenir missionnaire en Afrique. Le 11 décembre, il quitte Montréal pour le Cameroun.

1967-1979
Il se consacre à développer des cliniques, hôpitaux, écoles et orphelinats dans plusieurs pays d’Afrique.

1979
De retour au Canada il poursuit sa mission auprès des plus démunis, malgré son état de santé inquiétant. Il rend visite à ses fidèles partenaires œuvrant maintenant sur trois continents et s’attarde aux besoins des plus démunis vivant au Canada.

1991
Paul-Émile Léger s’éteint le 13 novembre, après une vie remarquable vouée aux autres. Il laisse bien vivantes trois œuvres internationales, trois œuvres au Québec et une œuvre au service de l’international et du Québec qui verront à poursuivre sa mission contre la misère et pour la paix.

Distinctions

  • Compagnon de l’Ordre du Canada (1968). gg.ca/honours
  • Doctorats honoris causa (Droit, Lettres ou Théologie) de plusieurs universités.
  • Grand officier de l’Ordre national du Québec (1985). ordre-national.gouv.qc.ca
  • Médaille Pearson pour la paix, la toute première décernée par l’Association canadienne pour les Nations Unies (1979). unac.org

Pour en savoir plus

Biographies écrites par Micheline Lachance :
Tome 1, Paul-Émile Léger – Le Prince de l’Église (1904-1967)
Tome 2, Paul-Émile Léger – Le dernier voyage (1967-1991)

Sites :
https://archives.radio-canada.ca
www.diocesemontreal.org

Pas d’excuses pour les survivant victimes au Canada

L’ŒUVRE LÉGER

1948
La Croix d’or est la première œuvre créée par Paul-Émile Léger pour secourir les victimes de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Elle a pour but d’aider les enfants dans le besoin à travers le monde, grâce à des programmes de santé, de formation et d’alphabétisation.

1962
L’Institut Cardinal Léger pour la santé voit le jour lors d’une mission au Cameroun. Son objectif est de promouvoir la santé et lutter contre les maladies endémiques (lèpre, malaria, tuberculose, tétanos, polio et sida).

1969
Le Cardinal Léger et ses œuvres vient élargir la mission des premières œuvres. Cette nouvelle filiale vise à réduire la pauvreté en favorisant l’appropriation du développement durable par les communautés.

1981
La Fondation Jules et Paul-Émile Léger est créée le 18 décembre 1981 par une loi spéciale du Parlement canadien. Ce geste exceptionnel rend hommage à deux grands humanistes : Paul-Émile Léger , cardinal archevêque de Montréal, et son frère Jules Léger, ambassadeur du Canada à l’étranger (1953-1964) et Gouverneur général du Canada (1974-1979). La Fondation doit veiller à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés dans la réalisation de sa mission, en encadrant le travail de ses filiales.

1983
Partenaires contre la violence et la faim est une première œuvre locale. Elle appuie des

organismes qui soutiennent prioritairement les familles dans le besoin. Cette œuvre veut remédier aux problèmes de la faim, de la pauvreté et de la violence familiale qui affectent principalement les femmes et les enfants au Québec.

1985
Les Éditions des partenaires est une société filiale créée afin de concevoir, produire et distribuer des imprimés de toutes sortes. Cette filiale agit généralement comme éditeur de toutes les publications dont une caractéristique importante est de promouvoir et soutenir les activités ou œuvres éducationnelles ou philanthropiques, tant au Canada qu’à l’étranger.

1986
Secours aux aînés est spécialement conçue afin de répondre aux besoins des personnes âgées les plus démunies et les plus isolées. Partenaires du monde est une œuvre qui exerce sa mission à travers les œuvres internationales et les œuvres au Québec. Elle cherche à initier des projets en partenariat avec d’autres fondations ou d’autres sociétés, dans une perspective de développement durable des populations visées par ces partenariats.

1992
Recours des sans-abri est la seule œuvre fondée après la mort de Paul-Émile Léger. Elle soutient les personnes sans-abri ou itinérantes incapables momentanément de prendre en main la responsabilité de leur vie.

2008
L’ŒUVRE LÉGER célèbre son 60e anniversaire! À cette occasion, la Fondation Jules et Paul-Émilie Léger et les œuvres qu’elle chapeaute décident d’unifier leur nom. L’ŒUVRE LÉGER est un choix judicieux, puisque, depuis 60 ans, elles contribuent toutes à la réalisation de la même mission! D’hier à aujourd’hui L’ŒUVRE LÉGER est présente en Afrique, en Asie, en Amérique latine ainsi que dans toutes les régions du Québec.

Elle a distribué plus de 228 millions de dollars et aidé plus de 29 millions de personnes!

Fondation Jules et Paul-Émile Léger

Le 9 juillet 1981, le Sénat canadien adoptait une loi constituant la Fondation Jules et Paul-Émile Léger. Le 18 décembre de la même année, elle était sanctionnée par le Parlement. La création de cette Fondation correspondait au désir des deux frères de venir en aide aux plus pauvres du monde. La Fondation s’appuie sur des valeurs humanistes et de solidarité et est non confessionnelle. Elle a pour rôle principal de veiller à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés dans la réalisation de sa mission. Pour ce faire, elle encadre le travail de ses filiales. Elle est responsable du patrimoine et de sa pérennité. Aujourd’hui, la Fondation Jules et Paul-Émile Léger chapeaute l’ensemble des œuvres appelées aussi filiales. Ces filiales sont des entités juridiques distinctes. Chacune détient un numéro d’enregistrement à titre d’organisme de bienfaisance.

Comité de direction

André Dostie Me André Dufour M. Louis Roberge     M. Vincent Dostie  M. Norman MacIsaac

Président Comité de gouvernance Comité de développement philanthropique

  1. Louis Bergeron

Comité de communications,
Groupe de travail

Me André Dufour

Me Diane Hébert, présidente
Mme. Andrée Guy
M. André Lemaire
L’Honorable Louise Mailhot
Comité de développement
philanthropique
M. Louis Bergeron 
Comité de communications,
Groupe de travail
Me André Dufour
Comité de placements

M. Vincent Dostie, président
M. Louis Bergeron
M. André Dostie
M. David Ipperciel
M. Louis Roberge
M. Pierre Y. Langlois

 

Comité de programmation
au
M. André Lemaire, président
Mme Nicole McNeil
Mme Dominique Forant
Volet inclusion sociale 
Comité de programmation internationale

Action humanitaire et
sécurité internationale

Mme Françoise Fortin, présidente
Me Louise Vaillancourt

Sécurité alimentaire

Comité d’audit

M. Gilles Chevalier, président
Me Gilles R. Hébert
M. Guy Lefebvre
M. Vincent Dostie

Volet Sécurité alimentaire

M. André Lemaire, président
M. Stéphane Brodeur
M. Edmund E. Tobin
Mme Chantal Sciotto

 

Mme Dominique Forant, présidente
M. Pasquale D’Ambrosio
M. Michel Hamelin
Mme Catherine McCarthy
Mme Johanne McCarthy
Mme Nicole McNeil
M. Yan St-Pierre
M. Jocelyn Vinet
Comité de programmation internationale

Action humanitaire et
sécurité internationale

Mme Françoise Fortin, présidente
Me Louise Vaillancourt

Sécurité alimentaire

M. Moussa Konaté
Mme Jocelyne Laforce

Inclusion sociale

Mme Suzanne P. Pinard

 Le travail de L’ŒUVRE LÉGER au Québec

Grâce à l’appui de L’ŒUVRE LÉGER, des organismes communautaires travaillent sans relâche, partout au Québec, afin de préserver la dignité des personnes vulnérables et marginalisées.

De 1983, année du début des actions au Québec, jusqu’à maintenant, plus de 2 800 000 personnes ont été soutenues à travers les projets et initiatives des organismes. C’est 27 500 000 $ investis pour aider à prévenir les situations ou à diminuer les obstacles qui entravent le droit au respect de la personne ainsi qu’à sa pleine participation à la société.

Dans les années à venir, L’ŒUVRE LÉGER continuera d’être à l’écoute des besoins des divers milieux, d’appuyer de manière concrète ses partenaires et renforcera son rôle de facilitateur et d’accompagnateur auprès des organismes, toujours selon sa vision, un mouvement pour la dignité, qui est au cœur de ses actions.

L’ŒUVRE LÉGER compte soutenir prioritairement les initiatives qui visent la réduction de la vulnérabilité en faveur d’une plus grande sécurité alimentaire, économique, physique ou environnementale et qui favorisent l’inclusion sociale des populations marginalisées.

Afin de saisir davantage ce qui anime L’ŒUVRE LÉGER, toute personne qui s’intéresse à son travail ou tout organisme qui désire déposer une demande de financement est invité à consulter la stratégie d’action « Un mouvement pour la dignité », en cours depuis 2014.

Contact Médias

514-495-2409 poste 106

catherine.aubry@leger.org

Catherine Aubry – Chargée des relations médias

https://www.facebook.com/LOEUVRELEGER

Contre la dignité humaine des enfants nées au Québec :

Le Cardinal a lisser pourrir des enfants dans une institution devenue le 18 mars 1954 un Hôpital Psychiatrique au Québec .Il essayer avec plusieurs sénateurs Hébert et autre la famille Léger, défendre la congrégation de sœurs de la charité de la Providence car elle avait menti a la vocation première supposer faire un Hôpital et elles ont fais un orphelinat, le ministre de la santé Canada ont découvert en 1953 le stratagème. Joseph James Paul Martin, le ministre de la santé Canada a refusé de continuer a donner aucune subvention au révérende sœurs de la charité de la providence. Durant plusieurs mois les sœurs ont pleuré ont prié pour que ses enfants soit dans une école normal comme avant mais malgré l’acharnement du Cardinal Léger  avec ses représentations et ses correspondances qui non rien servi Joseph James Paul Martin a tenue a ne donner aucun sous a ses menteuses.

Se fut un génocide religieux et politique quel dignité ont reçus ses 800 enfants classé batards débiles mental par le décret 816 leur vie basculé a leur perte quel société somme nous agir de cette façon la.

https://leger.org/a-propos/administrateurs-fondation-jules-et-paul-emile-leger

 1953 Le fameux Cardinal Paul Émile Léger dans une situation précaire à manigancer et manipulé avec le ministre James Paul Matin n’a pas réussit a changer la vocation des enfants au Mont-Providence alors il c’est sauver en  Afrique pour éplucher ses péchés commis envers ses enfants. Un complot des 4 responsables du Génocide religieux et politique

Il est en haut entrain ouvrir le procès de ce massacre. Les responsables sont :

1er Santé Canada Ministre de la Santé Joseph James Paul Martin 2-Maurice Duplessis signé un décret 816 le 18 mars 1954 arrêt Mort pour 800 enfants au Mont-Providence 3-Les Sœurs de la Charité de la Providence qui détenait l’institution ont aidé au psychiatres a préparer a faire des faux diagnostic sous les ordres du Nobles Maurice Duplessis

Loi sur la Fondation Jules et Paul-Émile Léger

https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/J-1.5/page-1.html

Inscrit sur mon blog : www.orphelinsdeduplessis.com

Maurice Duplessis (1890-1959) – Le début d’un temps nouveau 

> Personnages > Maurice Duplessis (1890-1959)

Le chef de l’Union Nationale, Maurice Duplessis, est premier ministre du Québec de 1936 à 1939, puis de 1944 à 1959, année de son décès

Maurice Duplessis

Maurice Duplessis (1890-1959)

Les épithètes ne manquent pas pour décrire le chef de l’Union nationale, Maurice Duplessis. Plusieurs le considèrent comme le sauveur de la race, le parangon du nationalisme canadien français; alors que d’autres le désignent plutôt comme un autocrate, un dictateur et un xénophobe. On dit de Duplessis qu’il dirige le Québec comme le ferait un avocat devenu gérant de boutique. Le directeur du journal Le Devoir, André Laurendeau, est tout aussi impitoyable lorsqu’il traite le premier ministre de roi nègre du Québec. Cela dit, il importe de replacer l’homme dans son contexte. Avec justesse, René Lévesque écrit que Duplessis « reflétait une partie de son époque » Et il ajoutait : « il l’exacerbait aussi ».

Avocat, Maurice Duplessis se présente pour la première fois aux élections de 1923 comme candidat du Parti conservateur dans sa ville natale, Trois-Rivières. Il perd, mais essaie de nouveau en 1927. Cette fois-là est la bonne. Il est réélu en 1931 et devient chef du Parti conservateur deux ans plus tard. Puis, chef de l’Union nationale, il siège comme député de Trois-Rivières de 1936 à son décès survenu en 1959. Duplessis domine la vie politique pendant 18 ans. Aucun autre politicien du Québec n’a été aussi longtemps premier ministre que lui au 20e siècle. Populiste à souhait, il attire les foules. À l’assemblée législative, il se révèle un débatteur redoutable et incisif qui, avec des arguments frisant la démagogie, désarçonne l’adversaire. Aussi bien chez ses admirateurs que chez ses détracteurs, Duplessis a de tout temps soulevé les passions

Michel Chartrand a plutôt parlé qu’écrit. Voici des extraits de deux entrevues qu’il accordait, l’une à la revue Maintenant, en 1971, l’autre à la revue Zone libre, en 1977

Le vrai nationalisme qui veut être au service de tout un peuple et servir son épanouissement ne peut donc cohabiter avec le capitalisme. Ce qui n’empêche pas certains capitalistes de se prétendre nationalistes. Duplessis était un bandit et il se croyait nationaliste.

L’affirmation la plus souvent répétée pour décrire la période de la « Grande Noirceur » (1945 à 1960) consiste à souligner l’emprise de l’Église catholique dans la vie sociale et économique du Québec. Il est vrai que les catholiques francophones du Québec étaient généralement très pieux et que l’Église était une force sociale avec une influence considérable. Néanmoins, il faut se poser deux questions qui sont souvent évacuées du débat, sciemment ou non: est-ce que la religiosité des Québécois était « anormale » et est-ce que l’Église imposait des lois et sa volonté en dépit des volontés individuelles?

L’historien Conrad Black rapporte en long et large le mépris du premier ministre Maurice Duplessis à l’égard du clergé qui « mangeait dans sa main

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1999 : Orphelins et orphelines de Duplessis

Prix Concorcet 1999 au Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID)
• Article du Devoir

Daniel Baril (à droite) remet le prix Condorcet 1999 à Bruno Roy, président du Comité
Une lutte pour la dignité
(Extraits de l’allocution présentée le 6 février dernier par le président du MLQ, Daniel Baril, lors de la remise du prix Condorcet 1999)
La lutte courageuse que mène le Comité des orphelins et orphelines institutionnalisés de Duplessis pour le rétablissement de leur dignité et de leurs droits rejoint notre idéal laïque fondé sur le principe humanitaire et républicain de l’égalité de tous, quelles que soient les conditions socio-économiques ou le statut civil des personnes en cause. Cette lutte nous rappelle qu’aucune institution – politique, religieuse ou professionnelle – n’est au dessus de la loi et que chacune d’elles a des comptes à rendre à la société civile.
Les citoyens et citoyennes représentés par le Comité des orphelins sont en fait les victimes d’un concordat par lequel le gouvernement a abdiqué ses responsabilités en abandonnant le domaine des services sociaux aux mains des institutions religieuses. La violation des droits fondamentaux les plus élémentaires qui s’en est suivi doit maintenant être corrigée. […]
Non seulement le gouvernement des années 1940 et 1950 a manqué à ses devoirs, mais il s’est fait complice de gestes déjà qualifiés à l’époque d’inacceptables: abandon forcé des enfants par leurs mères, travail forcé des enfants, sévices physiques et sexuels, accès refusé à la scolarisation, faux diagnostics médicaux.
La situation vécue par les orphelins de Duplessis de même que le contexte de l’époque sont amplement documentés. Jacques Hébert, entre autres, nous rapporte le témoignage d’une « ex-éminente personnalité du monde de l’adoption » affirmant qu’on s’efforçait, dans les institutions religieuses, de faire signer à la future mère non mariée un renoncement à voir son enfant et ce avant même son accouchement.
Pour David Cohen, professeur à l’École de service social (Université de Montréal), une telle procédure se voulait punitive. « Les fruits d’unions défendues menaçaient l’image véhiculée par les autorités religieuses et civiles, celle d’une société traditionnelle aux moeurs chastes. Il fallait donc les exclure et les punir. L’Église catholique et le système psychiatrique se chargèrent de la besogne. »
Si les institutions religieuses « dominaient tous les domaines du social », comme le souligne la sociologue Françoise Boudreau, cela était notamment dû à « l’absentéisme de l’État, au paternalisme et au monopole du clergé […] et ce au nom de la charité chrétienne et du maintien […] de la foi catholique. »
[…] L’historienne Micheline Dumont, professeure à l’Université de Sherbrooke, souligne pour sa part que lorsque le Québec entreprenait, entre 1944 et 1960, un vaste programme de construction d’hôpitaux psychiatriques,« partout en Amérique on procédait au démantèlement des vastes asiles d’aliénés. » Ce programme coïcide avec le transfert, en 1954, de 400 enfants jugés éducables du Mont-Providence vers l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu !
Alors qu’on confiait l’éducation des orphelins aux institutions religieuses, le clergé qui dirigeait ces institutions continuait de retarder le développement de la scolarisation au Québec et s’opposant à la création d’un ministère de l’Éducation, même plus de 30 ans après que le Vatican ait adopté, en 1931, le principe de l’instruction obligatoire pour ses propres résidents.
Malgré les témoignages des victimes et de certains des acteurs, malgré les analyses documentées des historiens et des intervenants sociaux, malgré un rapport accablant du Protecteur du citoyen, le gouvernement et l’Église catholique s’entendent comme deux larrons pour rejeter toute responsabilité et refuser de présenter toute excuse aux victimes. Chacun à sa façon, gouvernement et Église utilisent le même faux-fuyant en invoquant le dévouement des religieuses. […]
Le dévouement dont ont pu faire preuve certaines personnes ne fait pas de doute et ceci n’est pas en cause. Ce qui est en cause, c’est la violation systématiques des droits fondamentaux subie par les victimes et découlant de politiques concordataires convenues entre l’État et l’Église, politiques qui ne peuvent se réduire à des gestes individuels.
Le dévouement ne saurait par ailleurs tenir lieu de compétence lorsque la situation en exige. L’éducation des enfants, handicapés ou non, nécessite de la compétence et la compétence nécessite une formation appropriée. Il était du devoir du gouvernement d’assurer cette formation.
L’attitude actuelle du gouvernement et de l’Assemblée des évêques montre que le concordat de la période duplessiste semble toujours à l’oeuvre dans l’esprit des dirigeants de ces deux institutions. D’ailleurs, le rapport du Protecteur du citoyen montre que Québec est la seule province canadienne où aucune entente honorable, concernant des faits similaires, n’a encore été conclue. […] Il semble que la « société distincte » ait du mal à rompre avec son passé cléricalisme pas très lointain.
La profession médicale n’est pas en reste elle non plus. Elle porte de lourdes responsabilités dans la situation vécue par plusieurs victimes. Le Collège des médecins, à l’instar du gouvernement et des évêques, refuse lui aussi toute reconnaissance de responsabilité dans l’établissement de faux diagnostics même si des médecins reconnaissent aujourd’hui que les « diagnostics de complaisance » étaient une pratique inacceptable, même d’après les normes de l’époque.
L’action menée par le Comité des orphelins et orphelines de Duplessis pour faire bouger des institutions aussi puissantes que le gouvernement, l’Assemblée des évêques et le Collège des médecins, mérite toute notre admiration et notre soutien. […] Il s’agit d’une lutte pour la dignité humaine qui, à ce titre, s’inscrit dans l’optique de l’idéal humaniste et laïque. C’est donc avec un grand plaisir que nous lui remettons le prix Condorcet 1999.
Allocution de Bruno Roy, 6 février 2000
Hors de toute partisanerie ou idéologie, la lutte que mènent les orphelins de Duplessis en est une de justice sociale. Même si l’appui de la population nous est acquis, la dernière année aura été, à bien des égards, une longue épreuve. Pourtant, avant de quitter le dernier siècle, deux prix auront été remis au Comité des orphelins et orphelines de Duplessis pour son action sociale. Ce n’est pas peu dire. En mai 1999, en effet, nous recevions le Prix de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (A.G.I.D.D-SMQ.) « pour la persévérance et l’acharnement en dénonçant les torts et les sévices subis en institution. Le Comité a réussi, malgré de nombreux obstacles, à mettre sur la place publique une page sombre de notre histoire ». Aujourd’hui, c’est autour du Mouvement laïque québécois de remettre son prix annuel. Nous sommes honorés d’une telle reconnaissance.
Au-delà de l’action courageuse de ses membres et de la persévérance dont ils font preuve, que faut-il voir dans cet encouragement à ne pas lâcher ? Nous l’avons souvent dit: devant la loi, les orphelins de Duplessis ne sont pas égaux; le Protecteur du citoyen, Me Daniel Jacoby, l’avait écrit dans son rapport présenté au gouvernement Bouchard, rapport qui fut complètement ignoré par le Premier ministre, et ce même s’il fut appuyé unanimement par la Commission des Institutions de l’assemblée nationale. Aujourd’hui, le Mouvement laïque québécois le rappelle à tous: le rétablissement de la dignité des victimes d’internement illégal dans des asiles psychiatriques, propriétés des communautés religieuses, s’inscrit dans un idéal de justice sociale. Il y a plus, et c’est ce qui donne sens à cette remise de prix aujourd’hui: non seulement devons-nous tous être égaux devant la loi, mais cela vaut, aussi, pour l’Église catholique. Dans un dossier comme le nôtre, il ne peut y a voir d’impunité en faveur du quiconque ou de quelque organisme ou corporation que ce soit.
Le pouvoir de l’État, du Collège des médecins et de l’Assemblée des évêques ne doit pas se considérer hors du droit commun. Leurs agissements ne sont pas hors catégories. Tout combat contre l’injustice doit s’appuyer sur le principe selon lequel la loi ne fait pas d’exclusion. Ce sont les mêmes droits pour tous; ce sont aussi les mêmes restrictions. Dans notre dossier, voilà ce qui est nié: la source du droit. Favorable pour les gens de pouvoir, inaccessible pour les démunis. C’est ainsi que les premiers auront droit, j’emprunte la formule à Pascal Bruckner, a un « crédit de méfaits pour l’éternité ». La belle passe !
Notre action – autre signe de reconnaissance à notre endroit – bien que circonscrite à un groupe de personnes qui ont été faussement étiquetés malades mentaux, s’inscrit dans une tradition démocratique de luttes et de combats pour le respect des droits humains et l’égalité des chances. Il y a là un idéal humaniste dans lequel Condorcet lui-même se reconnaîtrait, contrairement à ce qu’incarnent le Collège des médecins, l’Église catholique et le gouvernement du Québec.
Aussi, notre lutte ne s’inscrit pas seulement contre le maintien d’une injustice historique, mais, de plus en plus, contre l’hypocrisie conjointe du gouvernement, de l’Église et du Collège des médecins, hypocrisie qui se transforme en un maquillage intolérable de la compassion. Comment ajouter foi à cette compassion lorsque son expression a pour objectif de dissimuler, en ce qui concerne les orphelins de Duplessis, l’absence du respect des droits civiques par la négation des faits.
À l’image du philosophe Condorcet lui-même et de sa lutte contre la tyrannie de son époque, le Mouvement laïque veut souligner à grands traits, le détermination de notre engagement social et humanitaire. Que tout le monde sache que cette détermination ne cessera tant que nous n’obtiendrons pas justice. Les bras baissés, jamais.
Merci, donc, au Mouvement laïque québécois de nous signifier, en nous remettant son prix annuel, son encouragement à poursuivre notre lutte. Car si ce Mouvement nous dit de continuer à l’instar de l’Association des groupes en défense des droits en santé mentale, à l’instar de la Ligue des droits et libertés, pour ne nommer que ces associations, c’est pour une seule raison: le progrès social, c’est-à-dire le mieux être des citoyens et des citoyennes, y compris pour les démunis.
Merci !
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Abbé Roger Roy Prêtre et travailleur social au Mont-Providence,Doréa et Les Marronniers