Monthly Archives: février 2014

L’Actualité

Nul ne doit ignoré le massacres des Orphelins de Duplessis.

Les orphelins de Duplessis ne sont pas prêts d’oublier la seule conférence de presse que l’Assemblée des évêques du Québec a donnée dans leur dossier et qui voulait mettre un point final au débat. Les refus de l’Église de s’excuser et d’indemniser les victimes accompagnés par une opération de désinformation. Comme les évêques refusent toujours de nous rencontrer, après 7 ans de demandes répétées, même après que nous leur ayons tendu la main en toute bonne foi, le 1er novembre dernier, les orphelins de Duplessis ont pris la parole publique pour leur dire que notre combat en faveur d’une justice se poursuit et que, tôt ou tard, l’Église, comme le Gouvernement, comme les médecins, devront assumer leur responsabilité. Pour les aider, des personnalités dont certaines sont des témoins de l’époque ont accepté de faire partie du Comité d’appui pour la justice aux orphelins de Duplessis.

Nous aimerions particulièrement remercier le Dr Denis Lazure qui a suggéré la création de ce Comité. De la même manière nous remercions sincèrement les autres membres du Comité dont l’apport est déjà inestimable. Voici la composition du Comité de justice:

Monsieur Dominique Bédard

Le Dr Bédard fut coauteur et président de la Commission qui produit le Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques en 1962 (mieux connu sous la commission Bédard) et fut directeur général de la Psychiatrie et Hygiène mentale au ministère de la Santé du Québec de 1962 à 1971.

Monsieur Jean Gaudreau

Le docteur Jean Gaudreau, psychologue, est professeur titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. Il a écrit en 1994 un texte intitulé : « L’été 1961 au Mont Providence de Rivières-des-Prairies, Souvenirs psychométriques à verser au dossier des enfants de Duplessis. »

Monsieur Jacques Hébert

L’honorable Jacques Hébert est l’un des membres fondateurs et ancien président de la Ligue des droits de l’Homme, ancien sénateur et auteur de plusieurs livres dont : Scandale à Bordeaux, grand reportage sur un orphelin de Duplessis dans les années 50.

Monsieur Denis Lazure

Dr Lazure est psychiatre à l’hôpital Louis-H. Lafontaine (anciennement St-Jean-de-Dieu). Il fut ministre de la Santé au Gouvernement du Québec. Il est coauteur du Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques, publié en 1962. Il était jusqu’en janvier dernier président de l’Office des personnes handicapées.

Monsieur Léo-Paul Lauzon

Léo-Paul Lauzon, Ph.D., C.A. et C.M.A. est professeur au Département des sciences comptables et titulaire de la Chaire d’études socio-économiques de l’UQAM, auteur (avec M. Martin Poirier) d’une étude intitulée : Aspects économiques liés à la problématique des Orphelins de Duplessis, publiée le 26 avril 1999.

Madame Pauline Lefebvre

Madame Pauline Lefebvre, 81 ans, est la mère d’un orphelin de Duplessis. Il y a trois ans, elle et son fils ont été réunis. Au printemps 1999, on a pu lire dans Le Devoir, son émouvant témoignage.

De vous voir réunis au tour d’une même table de travail afin que justice soit rendue dans notre dossier m’est personnellement d’un très grand réconfort, d’autant que votre appui exprime une formidable solidarité à l’endroit des victimes à qui on refuse de reconnaître les souffrances passées et actuelles. En cliquant sur leur nom, vous pouvez avoir accès au texte de l’accucution que chacun ou chacun a lu lors de la conférence de presse. Prochainement, nous auront le nom de la personne qui représentera la Ligue des droits et libertés dont l’appui est indéfectible. C’est François Mauriac que citait Jacques Hébert dans Scandale à Bordeaux et qui dit ceci: «Ce qu’il y a de plus horrible au monde, c’est la charité séparée de la justice». La lutte se poursuit et, bien sûr, le débat n’est pas clos.


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Octobre 1999

Nul ne doit ignoré le massacres des Orphelins de Duplessis

Présentation

Les enfants du Péché les bâtards les déchets, nom accepter par les gouvernements les religieux (es) et tous la société Québécoise

Le logo corriger présente un orphelins(es) sous le règne du dictateur et le sauveur le Nobles Maurice Duplessis avec la couronne donc les enfants née hors mariage sans la permission la complicité de deux diocèses de Québec et Montréal . 

cogo-cooid

Dans les années 40 et 50, les autorités religieuses, médicales et gouvernementales ont maintenu dans des institutions psychiatriques autour de 3,000 orphelins (environ) pour la plupart faussement étiquetés malades mentaux. Alors qu’un concordat existait entre l’Église et l’État, ils étaient internés au mépris de la loi et avec la complicité du corps médical. En institution ou sur les terres agricoles, la majorité des enfants ont servi de main d’oeuvre gratuite et un grand nombre d’entre eux ont subi des sévices corporels ou ont été exploités sexuellement. Coupés de toute instruction, ces enfants, devenus adolescents, ont facilement constitué une main d’oeuvre gratuite soit dans les fermes (d’où l’expression orphelins agricoles) soit dans les institutions elles-mêmes.Depuis 1992, le Comité des orphelins et des orphelines institutionnalisés de Duplessis (COOID) forme une organisation à but non lucratif détenant une charte du Québec et regroupant un nombre toujours croissant de membres ayant acquis la conscience de leur condition humaine liée à leur exclusion sociale.Le COOID travaille à ce que les orphelins et orphelines obtiennent justice et ainsi se sentent des adultes faisant partie intégrante de la société. Aujourd’hui, ils demandent réparation. Ayant suspendu leurs démarches au plan juridique, ils cherchent un règlement négocié, lequel, contrairement aux autres provinces canadiennes, retarde.HistoriqueIl a fallu la parution du Rapport de la Commission d’Étude des Hôpitaux Psychiatriques (1962), précédé d’un témoignage choc de Jean-Charles Pagé, Les fous crient au secours (Editions de l’homme, 1961), pour saisir la gravité de la situation dans laquelle se trouvaient non seulement le malade mental mais aussi l’orphelin dont le statut civil et médical lui était désormais associé.Cela fait plus de quarante ans, par exemple, qu’un Jean-Guy Labrosse s’acharne à crier le désarroi des siens Ses démarches furent peuplées d’embûches incommensurables. Or, c’est grâce à lui, à sa persévérance têtue, à sa débrouillardise effrontée qu’a pu naître ce rassemblement qui aujourd’hui arrive à nommer la «terreur du coupable». C’est aussi sous son initiative qu’a été fondée l’Association des orphelins du Québec d’avant 1964″ dont les lettres patentes ont été enregistrées le 5 mars 1991 selon la Loi des compagnies. Jean-Guy Labrosse, Noël Flavien et Jean Messier en étaient les premiers administrateurs.Celle-ci, faut-il convenir, a été préparée, alimentée et précédée par une «Association des orphelins du Québec d’avant 1964» qui a bel et bien existé. Ses lettres patentes ont été enregistrées le 5 mars 1991 selon la Loi des compagnies. Jean-Guy Labrosse, Noël Flavien et Jean Messier en étaient les premiers administrateurs.Toutefois, le 18 mai 1992, un nouveau regroupement d’orphelins sera connu sous le nom de Comité des orphelins et des orphelines institutionnalisé(es) de Duplessis (COOID). Depuis la parution du livre sur la vie d’Alice Quinton, témoignage écrit par la sociologue et écrivaine Pauline Gill, intitulé Les enfants de Duplessis (Libre expression, 1991) cette appellation «Enfants de Duplessis» donne aux membres de ce groupe une identité sociale qui les sortira de l’anonymat dans lequel ceux-ci étaient plongés depuis plus de trente ans. Voici la liste des membres fondateurs du premier conseil d’administration du C.O.O.I.D:

  Président : Hervé Bertrand    Vice-président: Réjean Hinse    Secrétaire: Lucien Landry    Trésorier: Guy-Marc Royal    Conseillère: Yvette Gascon    Conseiller: André Hamois    Conseiller: Martin Hurtubise    Conseiller: Jean-Guy Labrosse    Conseiller: Etienne Lapointe    Conseiller : André Martelli    Conseiller: Jean Messier    Conseiller : Jean-Guy Miron 
Après un mandat bien rempli, Hervé Bertrand se retire de la présidence et c’est Bruno Roy qui prend la relève. Ce dernier a été élu président en septembre 1995 et en est à son deuxième mandat. Malgré les difficultés rencontrées et à leur instar, il poursuit les objectifs établis par le président fondateur et les membres de sa première équipe.Une chose est sûre, même si le problème général des Orphelins de Duplessis en est un d’accès normal à la justice, leur volonté de poursuivre notre lutte est indéfectible. Oui, ils lutteront avec rage s’il le faut, contre l’oubli qui avilisse le sens même du mot justice. C’est leur «devoir de mémoire» comme dirait Primo Lévi. Que le gouvernement sache que ce devoir, ils l’accompliront jusqu’au bout de leurs forces.1. Il a respectivement publié Ma chienne de vie (1964), L’orphelin, esclave de notre monde (1978) et L’holocauste des orphelins (1983).

Présentation

Par l’existence de cette rubrique, nous voulons rectifier les points de vue et corriger les trop nombreuses affirmations erronnées qui circulent dans notre dossier dans le cadre d’un révisionnisme historique douteux. Les extraits que vous allez lire (sorte de rappel historique) ont la particularité d’appartenir aux années 40 et 50 et s’appuient sur des rapports, études, correspondance, articles ou livres de la même époque. Le commentaire des sociologues ou des historiens (regard plus scientifique) complète la rubrique. Pour la première fois, la population peut avoir accès à une information factuelle et rigoureuse.

L’histoire comme témoin: 
d’hier à aujourd’hui

1. L’Église: les valeurs de l’époque ou une force d’encadrement 
2.Les filles-mères: forcées d’abandonner leurs enfants 
3. L’orphelinat, l’asile ou la rue 
4. L’éducation: une priorité pour la société 
5. Le dévouement des religieuses 
6.Main d’oeuvre à bon marché 
7. Un milieu systémique de discrimination 
8. Un négociateur puissant: le cardinal Léger 
9. Détournement de subventions 
10. La charité… mystification capitaliste 
11. Gestes criminels et actes illégaux 
12. Les autorités savaient… 
13. Les chicanes féderales/-provinciales: 
soumission forcée ou complicité? 
14. De faux diagnostics? 
15. Les connaissances scientifiques de l’époque 
16. La reconnaissance des torts

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L’histoire comme témoin :

d’hier à aujourd’hui

L’État a trop d’enfants
pour être bon père.

Clémenceau, cité par
Maurice Duplessis
(Le Devoir, 17 mai 1944)

1. L’Église: une force d’encadrement ou les valeurs de l’époque

Pas celle d’aujourd’hui c’était des voleurs de vies recommenceras pas les erreur d’autre fois Québec veulent revenir a ses valeurs de religion qui a fait du mal dans tous les pays non aux valeurs et non aux voleurs de vies